C'était un soir d'automne comme les autres pour Liin. Et oui pour Liin. Mais pas pour tout ceux qui l'entouraient. En effet nous étions le 31 octobre. Le fameux 31 octobre. Et le 31 octobre, comme vous le savez c'est la fameuse fête des morts. Ou plus communément et commercialement appelée Halloween. C'était un jour ou tout le monde se déguisait en créatures hideuses. Liin lui comme vous le savez bien, n'était pas vraiment du genre fêtard. Du coup il était venu quand même mais c'était l'une des rares personne à ne pas s'être déguisé en créature. Ce n'était pas du tout le fait que le jeune homme pensait qu'il était hideux au contraire il savait qu'il avait un certain charme. C'était plus le fait que ce genre de fait était illogique et que sa l'ennuyait... Comment pouvait-on fêter un mort ? Allez leur demander. Enfin bon Liin savait que certaines personne aimaient cette fête puisque sa leur laissait l'occasion de pouvoir s'amuser entre elles. Ou même de faire de nouvelles rencontres. Mais ce n'était pas pour cela que Liin était venu. Il était venu ici juste pour voir à quoi pouvait bien ressembler une fête ici. Et finalement c'était bien ce qu'il pensait. C'était un énorme amas de gens depuis lequel s'échappait une énorme brouhahahaha. Qui avait d'ailleurs commencé à agacer Liin. Il ne pouvait plus retourner en arrière. Et oui l'énorme foule continuant d'affluer dans la grande salle du bal le poussait encore et toujours. Il finit par se frayer un chemin jusqu'aux fenêtres parmi tout ce monde. Chaque type de créature était présent ici pour festoyer. En commençant par le vampire jusqu'au loup-garou. En passant par les humains, les démons, les nekos...Et encore pleins de créatures. Ils étaient tous déguisés en sorte de Frankenstein ou Dracula. Passant aussi par des momies ou des fantômes.

Bref le jeune homme fini par arriver vers la fenêtre dans l'intention de sortir prendre un peu d'air frais. Mais il fut vide déçu. En effet en approchant de la fenêtre. Il remarqua qu'il ne pouvait pas y accéder afin de l'ouvrir. Devant cette fenêtre se trouvait des tables avec des nappes blanches sur lesquelles étaient posées différents type de mets et friandises. En commençant par de simple bonbons, et allant jusqu'au rouleau de réglisse. En passant par les chewings gums et autres sucettes. C'était le paradis pour n'importe quel enfant. N'importe quel personne de la pension à vrai dire. N'importe qui sauf Liin. Et oui le garçon n'aimait pas les sucreries. Pourquoi ? Il n'en savait rien. Peut-être était ce du à son étrange pouvoir. Ce n'était qu'une supposition.

Il poussa un petit soupir et décida de se diriger vers l'autre rangée de fenêtres qui se trouvaient sur la droite de la grande pièce. Heureusement qu'elles n'étaient pas loin. Il se fraya donc un chemin dans l'immense foule jouant de ces coudes. Poussa par-ci et par-là. Il ne s'excusait même pas. Vous trouverez cela surement impoli de sa part. Mais en fait il ne pouvait pas faire autrement. L'énorme brouhahaha couvrait pratiquement toutes petites paroles. Du coup il préférais conserver sa voix ou lieu de la perdre en criant.

Bref au bout de dix bonnes et longues minutes de souffrances, il finit par arriver près de la fenêtre. Cette dernière était déjà ouverte. Il regarda à l'extérieur et remarqua plusieurs couples d'amoureux. Il allait surement faire tache en allant au dehors mais bon il avait besoin de prendre l'air. Il sorti donc de la pièce. Et l'air frais du soir vint frapper son visage. Il poussa un soupir de soulagement. Et alla s'adosser contre les bords du balcon. Il se mit à regarder les étoiles en pensant à rien. Il s'en irait surement quand il en aurait marre...

Un souffle d'air frais balaya ces cheveux, en même temps que Meïko vit les branches des arbres se plier. A la fenêtre de sa chambre, la jeune rousse regardait le paysage, perdue dans ses pensée. La nuit commençait à tomber, mais elle pouvait être tranquille car elle s'était transformée la nuit dernière, et ne risquait donc rien. Ses colocataires, elle ignorait où elles étaient, mais les fêtes d'Halloween avait sûrement dut les faire sortir. C'est vrai que l'on était le 31 octobre... pour Meïko ce jour ne signifiait rien de particulier, à part peut être une fête commerciale où les enfants s'amusaient à être des monstres. Quel intérêt de se déguiser en monstre, alors qu'elle en était déjà un ? Quel plaisir pouvait-on avoir à faire peur, alors que Meïko était déjà effrayante ? Vraiment, elle ne comprenait pas.
Elle avait donc décidé, vous l'aurez compris, de rester chez elle cette nuit, à regarder un bon film (il y a la télé dans les chambres) et à se reposer. Mais une conversation la fit plus ou moins changer d'avis. Deux jeunes filles d'une douzaine d'années arpentaient les sentiers des jardins, juste au dessous de la fenêtre de Meïko. Elles portaient des costumes ridicules, d'un genre de vampire un peu sexy, avec beaucoup trop de maquillage. N'étant pas très haute, Meïko n'eut qu'à tendre l'oreille pour écouter sans problème leur conversation.

-Tu crois que Koshiro va m'inviter à danser ? J'ai trop hâte d'être à ce bal d'halloween !
-Moi pareil. C'est une super bonne idée de l'avoir organiser, on va s'éclater !

Et elles repartirent en riant bêtement. Meïko soupira... C'est vrai qu'il y avait un bal ce soir, le bal d'Halloween. Pourquoi ne pas y faire un tour après tout ? Ne serait ce que pour sortir un peu, se changer les idées. La nuit n'étant pas vraiment une bonne chose pour Meïko, pourquoi ne pas changer ses habitudes ? Elle avait justement reçue de sa mère une petite robe noire encore jamais portée. Bien sûr, ce n'était pas un déguisement d'Halloween, mais cela avait peu d'importance pour elle. Elle comptais simplement ce promener autour du bâtiment.
Elle enfila donc cette fameuse robe, des collants foncés, de petites chaussures et une écharpe rouge foncée. Il ne faisait pas si froid, pas besoin de mettre plus. (Sans l'écharpe, ici

Elle atteint vite la grande salle de bal, on ne pouvait pas la rater, rien qu'à la musique et aux cris qui s'y échappaient. Une minute, Meïko se dit qu'elle allait peut être entré. Et puis finalement, elle se ravisa en voyant sortir des gamins surexcités, les bras remplis de bonbons. Elle contourna un peu le bâtiment, jeta un coup d'œil par une des fenêtres. Il y avait une vraie foule là dedans ! Comment ses gens pouvaient-ils respirer ? Meïko fut bien contente de rester en dehors de tout ça, mais un peu déçue. Dehors, il n'y avait presque que des couples enlacés tendrement au pied des grands arbres sombres. Meïko regarda le ciel, il était magnifique, parsemé d'étoiles. C'était romantique... et tous ces gens amoureux avaient bien de la chance. Meïko aussi était amoureuse, mais elle n'en était pas vraiment sûr. Un garçon à peine rencontré lui avait terriblement plut, après qu'il l'ai porté et aidé. Elle s'en souvenait bien, même si c'était il y a quelques semaines. Ses cheveux en batailles, son regard discret voir timide, qui regardait les étoiles... qui regardait les étoiles ? Non impossible, ça ne pouvait pas être lui !
La jeune fille crut hallucinée. Devant elle, adossé à un arbre se trouvait le fameux garçon. Il était toujours aussi beau, avait toujours cet air poétique qui finalement, la faisait craquer. Mais que faisait-il là ? Sous l'effet de la surprise, elle poussa un petit cri, puis se tint la bouche. Les yeux écarquillés, elle regardait Liin Aho. celui auquel elle n'avait pas cessé de pensée, après leur étrange rencontre.

-Liin... ? souffla t-elle doucement, mais peut-être suffisamment pour que cela s'entende.

Finalement Liin c'était vite lassé de cet endroit. La musique redondante, l'atmosphère silencieuse et pesante de ce balcon. Le ciel était d'un noir éclaircit laissant paraître les étoiles. Il ne faisait pas froid. C'était rare surtout en cette saison. L'automne était réputée pour ses nuages gris, son vent violent frais frappant les visages et faisant tomber les feuilles des arbres sous son passage. Mais malgré cela il faisait bon. Oui même très bon pour un jour d'automne.

Liin poussa un sourire et se redressa commençant à marcher vers la grande fenêtre ouverte de la salle de bal. Un énorme brouhahaha continuait de s'échapper de celle-ci. Le garçon aurait bien aimé éviter de passer par là mais il ne pouvait pas. A moins bien sûr qu'il ne saute du balcon. Mais ce n'était vraiment pas son genre d'attirer l'attention sur lui. Au contraire il préférait se fondre dans la masse et ne pas se faire remarquer. Même si il se faisait déjà remarquer rien que par le fait qu'il porte les même vêtements qu'il ne porte d'habitude. Alors qu'il devrait être déguisé. Plusieurs personnes le regardait étrangement. Certaines le trouvait audacieux, d'autres le trouvaient nul. Tout cela parce qu'il n'était pas déguisé. Mais à quoi bon se déguiser ? Si ce n'est avoir l'air idiot. C'était bon pour les gosses. Et Liin n'était plus un gosse. Enfin du moins c'est ce qu'il pensait lui. Bien sûr qu'il savait que les gens se déguisaient la plupart pour pouvoir s'éclater avec des amis. Mais lui n'en avait pas. Alors à quoi bon qu'il se déguise ?...

C'est sous cet amas de questions et de réponses que le jeune homme avait traversé la salle sous le regard de la foule de personne déguisée en momies, en vampire, en fantôme, en sorcières.... D'ailleurs si Liin avait du se déguiser il ne sait pas du tout en quoi il l'aurait fait. Aucune des créatures d'halloween ne l'intéressait. Il dévala les escaliers et remarqua qu'en fait le balcon n'était pas vraiment le seul endroit réservé au couples. Ces derniers qui avaient l'habitude de se cacher le long des couloirs derrières les piliers qui soutenaient la pension. C'était pour une fois mis en plein dans les escaliers ne craignant plus le regard des autres. Liin lui s'en foutait un peu tout ce qui l'intéressait c'était se se retrouver dehors et respirer l'air frais. Il se dit qu'il allait faire un petit tour et qu'en suite il remontrait se coucher dans son dortoir.

Il arriva donc dans l'immense hall décoré pour l'occasion du bal. Des sortes de chauves-souris en carton pendaient du ciel. Du coton blanc était répandu sur les murs en guise de toiles d'araignées. Cela faisait plutôt réaliste pour de simple objets utilisés en guise de décoration. C'était plutôt ingénieux. M'enfin bon c'était sans plus pour Liin. Il traversa donc le grand hall plutôt vide comparé à d'habitude. La plupart des gens se trouvaient à la salle de bal normal...

Il franchit les grandes portes de la pension ouvertes pour cette occasion. Une petite brise fraîche vint frapper son visage. Mais elle n'était pas du tout désagréable au contraire. Cette brise faisait du bien. Elle changeait de l'atmosphère chaude et pesante de la salle de balle. Liin se demandait comment les gens pouvaient rester dans une pièce aussi étouffante. M'enfin bon il faisait ce qu'ils veulent après tout.

Liin se mit à marcher donc dans le petit sentier en béton taillé au milieu des herbes de la cour de la pension. Sa route était éclairée par les différents lampadaires. Autour de lui se trouvait encore une fois des couples... Des couples encore et toujours. Liin en avait marre d'en voir tant. Il finit par laisser tomber sa petite promenade et s'adossa contre un arbre fermant un moment les yeux et se rappelant le magnifique visage de cette fille qu'il avait rencontré une fois.

Une bien jolie fille. Tellement jolie que Liin en avait perdu la tête. Quelle idée de l'avoir portée... Pour une fois il fallait qu'il avoue que cet être rationnel qu'il avait agit stupidement à ce moment. Il était sur que cette fille en était la cause. Ces derniers à ces heures perdues Liin n'arrêtait de penser à elle. Meïko Komasaki. Ce nom qu'elle avait prononcé ne quittait plus la tête du jeune homme. Si bien qu'il resta les yeux fermés et ne remarqua qu'une personne s'approchait de lui. Il ouvrit subitement les yeux en entendant :

"-Liin... ?"

Le jeune homme n'en revenait pas. La jeune fille à qui il était en train de penser était debout devant lui. Vêtue d'une magnifique robe bleue. Il ne put contenir un certain rougissement. Son cœur commença à s'emballer rien que par le fait qu'elle se trouve en face de lui. Il essaya de se calmer un peu. Il ne fallait pas que les idioties qu'il avait l'autre fois ne se reproduisent. Comme d'habitude il ne put s'empêcher de ce contenter du minimum et dit :

"Tiens, bonsoir."

Il eut un petit pincement au cœur en disant cela. Selon ce dernier il aurait du en dire plus. Oui beaucoup plus. Et sur un ton moins surpris. En effet sa voix n'avait pas réussi à contenir sa surprise. D'où la présence du "Tiens" dans la phrase. Il espérait juste que la jeune fille n'allait pas mal le prendre. Cela s'annonçait déjà difficile dès le début...

(Excuse moi pour le coup de l'arbre hein @-@
Je sais vraiment pas pourquoi j'ai imaginé ça ! Pourtant j'ai relu deux trois fois ton RP mais ... u-u)

La surprise de Meïko sembla être partagée par Liin. Il ouvrit les yeux, qu'il posa sur elle.

"Tiens, bonsoir" lui dit-il.

Mais son ton était trop neutre, trop effacé. Meïko eut comme la légère impression que Liin lui en voulait pour quelque chose, ou ne l'aimait pas. Elle chercha en une seconde dans sa tête toutes les raisons pour lesquelles ... Mais non enfin, c'était ridicule ! Il fallait que Meïko arrête de se prendre la tête ainsi, c'était un simple 'bonsoir' !
Elle lui sourit simplement, et le salua en retour, comme il était normal de faire dans ces cas là.

-Bonsoir, dit-elle doucement.

Et c'était tout ? Meïko aurait très bien put poursuivre sa route comme ça, sans rien ajouter d'autre. Comme une simple rencontre que l'on croise de nouveau. Oui, la jeune fille aurait put tourner les talons, et continuer seule dans cette fête, elle aurait put rentrer chez elle, s'effondrer dans son lit, et pleurer toute la nuit en regrettant de ne pas avoir dit plus, alors que cela faisait des semaines qu'elle espérait le revoir. Elle aurait put, mais malgré une hésitation, elle ne l'a pas fait.
Elle a sourit à Liin, et s'est assise à ses côtés, près de cet arbre. Les jambes un peu sur le côté, comme une sirène des contes de fées, parce que ce soir, Meïko eut soudain envie d'être belle et gracieuse. Et c'était un sentiment, que, jusqu'à présent, elle n'avait pas tellement ressentie. Elle regarda Liin. Il était toujours le même; ses cheveux châtains en bataille, cet air à la fois adulte et sévère, mais aussi penseur et rêveur, ses épaules musclées qui avaient serrées Meïko ... Il n'était pas le plus beau c'est vrai, mais il était tellement plus que beau ... S'il y avait bien une chose dont Meïko était presque sûre, c'est que son coeur battait, et qu'elle l'aimait.
Et puis, sortie de ces quelques rêveries, elle se décida à engager un peu plus la conversation. Elle s'était assise près de lui, elle ne pouvait pas rester silencieuse !

-Alors vous aussi, vous ... traîner dans cette fête ? articula t-elle après s'être raclée la gorge.

Elle rougit un peu, comme à son habitude, tout en ayant envie de se frapper ses joues et de leur dirent 'Arrêtez un peu de rougir, j'ai rien dit de gênant, c'est une phrase normale, c'est une phrase normale !'

(C'est pas grave )

Liin ne pouvait vraiment pas s'empêcher de la regarder et surtout de rougir un petit peu. Elle tellement magnifique dans cette robe bleue. Ces cheveux de couleur châtains (? XD) lisses qui descendaient tel une cascade sur sa jolie robe bleue. C'était l'une des rares filles qui s'était bien habillée pour cette fête. Liin en avait vu d'autres. Mais toutes celles qu'il avait vue étaient pour la plupart des couples. Elles devaient sûrement s'être bien habillée pour leur amoureux.

En parlant d'amoureux...Soudain une idée traversa l'esprit du jeune homme. Et si cette jeune fille avait quelqu'un dans sa vie... Son cœur commença à battre de plus en plus fort. Et oui si elle s'était habillée de cette façon c'était bien parce qu'elle l'avait fait pour paraitre ravissante à quelqu'un. Et ce quelqu'un ne pouvait pas être Liin. C'est impossible elle ne connaissait rien de lui mis à part son nom. Il se pouvait aussi très bien que la jeune fille ait eu envie de s'habiller ainsi. Après tout il ne la connaissait pas vraiment... Cette dernière idée fit ralentir un peu son cœur. Et il espérait d'ailleurs de tout cœur qu'elle soit vraie. Il se rattacha à elle dans sa tête mais sil il ne pouvait taire l'autre. De toute façon il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir lui poser la question... Mais Liin détestait poser des questions au gens il n'était pas vraiment curieux. Puis les questions engendraient pour la plupart une conversation. Une chose que Liin n'aimait pas. Mais pour elle il était bien capable d'en faire abstraction...

Il se dit qu'il lui poserais cette question au bon moment. Pour le moment d'ailleurs il se contentait de la regarder. Au départ quand il l'entendit dire un simple "bonsoir", il pris peur. Il se dit qu'elle pouvait très bien s'arrêter là et continuer son chemin. Laissant ainsi notre jeune homme seul et plein de pensées pour elle. Mais elle s'assis tout simplement à côté de lui en souriant et dit :

"-Alors vous aussi, vous ... traîner dans cette fête ?"

D'un coup le coeur du jeune homme se remis à battre fort. Il se dit qu'il ne devait pas s'emballer juste pour une simple question. Mais la voix douce de la jeune fille avait raison de lui et ne l'arrêta pas. Son instinct lui recommença à jouer des tours et il ne put s'empêcher de lui répondre immédiatement :

"Tutoyez moi sa sera plus simple. Oui on peut dire sa comme sa."

Encore une fois il s'était contenté du stricte minimum comme à son habitude. Mais si cela continuait la jeune fille le prendrait mal et finirais par l'abandonner. Ce qu'il ne voulait surtout pas. Cela faisait plusieurs semaines que Meïko rongeait ces pensées. Il ne pouvait s'empêcher de penser à elle chaque jour, chaque instant, chaque minutes. Ce posant des tas de questions sur sa personne. Et à présent il avait enfin l'occasion d'avoir la réponse à toute ces questions... Et comme un idiot il se contentait de faire comme d'habitude. Il se ressaisit un peu moralement et poursuivi déterminé à converser avec elle, une chose qu'il déteste faire, mais pour elle sa lui était égal...

"Enfin je veut plutôt dire que j'avais envie de prendre un petit peu l'air. Et vous ?"

C'était aussi court que sa phrase d'avant mais il en était bien plus fier. Pour une fois il essayait d'embrayer sur une conversation. Alors que d'habitude il évitait cela. Il en était sur et certain il était bel et bien amoureux d'elle. Au point qu'il ferait n'importe quoi pour gagner son cœur...

Lorsque Meïko s'était tranquillement assise auprès de Liin Aho, un doute, une peur l'avait soudain traversé. Et si il se reculait subitement ? Et s'il il n'appréciait pas qu'elle fasse ce mouvement de rapprochement évident ? Cette idée l'avait un peu choquée, mais elle eu peur que Liin ne soit pas du genre 'contact'. Elle fut donc ravie lorsqu'elle constata qu'il ne bougeait pas, qu'il restait naturel. Elle se mit même à sourire bêtement, heureuse de pouvoir être simplement assise à ses côtés. Elle n'avait jamais été aussi souriante avec lui.
Il répondit à sa question presque immédiatement, sans gêne. C'était plutôt un progrès entre eux deux. Meïko imagina presque qu'ils pourraient se parler normalement.
Et puis Liin lui demanda de le tutoyer. Sa tête acquiesça automatiquement sans qu'elle puisse la contrôler. Elle attendait ce moment depuis très longtemps, deux adolescents qui se vouvoyaient, elle trouvait cela impersonnel. Poli, certes, mais impersonnel. Meïko semblait rêver, il lui avait proposé de le tutoyer. Il l'appréciait, oui, il devait l'apprécier ! Il ne s'était même pas écarter, il n'y avait aucun doute !

Meïko sentait son cœur battre. Elle voulut parler, voulut savoir ce que ça faisait de parler à Liin en le tutoyant, mais soudain, il prit la parole. Elle fut d'abord très surprise de le voir prendre cette initiative, mais elle en fut très heureuse.

"Oui on peut dire ça comme ça... Enfin je veut plutôt dire que j'avais envie de prendre un petit peu l'air. Et vous ?

Dans un premier temps, Meïko lui sourit simplement. Elle semblait se noyer dans le bleu (C'est bien ça hein ?) de ses yeux, et cela la déconcentrait. Elle passa doucement la main dans ses cheveux, en rabattant une mèche derrière ses oreilles, mais celle ci revint automatiquement à sa place. Le geste était trop doux pour caler correctement les cheveux roux.

-Moi plutôt... de prendre l'air, dit-elle avec lenteur. Mais vo... tu sais...

Elle hésita subitement. Elle aurait aimé faire remarquer à Liin une petite chose, mais c'était peut être assez mal placé. Est ce que ça lui ferait vraiment plaisir si elle le lui disait ? Si elle lui faisait part de cette constatation qu'elle avait faite ?
Et puis, plus rouge que jamais, elle finit sa phase, les yeux au sol, elle se lança.

-On est pas très bavard tous les deux, non ? On est pas obligé de... de... de se parler ! Enfin je veux dire, ça me fait déjà plaisir d'être avec toi... Enfin, vis à vis du faite que tu m'as bien aidé la dernière fois, bien sûr !

En prononçant ces dernières phrases, elle eu une furieuse envie de partir en courant et de se jeter dans un fleuve. Elle maudissait l'amour de lui faire perdre ainsi tous ses moyens, et de la mettre dans des états pareils. Meïko lui avait presque fait une déclaration !

"Mais pourquoi est ce qu'il faut que je passe pour une cruche à ce point !" Je m'invente n'importe quoi, c'est pas parce qu'il m'a demandé de le tutoyer qu'il m'aime bien ! Enfin si peut être ! Mais noooon..."

Liin aimait bien cet instant. Avoir Meïko près de lui. Rien que pour lui. Se noyer dans sa beauté. Il serait resté à la regarder toute sa vie si il le fallait. Mais bon ce n'était pas possible et de plus la jeune fille n'apprécierait pas vraiment... Pourquoi ? Tout simplement parce que deux jeunes gens face à face qui se regardent, c'était un peu beaucoup ennuyant pour les deux et étrange pour ceux qui les regardaient. Mais Liin n'en avait que faire de ceux qui le regardait. Mais au contraire il accordait beaucoup d'importance à la jeune fille. Et il ne voulait surtout pas qu'elle se sente mal à l'aise en sa présence et se lève puis s'en aille. Sa lui briserait en quelque sorte le cœur. Voila pourquoi il se sentait obligé de fournir un petit effort pour une chose qu'il n'aimait pas vraiment...

Ces pensées furent aussi tôt traduites par les paroles de la jeune fille elle même. En effet après avoir répondu la même chose que le jeune homme à la question qu'il lui avait retourné elle avait poursuivi en hésitant un peu :

"-On est pas très bavard tous les deux, non ? On est pas obligé de... de... de se parler ! Enfin je veux dire, ça me fait déjà plaisir d'être avec toi... Enfin, vis à vis du faite que tu m'as bien aidé la dernière fois, bien sûr !"

C'était un peu confus et bordélique se dit le jeune homme. Elle n'avait pas l'air très à l'aise. Mais revenons un peu dans cette phrase pour y mettre de l'ordre se dit Liin. Après tout si il répondait à côté de la plaque cela passerait plutôt mal... Elle avait dit qu'il n'étaient pas très bavards tout les deux. Ce qui était vrai. Ensuite elle avait eu une grosse hésitation sur le "de" qui donnait l'impression au jeune homme qu'elle était mal à l'aise. D'ailleurs sa phrase traduisait cela. Ils étaient pas obligé de parler ? Non sa c'était faux. Certes ce n'était pas une obligation que quelqu'un de l'extérieur allait sanctionner. Mais Liin se sentait obligé de lui parler. Oui de lui parler pour tenir mieux la connaitre. Mais surtout pour pas qu'elle parte. Le jeune homme appréciait beaucoup sa présence et cela était rare qu'il apprécie autant la présence d'une autre personne que la "solitude"... Non c'était a la fois vrai et faux mais le jeune homme préféra ne rien dire et passa à la suite de la phrase qui...

Qui fit bondir son cœur dans sa poitrine. Ces joues prirent une petite teinte rougeâtre. Elle venait de dire que cela lui faisait plaisir d'être en compagnie de lui. En somme qu'elle l'aimait bien ! Le jeune homme n'en revenait pas. Il pensait qu'elle le trouvait bizarre et silencieux comme les autres. Qu'elle était venue le voir juste comme sa par pur ennui. Mais non elle l'avait bel et bien vu et était venue à lui parce qu'elle l'aimait bien. Enfin le jeune homme fut un peu amené à redescendre de ces rêves lorsqu'il repensa à la fin de la phrase que la jeune fille avait ajoutée précipitamment. Juste pour l'aide qu'il lui avait apporté la dernière fois...

Le jeune homme fut un peu déçu. Donc il poussa un soupir. Mais il se dit qu'il ne pouvait en vouloir qu'à lui-même. Après tout il n'était pas vraiment bavard... En parlant de sa il serait peut-être temps de répondre à la jeune fille. Cette dernière semblait gênée par les mots qu'elle venait de prononcer. Il fallait donc qu'il la rassure... Il dit donc ce qui lui paru le plus rassurant :

"C'est vrai désolé si je ne suis pas très bavard mais bon c'est ma nature... Puis ne vous inquiétez je vous apprécie tout autant aussi. Et qui sait que cela est rare chez moi d'apprécier autant une personne..."

Voilà la conversation était lancée. Mais Liin n'était pas vraiment satisfait de ces paroles... Il venait de tourner le sujet autour de lui. Il n'aimait pas parler de lui. Mais bon il regarda à nouveau le beau visage a la fois doux et frappant de la jeune fille et se dit qu'il fallait bien qu'il fasse des efforts. Pour Elle...

[Excuse moi de ce retard. je suis désolée : ( ]

La réponse gênante de Meïko introduit un petit silence entre les deux jeunes gens. La jeune rouquine eut l'impression que Liin avait du mal à digérer cette phrase, qu'il semblait y réfléchir. Elle avait vraiment été trop maladroite, et se dégoûtait d'être aussi bête. Elle s'en voulait surtout d'avoir ajouté ces derniers mots "Enfin, vis à vis du faite que tu m'as bien aidé la dernière fois, bien sûr !" ... Non, c'était faux, Meïko était bien avec Liin, et ça n'avait rien avoir avec de la reconnaissance. Qu'allait-il penser à présent ? Elle avait dit ça pour ne pas faire une phrase trop ambigüe, qui montrait clairement ces sentiments, c'était trop provocateur à son goût. Mais finalement après réflexion, elle aurait préféré éviter ce ... mensonge.
Et puis, elle remarqua que les joues de Liin devinrent légèrement rouges. C'était la première fois qu'elle voyait ça chez lui, et cela la perturba un peu, mais elle trouva cela si beau. C'était très léger sur ses joues, mais c'était beau. Cela s'accordait avec son teint, avec la forme de son visage. Oh rougit encore Liin, rougit pour moi !

"C'est vrai désolé si je ne suis pas très bavard mais bon c'est ma nature... Puis ne vous inquiétez je vous apprécie tout autant aussi..."

Mais pourquoi Liin s'entêtait t-il à la vouvoyer ? Elle n'osait pas lui dire ce détail. La phrase aurait été trop bizarre ... mais comment lui faire comprendre que c'était assez déplacé ? Et ...

"Et qui sait que cela est rare chez moi d'apprécier autant une personne..."

Meïko eut comme un choc, que cela la poussa de ses pensées. D'un coup, il lui sembla qu'elle s'envolait, que son cœur s'élevait très vite, très haut, jusqu'au nuage. Elle n'était pourtant sous l'emprise d'aucune drogue, mais ce sentiment était tellement inexplicable. Il n'y avait pas de mots pour dire ce qu'elle pouvait ressentir. Ce sentiment, lorsque la personne qu'on aime vous avoue que c'est réciproque. Ou presque. Mais Meïko avait comme une intuition, comme si Liin venait clairement de lui dire qu'il l'aimait. Bien sûr, ce n'était pas le cas, mais elle avait l'impression de l'avoir attendu depuis des années (En réalité, ça ne faisait qu'une poignée de minutes...).
Alors elle lui sourit, leva sa tête vers lui. Elle ne put rien dire, les mots ne sortaient pas de sa bouche. Mais elle se sentit soudain si confiante, que son corps avança tout seul. Elle se rapprocha, se rapprocha encore de Liin. Elle levait tant la tête la tête vers lui qu'elle aurait put l'embrasser, mais ce n'était pas son intention. Elle effleurait son corps, sa robe bleue touchait son pantalon.

"M... merci..." glissa t-elle.

C'est dans un moment de pause, yeux dans les yeux, que l'on entendit une faible voix surgir de l'enceinte de la salle des fêtes, à quelques mètres dans leur dos. Jusque là, les rires et la musique avaient été très estompés par la distance, mais pourtant cette voix s'entendit très nettement parmi le silence et le bruissement des feuilles. C'était la voix d'un homme, eu bout d'un micro. C'était une voix langoureuse, puissante et à la fois douce. Et Meïko y prêta attention, sans raison particulière. Mais elle entendit, et son cerveau sembla se brouiller.

"Avis à tous les amoureux... Mesdemoiselles, messieurs, voici l'heure du slow langoureux... Je vous propose une musique de Norah Jones... "Turn me on" ... "



[Écoute la sur youtube si tu la connais pas ]

Liin ne s'attendait pas vraiment à cela. Non il ne s'attendait pas à ce que la jeune fille réagisse comme cela. Mais à quoi s'attendait-il ? Oh tout simplement une conversation tournant autour de sa personne. C'est-à-dire des questions du style : d'où vient-il ?, depuis quand est-il là ?... Son histoire jusqu'ici quoi. Depuis sa naissance jusqu'à ce jour fatidique ou il se retrouve avec elle. Il n'aimait pas parler de lui. Pourquoi ? Il ne le savait pas. C'était dans sa nature d'être pas très bavard après tout. Mais pour une fois il était mitigé. D'habitude une personne lui posant ce type de questions il n'y aurait pas répondu et ce serait levé pour continuer sa route. Mais là ce n'était "une personne quelconque" pour lui. C'était Meïko. Ou Meïko, celle qui faisait tant s'emballer les battements de son cœur, celle qui donnait cette teinte rougeâtre au visage qui restait la plupart du temps de marbre du jeune homme. Mais qu'est ce que sa voulait dire que ce soit elle ? Oh rien tout simplement qu'il avait une irrésistible envie de lui dire tout cela. Bizarre. Surtout venant de Liin. Mais bon il ne pouvait pas l'expliquer. Mais il avait sa petite idée la dessus. C'était sûrement ce sentiment qu'il avait ressenti lors de leur première rencontre... Oui c'était similaire mais cette fois il semblait plus puissant. Comme si le fait de la voir dans cette magnifique robe, de voir son doux visage si beau sous la lumière du lampadaire au milieu de cette cour ou le seul bruit était celui du vent, qui étouffait le lointain brouhaha de la salle de bal... Sa lui donnait une plus grande envie... Mais une envie de quoi ? Il n'en savait trop rien...

Bref eh oui il ne s'attendait pas à la réaction de la jeune fille. La ou une personne normale lui aurait posée des tonnes de questions. Elle avait simplement dit un "merci...". Mais ce "merci" était largement suffisant pour notre jeune homme. Cette voix douce et enivrante, même si elle ne prononçait qu'un seul mot, faisait un drôle d'effet sur Liin. En effet sa le laissait bouche bée. Cette voix était tellement bien accordée avec ce visage si merveilleux... Cette jeune fille dégageait un charme au quel Liin ne pouvait rester indifférent... D'ailleurs la couleur rougeâtre de ces joues traduisait un peu cet aspect là. Pourtant il essayait de paraitre le plus naturel possible mais devant tant de beauté il ne pouvait que craquer... Oui craquer. Mais que veut dire ce mot exactement pour Liin ? Et ce n'est pas "craquer" dans le sens ou le jeune homme ne peut plus se retenir et va lui sauter dessus... Non sa serait trop impoli et trop pas Liin. Non c'était juste perdre tout ces moyens. Et oui le jeune homme froid et distant qui se contente du minimum d'habitude et qui fait tout pour ne rien laisser paraître sur son visage, et bien là il ne peut s'empêcher de rougir et d'essayer de faire le plus de conversation possible. Non pas par rapport à la remarque de la jeune fille mais juste par respect envers elle et envers ces propres sentiments. Et oui quand on apprécie une personne on essaye de lui dire le plus de choses possibles. Et c'est ce que Liin se devait de faire selon lui. Mais vu sa nature c'était plutôt difficile surtout que la jeune fille semblait aussi bavarde que lui. Mais bon vu la beauté dont elle faisait preuve il ne pouvait pas lui en vouloir.

En parlant d'elle, elle fit un geste plutôt étrange au moment ou elle lui avait dit "merci". Elle c'était approchée de lui. Si bien approchée elle aurait pu effleurer ces lèvres contre celles de Liin. Voilà pourquoi les joues de notre cher jeune homme étaient si rouges... Il aurait dit qu'à ce moment là son cœur avait cessé de battre ou presque. Elle c'était rapprochée doucement de plus en plus. A un moment l'idée du baiser avait traversé la tête de Liin, mais bon il était vite revenu vite sur terre en voyant que la jeune fille poursuivit sa route jusqu'à son oreille. Il avait senti un peu de déception en lui mais il avait vite chassé ce sentiment après tout pourquoi l'embrasserait-elle alors qu'elle ne le connais même pas ? Pour une fois, et qui sait que cela est rare, Liin c'était senti un peu stupide.

Enfin bref au moment ou il avait finit cette phrase une énorme voit retentit dans la cour. Elle semblait parvenir de la salle de bal. Cette voix venait d'annoncer un slow. Un slow pour les amoureux... Le cœur de Liin s'emballa tout d'un coup. Il se retourna de nouveau et regarda Meïko les joues toujours rouges. Et lui fit la proposition qui venait de frapper son esprit sans même y réfléchir avant. Il lui demanda donc :[/color]

"M'accorderiez-vous cette danse ?"

[b]Il lui tendit ensuite la main tel une machine. Il semblait que son cerveau venait de se déconnecter laissant place qu'à son cœur.

Les premières notes de musique se firent entendre. Puis la voix mélodieuse de Nora Jones entama quelques paroles. Meïko n'avait auparavant jamais entendu cette musique, et pourtant elle lui sembla la plus belle qu'elle n'ai jamais entendu. Tout lui semblait beau, à cet instant. Les étoiles dans le ciel, l'arbre, la salle des fêtes au loin, et même l'adolescent bourré qui passait sur le chemin.
Elle sentit comme un petit frisson la traverser, mais ce n'était pas le froid. C'était la main de Liin, qu'il venait de tendre, à quelques centimètres d'elle.

"M'accorderiez-vous cette danse ?" lui souffla t-il.

D'abord, elle haussa un sourcil discrètement. Une part d'elle mourrait d'envie de lui dire 'oui', de l'embrasser, de danser, voir même de coucher avec lui. Mais toutes ces sensations étaient inconnues pour Meïko, et sa peur, son secret remontèrent subitement à la surface. Elle ne pouvait pas se laisser aller ainsi, elle ne pouvait pas nouer une relation, les monstres comme elle n'avait pas le droit.
Tremblant un peu, elle se mordit la lèvre inférieure, petit réflexe qui la caractérisait. La jeune fille avait cependant remarqué le rougissement de Liin lorsqu'elle s'était approchée de son visage. Et plus important, il ne s'était pas écarté. Ils étaient toujours très proches. Alors, le sang de Meïko ne fit qu'un tour. Après tout, s'ils dansaient, ils seraient tout aussi proches que lorsqu'il l'avait portée. Halte aux sentiments qui la bloquaient, ça suffit maintenant ! Son coeur novice ne voulait qu'une chose : L'aimer.

Elle saisit en réponse la main du jeune homme. Elle était froide, juste un peu plus grande que celle de Meïko. C'était une main parfaite, une main d'homme. Un sourire timide se glissa sur le visage de la rouquine :

-Co... comme dans les films hein ? murmura t-elle.

Elle baissa les yeux, rouge de honte et d'émotion. Ses jambes lui semblait molles et flasques, mais elle se leva tout de même, entraînant Liin Aho avec elle.
Et maintenant ? Devait-elle prendre les devants, poser une main sur sa hanche, et faire quelques pas ? La musique continuait, douce et voluptueuse, idéale pour une danse romantique... Danser la valse aurait parut totalement kitsch à la jeune fille, mais à part cela, elle savait rien danser d'autre. Le doute recommença à hanter la pauvre Meïko. Peut être s'était-elle levée trop vite ? Si lui aussi hésitait, partageait sa timidité, ils n'allaient pas aller bien loin. Au fond d'elle, son petit coeur criait : " Vas-y Liin, fais moi danser, fais moi tourner, embrasse moi.." Plus qu'un espoir, c'était une prière.

(Il n'y aucune excuse à mon comportement, à mon retard. J'ai honte, je suis confuse. Mais sache que je tiens beaucoup à ce RP :') )