• 10h00. Le réveil sonna, 10h pour Maiya, c'est tôt, elle avait la légère habitude de faire la grâce matinée, du moins matinée est un bien grand moi hormis si l'on considère que 14h, c'est le matin. La jeune fille ouvrit péniblement les yeux, fuyant les rayons du soleil que laissait passer les volets, volets de la vieille époque, le genre de volet en bois où, quand tu les ouvres, t'es à moitié en train de monter sur la fenêtre si t'a des petits bras. Sa main palpa la table de nuit pour éteindre le réveil. Elle se frotta les yeux, puis, dans un élan de bravoure, s'élança en avant, elle se lace et chercha brièvement ses chaussons, et alla prendre son petit déjeuné, se doucha, et enfila une robe. C'était une robe de satin nous qui mettait particulièrement en valeur sa poitrine qui était déjà, d'ordinaire, proéminente. En dépits du temps automnale qui régnait, Maiya mit un collant noir, non-opacifié en espérant qu'elle ne le filerait pas, pas encore un. Elle aborda ensuite le choix de la coiffure, devait-elle laisser détachés ses cheveux mi-longs, ou devait-elle les attacher ? La demoiselle laissa quelques mèches onduler aux marges de son visage et attacha le reste de sa chevelure en un chignon parfait. Il ne restait plus que la touche maquillage et la voilà partie. Avant ceci, elle enfila ses bottines noires, se mit une petite écharpe de satin rose et enfila un léger blouson noir. Elle sortit de la pension et la lumière tamisée des douze coups de midi l'éclaira généreusement. MAGNIFIQUE. Maiya était vraiment sublime et les mots étaient encore faibles. Son maquillages, si bien mit, lui ravivait encore plus le visage qu'il ne l'était déjà. Tout lui allait si bien. Elle avait, pour une fois, le jour de ses 16 ans, enfin l'air d'une vraie femme. Il semblait que cela en était bel et bien fini avec la petite Maiya, c'était maintenant la somptueuse Maiya, Maiya la femme. Tout ce qu'elle portait semblait être choisi pour elle. Jusqu'à sa tenue, une robe si bien coupée, une collant si bien posé, tout, tout lui allait. Elle était certes, habillée en noir mais on aurait pas cru, pas instant qu'elle était triste où qu'elle était habillée pour un enterrement, parce que, bien évidemment, il y avait l'écharpe rosequi reflétait sa joie de vivre et la joie d'être ce jour précis ; 17 novembre.
  
• Il était 13h, le rendez-vous était fixé à 13h20. PARFAIT. Elle arriva la première, bien évidemment, sur le lieu de rendez-vous ; Le restaurant " Les pas de vents " c'était un lieu assez-chic-mais-pas-trop de Shiinu. Shiinu, Shiinu, Shiinu ; comment vous dire à quel point Maiya aimait Shiinu ?! Elle avait retrouvé le sourire depuis son arrivée à la pension, c'était un lieu qui lui correspondait, un lieu où elle était appréciée pour autre chose que pour être la-vampire-de-service ou la-fille-à-forte-poitrine. Il y avait beaucoup de choses que les gens de Shiinu avaient découvert en elle.
  
• Alors qu'elle pensait ; légèrement postée comme une cruche devant le restaurant ; elle aperçu, au loin, une silhouette déambuler. Qui était-ce ?

Tasse de thé à la main, brosse à cheveux dans l'autre, Meïko se préparait à toute vitesse dans le miroir. Mon Dieu, il devait déjà être au moins 12 heures, et elle n'était pas du tout prête. Il faut dire que les sorties en groupe, les anniversaires et compagnie ce n'était pas vraiment son truc. En fait, elle n'en n'avait même jamais fait, elle n'avait jamais été invitée nulle part. Elle et Ristuna avit pourtant fêté son anniversaire une fois, mais elles n'étaient que toutes les deux. Ce genre de fête ne l'amusait guère parce qu'il fallait parler, prendre contact avec les autres... et toujours se risque de se faire des amis qui planait au dessus de sa tête. Cependant, quand Maiya Isu lui avait proposé de venir à son anniversaire, elle avait accepté. Elle était excitée, au fond, comme toutes les premières fois.

-Comment il faut que je m'habille ? pensait t-elle. J'en sais rien moi ! Est ce qu'il faut s'habiller d'une manière spéciale ?! J'aurais du poser la question à Maiya ! Zut, quelle imbécile !

Elle avala d'un coup son reste de boisson. Elle empoigna son jean foncé, un peu "pattes d'eph'", son pull gris et sa veste chocolat. C'était une tenue un peu légère pour un mois de novembre, mais il faisait beau. Elle ne ferma même pas sa veste, mais de peur d'avoir froid, elle mis son écharpe, elle aussi marron. Elle jeta un petit coup d'œil à sa montre. Combien de temps falalit t-il pour aller au 'Pas des vents' ? Meïko espéra que le chemin était court, car elle ne s'était encore ni coiffée ni maquillée. Elle se mit un coup de crayon très discret sur les yeux, sans plus. Elle noua ses cheveux roux en une sorte de chignon, laissant tomber quelques mèches. Dans une dernière vérification dans le miroir, elle se dit qu'elle n'était pas si mal. La tenue choisie vite lui allait finalement bien. Elle failli sortir mais sursauta avant d'avoir mis le pied dehors. Le cadeau !
Je vous épargnerais je le moment de panique qui a saisi Meïko, sa recherche désespérée du cadeau dans toute la chambre, la recherche de son sac qui s'en suivie, etc...
Elle arriva tout de même à sortir sans encombre de la pension, et à se promener en ville, jusqu'au fameux restaurant. Dans la vitre d'une boutique, Meïko put respirer de soulagement. Son air stressé et paniqué l'avait quitté.

-Maiya ! s'enquit-elle avec un geste de la main. Joyeux anniversaire !

Elle constata qu'elle était la première arrivée, elle s'était encore dépêchée pour rien. Cependant, la panique reprit lorsqu'elle vit son amie. Elle était très élégante, robe noire et collants, le must. Meïko ne put s'empêcher de laisser échapper un petit 'gloups'. Elle devait certainement ressembler à une clocharde à ses côtés.

• Alors que la silhouette se rapprochait, Maiya la reconnue, une fille rousse, ce ne pouvait être que Meïko ! Elle était ravie de ne plus être seule, malgré qu'elle ne le soit pas restée bien longtemps, la légère brise automnale soulevait un peu ses cheveux, du moins ses deux seules mèches laissée détachée. C'était absolument contraire aux habitudes de Maiya de mettre un robe, elle ne se sentait pas libre de ses mouvements, elle avait toujours peur que l'on voit se dessous lorsqu'elle s'aseyait, bref ce n'était pas pour elle, Maiya aimait la mode et les dernière tendances, certes mais elle aimait surtout le PRATIQUE. Mais après tout, on a pas tout les jours seize ans, seize ans c'est important et elle se devait bien de faire un effort se jour là. Il est vrai que ce n'est pas encore la majorité, mais ça s'en rapproche et aux états-unis, c'est l'âge auquel on peut passer le permis ... Mais on est pas aux States et en France, on a tout juste droit à la conduite accompagnée, de toute façon, Maiya n'avait personne pour accompagner sa conduite accompagnée. Maiya s'avança un peu vers Meïko, histoire de ne pas rester planter là comme un bigorneau.
  
  . Maiya ! s'enquit Meïko avec un geste de la main. Joyeux anniversaire !
  
  Maiya sourit.
  
  . Merci ! Hé oui, c'est la grand jour, 16 ans ! Mon dieu je ne vais pas m'y faire ... ! Ajouta Maiya.
  
  
• Meïko regarda autour d'elle, sûrment pour voir si elle était la première, ou pas. Effectivement, Meïko était la première, elle était même en avance, il était à peine une heure dix. La louve regarda aussi, discrètement la tenue de Maiya, c'est vrai qu'elle était élégante, mais il n'y avait pas de quoi mettre Meïko mal à l'aise, il n'y avait aucune contrainte de tenue, puis de toute façon, Maiya ne se serait pas permise d'en donner. C'est un jour de convivialité et de détente, aucune raison de forcer les gens à se mettre dans une tenue où il sont mal-à-l'aise.
  Meïko gloussa.

Suki se réveilla en sursaut, ce matin. Elle était toujours en retard, c'était bien connu, mais cette fois, elle devait être à l'heure. Car aujourd'hui, Maiya fêtait ses seize ans... Et la neko ne pouvait en aucun cas se permettre d'arriver en retard à l'anniversaire de son amie. Après avoir allumé sa lampe de chevet, elle saisit le petit carton d'invitation, laissé sur sa table de nuit la veille. Elle devait être au restaurant à 13h20. Suki n'y serait pas une seule minute plus tard. Elle se leva donc, pleine de bonne volonté, s'étirant avec plaisir au passage. La jeune fille alla ouvrir ses volets et contempla la petite robe rouge dos nu pendue à un cintre, lui même accroché à son porte manteau. Non, elle ne l'avait pas achetée pour l'occasion. Ce n'était pas la robe flambant neuve qu'on pouvait imaginer ; Suki l'avait déjà mise. Une fois. C'était pour le bal de fin de collège... En effet dans le collège de Suki, des bals étaient organisés pour tout et n'importe quoi, et pour ce dernier bal auquel elle allait se présenter, elle s'était ruinée afin d'être la plus belle. A cette époque, elle remontait toutes les cinq minutes le bustier, sa poitrine n'étant pas encore assez développée pour la taille qu'elle avait choisie... Mais maintenant, elle lui irait sûrement. Elle effleura du bout des doigts la robe à effets satinés, puis se reprit. D'abord, elle devait passer par la salle de bains. Elle s'y rendit donc, se lava les dents, s'éternisa -il faut l'avouer- sous la douche et quand enfin elle en sortit, il lui restait encore l'étape coiffure et l'étape maquillage. Pour la coiffure, ce serait simple ; ayant les cheveux très légèrement ondulés, dix minutes de sèche cheveux et le tour était joué. Néanmoins, Suki hésita devant son miroir. Mais très peu de temps : elle opta pour la plus simple des coiffures, en laissant simplement tomber ses cheveux sur ses épaules. Pour le maquillage, elle ne changea pas ses habitudes ; elle traça le contour de ses deux yeux au crayon noir, apporta une petite touche de blush sur chacune de ses pommettes, appliqua du fard de couleur grise sur ses paupières, qu'elle estompa après, dans un effet discret. Elle finit les yeux avec du mascara, noir, classique. Elle étala ensuite du gloss cerise sur ses lèvres, puis s'observa, satisfaite. Son maquillage se remarquait, sans en devenir vulgaire pour autant, ce qui était l'effet recherché. Elle sortit de la salle de bain et retourna devant sa robe. Après un court moment d'hésitation, elle s'en saisit, et en faisant attention de ne pas être près d'un miroir, elle l'enfila. Sans s'être vue, elle savait que désormais elle avait les mensurations parfaites pour cette robe. Elle se regarda dans la glace de son armoire, et son visage s'illumina d'un grand sourire. C'était parfait. La robe bustier montrait bien la finesse de sa taille et de ses hanches, s'arrêtant juste au dessus du genou, afin de laisser voir ses jambes. Elle ouvrit son tiroir à chaussures, et sortit des dizaines de paires. Les chaussures, c'était son truc. Du coup, elle avait le choix. Et elle ne tarda pas à mettre la main sur des escarpins recouverts de satin noir à talons d'environ six cm. Ça la ferait paraître un peu plus grande, mais pas trop non plus, et le satin s'accorderait à merveille avec sa robe. Elle attacha sa montre en argent autour de son poignet gauche, regardant l'heure qu'elle indiquait au passage ; il était midi passé de quinze minutes. Elle était dans les temps. Suki observa son cou nu, et alla fouiller sa salle de bains, à la recherche d'un collier qu'elle pourrait assortir avec sa tenue. Elle en dénicha finalement un, et porta à son cou sa trouvaille : c'était une simple chaîne couleur argent avec un pendentif rouge vif en forme de cœur. Pendant qu'elle était dans les bijoux, elle accrocha aussi à ses oreilles des faux diamants de couleur rouge, eux aussi, et qu'on pouvait voir briller à travers ses cheveux. Elle adressa un sourire satisfait à son reflet. Mais bien vite, elle se rendit compte qu'elle avait oublié un détail. Ce n'était pas en petite robe qu'elle allait sortir dehors, un jour d'automne. Elle vida sa penderie avant de mettre la main sur une longue veste noire, pouvant s'accrocher avec deux boutons, mais elle la laissa pendre pour l'instant. Avec ceci, elle enfila son habituel manteau noir, commun certes mais qu'elle trouvait classe. Elle ouvrit le tiroir de sa table de chevet, prit un petit paquet et le déposa avec soin dans l'une des poches latérales de son sac à main noir, qu'elle accrocha à son épaule. Voilà. Elle était prête. Il était une heure moins le quart, ce qui lui laissait largement le temps de trouver le restaurant que Maiya avait choisit pour débuter sa fête. Un grognement venant de son ventre lui signala qu'elle avait sauté la case petit déjeuner... Tant pis. Elle mangerait bientôt, de toute manière.
Il y avait un peu de vent, mais pas trop. Juste comme Suki aimait. Réajustant la bride de son sac à main, elle se mit en marche. Quand elle arriva en ville, environ dix minutes après, elle se mit à regarder toutes les pancartes, à la recherche du restaurant "Les Pas De Vent". Et encore dix minutes après, elle était devant. A 13h15 très exactement, elle était arrivée au rendez vous. Repérant Maiya, déjà arrivée, Suki pressa le pas pour aller à sa rencontre, le sourire aux lèvres. Elle alla directement se pendre au cou de Maii, lui défonçant sûrement les oreilles au passage lorsqu'elle cria ;

- Bon anniversaire !!

Elle déposa un petit baiser sur sa joue droite, puis la laissa un peu respirer. Elle se tourna ensuite vers la jeune fille qui se tenait aux côtés de la vampire. Il ne lui semblait pas l'avoir déjà rencontrée... Elle lui sourit donc de la manière la plus aimable qu'elle le pouvait et se présenta.

- Salut, moi c'est Suki. Tu es aussi une amie de Maiya, je suppose ?

Suki commençait déjà à avoir un peu froid, la moitié de ses jambes étant découvertes, mais elle retint ses frissons, préférant garder toute sa bonne humeur pour ce jour de fête.

*Encore une journée à ne rien faire de spécial* s’était-il dit en se réveillant.

Il se retournait dans son lit, s’étirait et baillait. Un réveil non pas difficile mais juste d’un gros flemmard qui prenait tout son temps. Il devait être tôt, vers 10 heures pensait il. Il traîna dans son lit encore et encore, somnolant, dans un état de mi-sommeil et de mi-éveil. Le temps passait vite dans ce cas là. Cette flânerie s’acheva finalement lorsque son portable se mit à vibrer sur sa table de chevet. Surpris, il l’attrapa et fut prit d’une sueur froide en lisant le message qui accompagnait se réveil : « Anniversaire Maiya ». Fébrile, il lut la date, oui c’était bien le jour, il avait complètement oublié. Pourtant il s’en souvenait parfaitement maintenant… Il était 11h30.

Hikaru bondit de son lit, prit son petit déjeuné,se brossa les dents, fila à la douche s’habilla, se coiffa, ouvrit le tiroir et prit un petit paquet. Il sortait enfin de la pension. Ses cheveux étaient coiffés normalement mais brillaient particulièrement du shampoing qu’ils venaient de recevoir. Il portait un jean de coupe plutôt large avec une chemise blanche pour le coté à peu près classe, une grosse veste noire à capuche par dessus pour ne pas avoir froid et un sac également noire en bandoulière avec son petit bazar ambulant et le cadeau évidement.

Il arrivait devant le restaurant sur les coups d’une heure et quart (et quelques), en avance donc, enfin un peu. Il y reconnu de loin Maiya qui était avec deux autres filles, il crut reconnaître Suki quant à la dernière, il ne la connaissait pas.

« Hello » dit-il en arrivant près d’elles, il s’approcha d’abord de Maiya et dit sur un ton plein de conviction :

« Bon anniversaire !!, puis sur un ton plus ironique il ajouta : vieille peau (alors qu’il est plus vieux qu’elle il faut le dire) »

Puis il tendit la joue pour lui faire la bise. Il se tourna ensuite vers la rouquine qu’il ne connaissait pas et lui fit la bise en la saluant. Il finit enfin par Suki il ne put s’empêcher d’avoir un sourire amusé en lui tapant la bise en repensant à la soirée qu’ils avaient passé ensemble il y a peu… Elles portaient toutes des robes, elles étaient splendides, mais surtout Maiya qui était sublime…

C'était un bon matin comme tout les autres. Et Ikuto était toujours en train de dormir comme à son habitude. Son réveil était en train de sonner depuis au moins un bon petit quart d'heure. Et comme un chaque matin avec une vitesse extraordinairement lente, le jeune homme leva son bras et éteint se dernier avant de se tourner sur le côté opposé. Il avait cette foutue manie de se dire qu'il pouvait encore dormir cinq minutes de plus, alors qu'en réalité il était déjà en retard d'un bon quart d'heure. Mais ce n'était pas tout ces foutus cinq minutes de sa tête se prolongeaient en dix. Du coup il se réveillait en sursaut et sautait de son lit chopant une serviette au passage avant d'entrer dans la douche. Et oui dans ces fameuses habitudes matinales, Ikuto prenait une petite douche avant d'aller déguster une barre de céréale et un verre de jus. Bref après tout ce petit rituel il retourna dans la salle de bain toujours en serviette pour se brosser les dents. Il enfila au plus vite sa chemise blanche et son jean beige/blanc. Puiis regarda si sa coiffure était bien. Il jeta un coup d'oeil a sa montre et vit l'heure qui était de 12h50.

"Et meeerdeuh je vais encore être a la bourre ! Foutu lit !"

Il se hâta de mettre sa ceinture. Et se mit à chercher sa fameuse veste bleue. Il mit trois bonnes minutes à la trouver. Puis il enfila ces jolies baskets blanches à vagues rouges sur le côté qu'il aimait tant. Il ne savait pas faire ces lacets et donc il les rentra dans les chaussures comme un son habitude. Il fallait vraiment qu'il apprenne a les faire d'ailleurs. Puisque cela devenait chiant de les remettre à chaque fois dans la chaussure puisqu'ils ressortaient tout le temps de ces dernières.

Enfin bref, Pourquoi toute ces agitation vous demanderez-vous ? Ben c'est simple un inconnu avait donné rendez-vous à notre jeune homme. Il ne savait pas qui c'était. Mais il savait que c'était important. Et puis curieux comme un chacal, notre jeune homme avait vraiment décidé d'y aller. Un vrai imbécile me direz-vous.

M'enfin il regarda l'heure et vit qu'il était 13h. Il avait rendez-vous avec le fameux homme à 13h10. C'était au faubourg de la ville vers le lieu ou se trouvaient les différents restaurants. D'ailleurs cela n'allait pas être facile pour le retrouver, c'était une heure de pointe ou la plupart du temps les gens devaient déjeuner. Tant pis Ikuto avait vraiment envie de savoir ce que c'était. Il se mit donc à courir à travers les immenses rues de la ville. Il tourna plusieurs fois, manqua de peu de renverser plusieurs personnes, faillit tomber dans des escaliers mais au final il finit par y arriver. C'était un endroit immense pour lui. Et il vit pleins pleins de personnes se dirigeant vers l'un ou l'autre des grands ou petits restaurants de la ville. La plupart étaient des étudiants et cela était normal vu la que la fameuse pension ou Ikuto habitait ce trouvait non loin de la. Le jeune repris son souffle et entreprit ces recherches.

Un homme avec un imperméable noir. C'est ce qu'il cherchait ! Il se mit donc de nouveau à courir bousculant un peu les gens par-ci, se frayant un passage entres d'autres par là. Mais à un moment il faillit faire tomber une vieille. Cette dernière se mit à lui crier dessus. Cela allait bien arriver un moment ou un autre, et ce moment était arrivé ce dit-il. Bref il se retourna afin de dire :

"Euh Déso'....!"

Il n'eût même pas le temps de finir sa phrase que le jeune se retourva à terre. Les yeux face au ciel. Il mit quelques secondes à comprendre ce qu'il venait de lui arriver. Il se releva et vit une magnifique jeune fille debout devant lui. Ikuto fût un peu décontenancé et de la rougeur commence à apparaître sur ces joues. Il s'empressa de dire en bafouillant :

"Euh.....Déso'...Désol...Désolé, excusez Moi mais je suis pré....pré...ssé."

Il se dépêcha de reprendre son chemin en courant regrettant tout de même de ne pas avoir pu regarder ce magnifique visage plus longtemps qu'il ne l'avait pu. Il repris ces esprits et continua sa course effréné a la recherche de l'inconnu. Sans même avoir remarqué que la jeune fille qu"il avait percuté avait son fameux collier dans les mains...

[HRP : Voila xD Désolé pour l'attente Et la jeune fille bien sûr c'est Maiya xD Une petite idée pour Toi dans ton post dis que Ikuto est repassé par devant Toi et que Tu l'as interpellé Voila xD]

PUUUTAAAAIIIIIN DE MERDE !

Fut la première chose que pensa Fûka en se réveillant. Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes d'être si vulgaire... Mais aujourd'hui était un jour spécial, le jour de l'anniversaire de Maiya, une vampire et SURTOUT une de ses meilleures amies. Fûka regarda son réveil : 10h30
Elle souffla : OUF ! Il lui restait encore du temps pour se préparer. Fu' n'était pas une pro du maquillage, elle préférait rester naturelle. Elle se doucha rapidement et mit néanmoins un peu de blush sur ses joues et souligna ses yeux, qui étaient soudainement devenus verts émeraude il y a quelques temps, de crayon noir. Le choix de sa tenue fut plus difficile :
Elle avait les choix entre une robe blanche à multiples rubans, volantes, comme elle aimait les robes, avec des fines manches qui s'évasaient au niveau des poignets.
Ou une jean moulant blanc accompagné d'un chemisier bleu marine à petits carreaux noirs.
Fûka décida de faire un effort : l'anniversaire d'une amie ne se fêtait pas tous les jours. Elle prit donc la petite robe. A ses oreilles qu'elle avait récemment percé, elle accrocha deux petites boucles d'oreilles en forme de gouttes d'eau. La jeune sorcière enfila des bas noirs et blancs et mis des converses blanches. Voila, une tenue originale, qui lui convenait. Peut-être paraissait-elle un peu bizarre mais, pour Fûka, c'était jolie et confortable et c'est tout ce qui comptait. Elle laissa ses cheveux bleus flotter dans le vent, comme à son habitude.
La jeune sorcière d'eau arriva aux pas de vent tout pile à l'heure : elle s'était perdue, comme à son habitude.
Elle poussa la porte et aperçu Maiya : elle était sublime. Autour d'elle, des gens discutaient er souriaient. Fûka inspira un grand coup, laissa son masque impassible derrière elle et se dirigea vers Maiya un grand sourire aux lèvres :

- Hey Maiya ! Bon anniversaire ! 16 ans, comme moi !

Elle lui tendit une boule de verre, translucide.

- Ton cadeau, tu verras ce soir.

Fûka se retourna ensuite et fit la bise à tous le monde.

Réveillée à l'aube, Akimito Fumei était encore enfoncée dans son lit, la couverture jusqu'aux oreilles, se demandant ce qu'elle allait pouvoir faire de sa journée. Ce n'était pas dans ses habitudes de se réveiller à neuf heures, non, seulement aujourd'hui, quelque chose l'avait poussée à se lever plus tôt. Elle bâilla à s'en décrocher la mâchoire, s'étirant comme une chatte. Devant elle, Kara, qui lui non plus n'était pas du matin, était assis sur une chaise, la tête entre les mains et l'air renfrogné. Depuis qu'il avait rencontré Hossela, il prenait toujours la même apparence. Celle d'un jeune homme, style rockeur, au long cheveux rouges, et dans cette robe~kimono qui lui allait si bien. Il jeta un regard réfrigérant sur Aki.
- J'peux savoir pou'quoi on s'réveille s'tôt ? dit-il en mâchant ses mots.
- Je me le demande moi-même, murmura la démone. Mais mon instant de démon me dit qu'il faut que je me bouge un peu le cul !
Elle s'assit sur son lit, se frottant les yeux et baillant, toujours. Kara se résigna à se lever à son tour, et traîna des pieds jusqu'à la fenêtre. La petite démone sauta sur ses deux pieds, et enfila la première robe qu'elle vit. C'était une tunique, en fait, faite d'un tissu rose pâle très doux, et léger. Voyant le mauvais temps qui se préparait à la fenêtre, elle passa également un gilet de laine. Ce serait suffisant, de toute façon, elle ne craignait pas vraiment le froid. Elle passa ses doigts dans ses cheveux, ne jugeant pas bon de se les brosser, et ouvrit la porte, invitant Kara à la rejoindre. Celui-ci se faufila dans son corps avec facilité.
Arrivée dehors, le démon et son hôte ressentirent soudainement le besoin de manger. Il devait être dix heures et demi, et ils n'avaient pas pris de petit déjeuner. Ils avaient beau ne pas être humain, ils ressentaient quand même les mêmes besoin. Même si Kara, lui, n'avait pas besoin de se restaurer pour continuer à vivre. Déçue, Aki marchait lentement, les yeux baissés vers le sol.
- Bah, finalement, mon instinct à du se tromper !
C'est alors qu'elle vit un attroupement inhabituel devant la porte du restaurant : "Les pas de vents". Une jeune fille très joli semblait être le centre de l'attention. Et cette jeune fille n'était pas inconnue à la démone ! Non, pas du tout ! L'avait-elle déjà croisée ? A...à...à l'hôpital, oui ! Cette jeune fille qui ne devait pas avoir plus de seize ans était une jeune mère ! La démone reconnut également Suki, avec qui elle avait parlé à l'infirmerie. Elle allait s'approcher du petit groupe, curieuse comme elle était, quand quelqu'un la bouscula, et passa rapidement près d'elle sans même la voir. Et cette personne n'était autre que Fûka, la sorcière d'eau qui était exceptionellement jolie et élégante, dans une grande robe à volants. N'oubliant pas l'aversion que la démone avait pour la sorcière, elle cria :
- HEY ! Nan mais vas-y Fûka, te gène pas, fait comme si j'étais pas là !
Mais celle-ci parlait déjà à quelqu'un d'autre.
- Hey Maiya ! Bon anniversaire ! 16 ans, comme moi !
Elle tendit quelque chose à la fille en question, puis fit la bise au petit groupe. MAIS OUI ! Voilà ce qu'avait crié l'instinct d'Aki > aujourd'hui était l'anniversaire de Maiya, jeune vampire récemment maman. Elle accourut jusqu'à elle, souriant pour une fois.
- Bonjour ! Bon anniversaire ! Tu te souviens de moi ? On a du se croiser à l'hosto, j'crois. Ah ! J'ai pas de cadeau ! Faut dire que je viens tout juste de me rappeler qu'il y avait un anniversaire aujourd'hui...Comment ça va ?

Meïko ignorait que ça journée n'allait pas être des plus facile. Elle failli s'étouffer quand elle vit arriver, peu après elle, une autre jeune fille plus âgée, mais au moins 6 fois plus élégante. Robe rouge, bijou, maquillage extra, elle était encore plus belle que Maiya. Elle avait de beaux cheveux noirs aux reflets légèrement bleus, ce qui en faisant une personne tout à fait charmante. Meïko eut le légère impression d'être en trop, avec ces filles si belles.

- Salut, moi c'est Suki. Tu es aussi une amie de Maiya, je suppose ? lui demanda t-elle avec courtoisie.

-Enchantée, Meïko Komasaki, répondit-elle doucement.

Elle aurait bien aimé en savoir plus, mais elle n'en n'eut pas l'occasion. Déjà une autre personne arrivait, invité lui aussi très certainement. Lui aussi plutôt grand élégant. C'était un défilé de mode ou quoi ? Il souhaita avec humour un bon anniversaire à Maiya, puis se tourna vers elle et Suki afin de leur faire la bise. Mon dieu, la bise ! Cela n'était jamais arrivé dans la vie de Meïko qu'un garçon (bon à part son oncle, mais ça ne compte pas...) lui fasse la bise ! Elle rougit comme une tomate trop mûre.
Hélas, pas le temps de tomber dans les pommes. Déjà, elle vit arriver un nouvel invité. Une silhouette très jolie aux cheveux bleus. Non, pas elle, pas ses cheveux bleus là. Meïko frémit, Meïko fit un pas en arrière. Mais il n'y avait pas de doute, c'était Fûka. Elles s'étaient déjà croisées de nombreuses fois, sans vraiment se remarquer, sauf une fois. Une nuit de pleine lune où Meïko avait sauvagement attaqué la jeune sorcière. Elle espéra de toutes ses forces qu'elle ne puisse pas la reconnaître, mais la peur reprit. En la revoyant, elle revit cette nuit là. Son cœur battait fort, elle ne savait que faire. Elle la regarda, elle était souriante et naïve, exactement comme la dernière fois. Elle lui fit la bise sans se soucier de rien, peut être sans la reconnaître. Meïko se détacha une seconde du groupe, elle les regarda, tous si beaux, si bien habillés, et qu'elle connaissait à peine. Mais que faisait-elle là ?
Et puis arriva Akimito Fumei. Aki', Meïko ne la détesta pas au contraire. Elle l'intriguait, surtout avec son pouvoir, qu'elle aurait bien aimer connaître. Meï la trouva plutôt souriante, contente d'être là. La jeune louve ne dit rien et se retira encore un peu du groupe, personne ne semblait la remarquer. Elle jeta un coup d'oeil furtif vers Maiya. Elle semblait heureuse, très heureuse d'être là. Alors Meïko soupira un grand coup pour prendre du courage. Au fond d'elle, elle se dit que si son amie était contente, il fallait faire un effort, ne serait ce que pour lui faire plaisir.
Et puis dans un avis général, tous entrèrent dans le restaurant, Meïko restant toujours un peu à l'écart du petit groupe de jeunes gens.

[Je fais un peu avancer l'action pour aller plus vite :/
Post vite fait >o<]

Dans le petit groupe, Aki reconnut Meïko, qui semblait essayer de partir. Mais non, elle se mettait juste à l'écart, ce qui n'était pas étonnant quand on la connaissait rien qu'un peu, de vue, ou de réputation. Le groupe, après avoir fait la causette un instant, se dirigea tranquillement vers la porte et entra dans le restaurant. Kara sortit du corps d'Aki, les paupières tombantes.
T'as pas dormi dans mon corps ?
Si mais jsuis toujours crevée. On est obligés d'aller à son anniv ?
Ouais.
Spas comme si j'avais le choix t'façon.
Exact.
Le démon et son hôte suivirent donc le mouvement. En tête, se trouvait Maiya, rayonnante de ses 16 ans, puis Aki fermait la route. Ils pénétrèrent dans une grande salle, plutôt bien décorée, et presque vide. Des serveurs les accueillirent avec de grands sourires, leur désignant plusieurs tables de la main. Le regard d'Aki se balada sur les grands menus accrochés au mur.
- Hmmm...faim...je veux...Des crèpes... murmura-t-elle.
Puis se tournant vivement vers Maiya et le groupe :
- Au fait...je m'incruste maiiis...tout le monde ne me connait pas, j'connais pas tout le monde et j'suis même pas invitée !

Ils formaient déjà un petit groupe imposant devant le restaurant ; Hikaru, le mec qui l'avait réconfortée lorsqu'elle était sur la plage était arrivé juste après Suki. Ensuite, une fille à la peu commune (il faut le dire) chevelure bleue suivie d'Akimito, l'adolescente assez étrange qu'elle avait rencontré à l'infirmerie s'étaient jointes à eux. Après que tout le monde ait un peu demandé des nouvelles de tout le monde, ils entrèrent dans le restaurant. Du coin de l'œil, Suki remarqua la dénommée Meïko qui semblait volontairement se mettre à l'écart... Enfin, elle devait avoir ses raisons. La salle où on les guida semblait avoir été décorée spécialement pour l'occasion. La neko observait ce qui l'entourait d'un œil admiratif. Mais elle reporta son attention sur Akimito qui avait prit la parole.

- Au fait... Je m'incruste maiiis... Tout le monde ne me connait pas, j'connais pas tout le monde et j'suis même pas invitée !

Suki laissa échapper un petit rire en l'entendant. Pas un rire moqueur, bien au contraire. Elle lui sourit de façon amicale et lui répondit de manière toute aussi amicale ;

- Justement, c'est l'occasion d'apprendre à mieux se connaître.

Suki, elle, connaissait la jeune Akimito, mais il est vrai qu'elle n'avait pas eu le temps de bien faire connaissance avec elle, aussi n'avaient-elles que très vaguement sympathisé, et cette journée leur permettrait sûrement à tous de créer de nouveaux liens, ou bien simplement d'en renforcer.

Tout le monde demanda des nouvelles de tout le monde. Fu' se sentit à l'aise : ils avaient l'air sympathique. De plus, elle n'avait pas envie de gâcher l'anniversaire de Maiya en restant à part.
Avant qu'ils entrent dans le restaurant, Fûka remarque la dénommée Meïko qui restait à l'écart. Cet chevelure rousse... Cela évoquait quelque chose chez la sorcière d'eau, mais quoi ?
Fûka secoua la tête, chassant la pensée débile qui lui était parvenue et entre dans le restaurant avec les autres. C'était magnifique. Fûka regarda les menus sur les murs, rien que l'évocation des plats la faisait saliver, lorsqu'elle entendit Akimito, qu'elle n'avait pas remarquer, murmurer :

- Hmmm...faim...je veux...Des crèpes..

- Avec plein de Nutella rajouta intérieurement Fûka.

Puis, elle entendit la démone dire au petit groupe :

- Au fait... Je m'incruste maiiis... Tout le monde ne me connait pas, j'connais pas tout le monde et j'suis même pas invitée !

Il y eu un petit blanc mais une neko, que Fûka avait déjà croisé dans la pension mais avec qui elle n'avait jamais parlé, répondit :

- Justement, c'est l'occasion d'apprendre à mieux se connaître.

Fûka acquiesça de la tête et se dirigea vers Meïko :

- D'ailleurs, on ne se serait pas déjà rencontrés ?

Il y eut deux nouvelles arrivantes après Hikaru, une fille au cheveux bleu et une brunette qu’il avait l’impression d’avoir déjà vu. Sans doute l’avait il déjà croiser à la pension…
Au final le petit groupe entra dans le restaurant. Hika avait plus ou moins détaillé tout le monde du regard comme pour imprimer le visage de ceux qu’il ne connaissait pas. Car il ne connaissait pas grand monde… Mais il avait bien envie de faire connaissance avec toutes ces personnes. Après tout si c’était des amies à Maiya, c’était forcément des gens sympas.
Le restaurant qu’avait choisi Maiya pour son anniversaire était un endroit que n’avait jamais fréquenté Hika, mais en entrant, il trouva ce lieu très accueillant et chaleureux, restait encore à savoir si la nourriture qu’on y servait était à la hauteur de la belle décoration de cette grande salle. Hikaru avait entendu beaucoup de bien de ce restaurant, c’était l’occasion de vérifier les différents dires qui courraient.
On les amena à une table. Hikaru s’installa et jeta un œil sur le menu qu’on venait de leur apporter. Étrangement il n’avait pas très faim, et devant cette carte il ne sut quoi choisir… Il posa son menu sur la table et demanda :

« Vous allez prendre quoi vous ? »

Une bonne odeur arriva alors jusqu’à leur table, Hikaru se mit à saliver. Ça sentait incontestablement bon, bien que la faim n’était pas au rendez-vous la gourmandise, elle, y était… En tout cas, une chose était sûre comme dessert il prendrait soit une énorme glace soit une crêpe pleine de Nutella et de chantilly …
Il ôta sa grosse veste noire qu’il étendit sur le dossier de sa chaise. Mais comparé à la plupart des invités, il était habillé comme un vrai plouc, mais ça ne le gênait pas tellement, au contraire ça l’amusait, allez savoir pourquoi, de toute façon Hikaru est toujours amusé par n’importe quoi… Et puis de toute façon il allait pas se ramener à un anniversaire en costard cravate, déjà parce qu’il en avait pas et ensuite parce qu’il aimait pas porter ce genre de chose…
Une serveuse arriva déjà pour prendre leur commande… Hika laissa tout le monde passer commande écoutant les choix des différents personnes, défois que quelque chose lui fasse envie car il ne s’était pas décidé sur un plat et était sans doute le seul imbécile à ne pas y voir réfléchit plus tôt…

[on avance, on avance...]