Un beau jour, Arimi se réveilla dans sa chambre... elle regarda son calendrier collé à la patafix au dessu de son lit.

"Il est temps que je le fasse..."

Arimi s'habilla, emporta une enveloppe et une carte de la ville, puis sortit de la pension.

Elle traversa la forêt qu'elle commençait à mieux connaitre, jusqu'à la deuxième entrée de la ville. Il ne fallait pas passer par la première qui donnait sur l'église, un lieu qui la bannissait, elle, la sorcière.

Elle prit donc son plan, et repéra l'endroit où elle souhaitais aller.

Elle entreprit les petits passages, ruelles et pont de la ville, jusqu'à ce qu'elle arrive là où elle souhaitais arriver : la poste.

En effet, sa grande famille de sorciers d'eau devait vouloir de ses nouvelles, cette famille de grand sorciers d'eau, qu'elle avait tant désiré fuir.

Elle ouvrit une dernière fois son enveloppe et vérifia sa lettre :



"Zut, j'ai fait des fautes...ce n'est pas grave, je m'en moque."

Elle avait en effets fait cette lettre à la va-vite la veille. Prit le premier papier à lettre sous la main... écrit 3 mensonges. Elle ne moquait bien de savoir si tout ce passait bien, dès qu'elle recevrait la réponse, elle jetterai la lettre avant de l'avoir lu, et surtout, elle ne les aimait pas.

Non, elle n'aimait pas cette famille, où si tu es considérée comme une ratée, tu es punis violemment, et jetée à la cave humide et froide, sois disant pour "ton bien".

Arimi n'était pas du genre à détester les gens, bien au contraire, elle aime à peu près tous le monde. Oui, tout le monde, excepté sa famille de richards prétentieux mouillés...

Elle souffla, acheta un timbre... et posta la lettre, un arrière gout amer dans la bouche.

En se retournant, elle vit que derrière elle se trouvais quelqu'un du pensionnat...

Arimi apperçut le garçon brun l'approcher. Elle l'avait déjà appercut dans la pension, mais jamais elle ne lui avait parlé. Trop tard, sa phrase était déjà lancé ==' :
-
Ho.. tu ... es... Tu es...

Arimi regarda Shiro, tout en cherchant son prénom.

Très vite, elle se sentait devenir bête, alors elle se servit de son étrange don d'intuition, qui lui permettait de deviner tout et n'importe quoi, pour pouvoir continuer sa phrase :

- TU ES UN LOUP GAROUS OwO ! Mais on ne s'est pas encore présenté, j'crois, hein ? Je m'appelle Arimi Kaji, sorcière d'eau, et toi ?

"Comment l'as-tu su?"

Arimi eut le regard rêveur. Puis, elle se resaisit, et lui dit :

-Ho... c'est un don héréditaire de mère en fille dans ma famille. Nous avons toutes... Un don d'intuition, si tu veux. Un sixième sens qui me permet de lire sur tes yeux ta véritable nature. Je peux aussi prévoir ce qui va se passer, parfois. Et sur certains demi-démon, je peux entendre la voix du démon. Pas pour tous mais... Enfin, voila. C'est très pratique... Je suis plutôt naïve de nature, alors... Oups, je m'embarque !

Elle regarda shiro. Puis sursauta.

-T'as de la glace sur tes joues... *-*

Fûka Hirakawa s'était encore paumée et errait dans le village.
Elle se crut sauvée quand elle aperçut Arimi Kaji mais elle vit le garçon-plutôt-pas-mal-et-hyper-prétentieux qui l'avait envoyé paître lorsque qu'elle s'était perdue dans la salle de bain des garçons.
Je vais les observer de loin et attendre que le Prétentieux soit parti pour demander mon chemin à Ari-chan.
Mais s'était sans compter sur le sixième sens d'Arimi.

Arimi discutait tranquillement avec Shiro quand d'un coup, elle sentit une présence familière non loin de là.

Elle se baissa pour voir à côté de Shiro, et vit Fûka tentant de se cacher.

-FÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛKAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA 8O Tu te cache ou quoi 8'D ? Tu viens ?

Elle avait un grand sourire innocent sur les lèvres, et ne savait pas encore qu'elle venait de faire une des plus grosses gaffes de sa vie T.T

Et merde !

Fûka s'avança et fit la bise à Arimi. Elle ignora royalement le Prétentieux (elle ne s'était pas prit la peine de connaître son nom) et demanda :

-J'me suis encore paumée, tu pourrais...

Elle fut interrompu par un ricanement...

- Pour te casser tranquillou ? Il y eu un grand silence de stupéfaction, et elle continua, C'est écrit en gros dans ton regard, tu sais.

Fit Arimi, un énorme sourire innocent sur les lèvres. Elle ne semblai ni vexée, ni énervée par l'idée de Shiro qu'elle avait deviné. Elle souriai, c'était tout. elle se mit à rire, avec le même rire innocent que celui d'un enfant, un tintinement de clochettes.

- Tu doit faire quelque chose, Shiro ? On ne te retiens pas... Mais la glace, je ne la refuse pas !

Arimi prit la glace et se retourna.

Elle se mit à marcher, et s'en alla jusque chez le marchand de glace, où elle vit un gros bonhome chercher les deux glaces vanilles qui lui manquait.

Elle mit sa main dans la poche, et en sortie 3 pièce en or, d'une valeur bien supérieur à deux petites glace vanille.

Elle sourit au marchand stupéfait sans dire un mot, et retourna vers les des autres pensionnaires.

"Voila ! Bon apétit... <3"

et elle donna un coup de langue dans sa glace

Fûka, qui était resté impassible jusque là, ferma les yeux et murmura quelque chose.
Arimi, sensible à la magie, la regarda attentivement.
Fûka tendit son poing vers Ari-chan et l'ouvrit.
2 pièces d'ors et 5 pièces de bronzes prenait toute la place dans la petite paume de Fûka.

-Il n'allait même pas te rendre la monnaie. Je me suis donc permise de le faire.

Arimi approcha sa main de celle de Fûka, mais au lieu de prendre l'argent, elle se contenta de refermer la main de son amie sur ses pièces.

- Pas la peine, je suis assez riche comme ça !

Dit-elle en riant, et en redonnant un gout de langue sur sa glace à la vanille.

Elle se retourna vers Shiro...

- Je ne vous ai pas entendu parler, pendant que je suis allée chez le marchand. Vous vous êtes disputés ou quoi ?

-Heu...

Fûka jeta un coup d'oeil qui se voulait méprisant à Shiro.

-Disons que ce mec a voulu me perdre encore plus que ce que j'étais.

Prétentieux

Arimi explosa de rire. Elle avait effectivement réussi à tout lire.

"HAHAHA c'est vraiment trop mignon !! Une paumée de la nature surenchéri d'un rancunier !"

Elle explosa de plus belle.

"Pardon... Mais franchement... hihihi... J'aurais été à la place de Fûka, je t'aurai demandé de m'accompagner, après avoir patienté la fin de ta toilette ! Ca aurait tout réglé... M'enfin, c'est mignon, ce genre de chamailleries !"

Arimi était TRES mal placée pour juger xD.

Elle continua de rire un peu, et dès qu'elle fut calmée, dit à Shiro :

- Si tu as besoin d'argent, je suis là, ok ?

Aux mots de Shiro, les yeux de Fûka se teintèrent de tristesse.

Elle repensa aux humiliations, aux peurs, à la malédi... Il ne faut pas que j'y pense !
J'aurais tellement aimée vivre dans un endroit normal, avec une famille qui accepte mon sexe et mes pouvoirs...

-... sans, merci

Fûka reprit du poil de la bête et dit à Shiro :

-Pour ta gouverne, je porte peut-être le nom d'un riche agriculteur mais j'ai été déshérité à ma naissance à cause mon sexe. Mon père me battait puis me demandais de faire tomber la pluie sur se vignes. Je me suis enfuie après qu'il ai essayé de me violer ! La femme qui m'a élevée consacre son temps à remplir des tâches ingrates pour que de l'argent finance mes études qu'elle veut que je réussisse. Sinon, à part ça, j'ai beaucoup de chance de descendre d'une riche famille.

Les yeux de Fûka étaient brillants de larmes et de tristesse.

-Pour ta gouverne, je porte peut-être le nom d'un riche agriculteur mais j'ai été déshérité à ma naissance à cause mon sexe. Mon père me battait pui me demandais de faire tomber la pluie sur se vignes. Je me suis enfuie aprés qu'il ai essayé de me violer ! LA femme qui m'a élevée consacre son temps à remplir des tâches ingrates pour que de l'argent finace mes études qu'elle veut que je réussice. Sinon, à part ça, j'ai beaucoup de chance de descendre d'une riche famille.

Dits Fûka, avec un ton de détermination et des yeux remplis de tristesse.

Arimi fut surprise de savoir que Fûka avait vécue la même chose qu'elle.

Sa famille n'était pas dans l'agriculture, mais était une famille royale... Arimi aurait dût être une princesse, mais à cause de son incapacité en magie, les grand prêtres lui avait retiré le titre...

Son père l'avait tant battu... pour un tel déshonore.

Pourtant, elle avait une dernière chance. La pension shiinu. Elle avait fait d'énormes progrès, dalleur... Grâce à Fûka...

...

Fûka avait donc été dans une famille riche où elle était battue... comme elle.

Arimi se sentie toute drôle, heureuse, même. Elle était contente de savoir qu'elle n'était pas seule dans sa situation.

Même si Fûka était bien plus douée qu'elle en terme de maitrise... Arimi était soulagée.

Elle tourna la tête vers Shiro, qui, malgré les paroles foudroyante de Fûka, se laissai impassible.

Une tension régnait.... Arimi ne la supportait pas.
D'un coup, elle eut une idée...
Elle mit la main dans sa poche, et en sortie sa boîte à musique...

Elle n'était pas une boîte à musique ordinaire, elle avait une mélodie magique apaisante. Elle l'ouvrit, et la musique s'échappa doucement de la boîte, apaisant au passage la tension qui régnait précédemment...

_{Si t'es pas d'accord avec la partie ou tu me prend dans tes bras, Ari-chan, je peux éditer....}