Alice ne savait toujours pas comment elle avait débarqué dans cet endroit. Elle s’accommodait petit a petit de sa nouvelle vie de fugitive. Dormant à la belle étoile dans la forêt. Son lit lui manquait, mais vraiment que son lit, pas l’environnement du château. Mais, elle ne s’en plaindrait pas. C’était elle qui avait voulu partir alors il était hors de question qu’elle se plaigne, il manquerait plus que ça! Alice avait pour habitude de prendre ses responsabilités au sérieux. Elle était partie … Elle s’en rendait compte jour après jour.

Plus obligée de suivre les envies de son maître, aussi horribles et farfelues soient-elles, plus obligée de s’habiller comme lui le voulait, c’était la liberté pour Alice et elle en profitait pleinement, même si elle savait qu’elle n’avait pas un mode de vie idéale. Elle pouvait penser par elle-même, c’était de la liberté spirituelle, intellectuelle et corporelle. Il y avait bien sûr un revers à la médaille, à cette fabuleuse liberté. Alice n’avait aucun toit au-dessus de sa tête, elle devait trouver elle-même sa nourriture, du coup parfois elle en manquait. Elle devait aussi affronter les humains, mais ça pour l’instant, elle s’en était bien gardée en restant cachée dans cette forêt. Mais il fallait qu’elle la quitte cette fameuse forêt. Il fallait qu’elle voit ce monde de ses propres yeux et sans les contraintes qui lui étaient imposées avant.

Alice avait enfin réussi à sortir de la forêt. Il fallait qu’elle trouve un nouvel endroit où dormir. Des nuages gris commençaient à envahir le ciel ce qui n’était pas un très bon présage. Ils n’allaient pas tarder à lâcher leur pluie et Alice ne pouvait continuer à dormir dehors, il fallait qu’elle trouve un endroit à l’abri. Ne serais-ce que pour se protéger du froid de la nuit.

En fin d’après-midi, lorsque le soleil commençait à se coucher, Alice sortit de la forêt, elle se retourna pour l’admirer. Elle ne savait pas pourquoi mais elle était persuader qu’elle allait de nouveau revenir. Ce n’était donc pas un adieu, juste un au revoir. Alice commença à marcher, les arbres ne la protégeaient plus du soleil. Elle plissa les yeux. Le soleil était en train de se coucher mais c’était toujours violent pour Alice et ses yeux de chats. Elle leva les yeux au ciel, elle regarda durant un instant les nuages gris se balader grâce au vent, ses yeux s’étaient maintenant habitués à la faible lumière du ciel.

Elle regarda ensuite autour d’elle. Elle était hors de la forêt, elle pouvait donc croiser des humains à tout moments. Heureusement pour l'instant elle ne voyait personne. Elle avançait à pas de loup. Alice ne savait pas où elle allait mais savait qu’elle ne prendrait pas le risque de rentrer dans la ville. Pour l’instant elle se contenterait de la périphérie de la forêt.

C’est ainsi qu’en marchant, elle se retrouva nez à nez avec une étrange bâtisse. Celle-ci semblait sombrée comme engloutie envahie par le lierre qui s’étendait sur ses murs. Alice, n’entendant rien de suspect, décida d’entrer. Elle se disait que personne ne viendrait en ce lieu. Le temple était immense. Alice apercevait quelques statue en ruines. Il n’y avait qu’une pièce. Alice restait ébahie devant ce spectacle. Elle venait de trouver un lieu où passer toutes ses nuits à l’abri de tout.

La nuit avait déjà bien avancé, le ciel était d'un bleu splendide. On pouvait voir une centaine, voire beaucoup plus, d'étoiles dans ce magnifique ciel. Il n'y avait personne dehors, pas un chat. Marchant avec convictions, la seule personne que l'on pouvait voir était cette seule fille qui marchait avec beaucoup d'assurance. Toujours avec cette même tenue de soubrette, regardant ce ciel, ne faisant attention à rien aux alentours. En temps normal, une fille ne devrait pas restée comme cela dehors, mais après tout il n'y avait personne et ce n'était pas vraiment une fille. Après avoir marché pendant quelques heures, il faisait déjà jour. Le splendide ciel qui était il y avait déjà quelques heures avait fait place à un ciel clair mais qui s'assombrissait à chaque instants. Même si cela faisait déjà plusieurs heures que cette personne marchait, la fatigue ne ce faisait en aucun cas ressentir.


Arrivant devant la forêt, il n'y avait toujours personnes. D'un côté cela était normal vu le temps que le ciel affichait. Faisant une petite halte dans cette forêt, Chiikura apprécia l'odeur naturelle et matinale de cet endroit. N'ayant pas l'habitude de s'attarder sur ce genre de détail, elle y prit quand même grand soin de prendre son temps pour "visiter" cet endroit. Apercevant des animaux de temps à autres, pas d'aura humaines en vu. Elle avait bien ressentie une autre aura, pas humaine mais n'y prit pas grande attention.


Quand elle ressortit de la forêt il devait déjà être l'après-midi, le ciel commençait à gronder et il fallait qu'elle trouve un endroit où ce réfugier le temps de cet orage. Ne marchant pas plus vite que d'habitude, cherchant un bon endroit où attendre. Elle aperçu quelques personnes en train de courir pour échapper aux futures gouttes de pluies arrivantes. La pluie ce fit ressentir et le ciel gronda de nouveau, petit à petit de fines gouttes tombèrent du ciel. Toujours en marchant aussi lentement, Chiikura regarda au loin un endroit qui paraissait bien. Ce n'est pas qu'elle aimait la pluie, mais peut lui importait de ce faire mouillée, quand elle arriva devant elle sentie comme une barrière spirituelle. Elle laissa échappée une grognement et passa cette barrière invisible. Quand elle arriva devant la bâtisse qui s'offrait à elle, elle ne put que laissée échappée un léger soupir. Elle ce trouvait devant un temple, c'est pour cela qu'il y avait une barrière. Comme il pleuvait toujours elle ne ce posa pas de question et entra dedans.


Etant enfin à l'abris de la pluie, elle ce posa dans un coin et soupira de plus bel. Une autre personne était aussi dans cet endroit, elle avait cette personne en entrant et ne lui avait prêté aucunes attention. Maintenant il n'y avait qu'une chose qui lui préoccupait: sa vulnérabilité. En effet, elle ce trouvait dans un endroit pur, et les êtres maléfiques perdait leur pouvoirs en entrant ici. Donc pour résumé elle n'était maintenant plus qu'un être sans pouvoirs, entre autre on pouvait dire un humain. Cela la dérangeait fortement, mais quand cela serait possible elle partirait en vitesse. Ces yeux étaient devenus d'un bleu azur, et elle le sentait très bien. Elle ce sentait complètement vide, comme si elle n'avait rien à l'intérieur d'elle. Elle était complètement trempée, et n'ayant pas de pouvoir elle était moins forte et donc pourrait attrapée froid plus rapidement. Cherchant dans son sac quelque chose de précis, mais malheureusement ne trouva pas ce qu'elle chercha. Elle laissa donc échappée de nouveau un soupir et retira les fines gouttes qui étaient sur ces cheveux et ses vêtements avec ses mains qui étaient maintenant devenus presque inutiles...

La pièce n’était pas très grande mais semblait l’avoir été auparavant. Alice se demandait quel était ce lieu et comment se faisait-il qu’il soit dans un tel état. Les statue en ruines gisaient au sol. Alice reconnue une tête de Bouddha. Elle venait donc de rentrer dans un temple bouddhiste. Alice ne croyait en rien, alors, cela la dérangea un peu de rester ici du coup. Mais bon, plus personne ne devait venir prier dans cette salle. Alors qu’elle analysait son nouvel habitât provisoire, la pluie se mit à tombée. Ce fut d’abord quelques gouttes puis une bonne averse se déversait sur la terre. Alice était contente d’avoir trouver cet endroit. Comment aurait-elle fait en forêt ? Même si elle se serait mise sous un arbre, cela ne l’aurait pas protéger complètement.

La pluie ne dérangeait pas Alice, mais la journée seulement. La nuit, alors qu’elle devait se reposer, la pluie était gênante, surtout lorsque l’on dors dehors. Son maître par contre n’aurait jamais permis qu’une goûte d’eau de pluie ne lui tombe dessus. Elle avait découvert la pluie parce qu’elle s’était enfuie. Elle en découvrait des choses depuis … Une bonne chose donc. Enfin, tout dépendait du point de vue. Elle se mit alors à imaginer ce que son ancien maître pouvait bien faire en cet instant. Cela la fit sourire. Il l’avait peut-être déjà remplacer par une autre neko.

Alors qu’elle s’était perdue dans ses pensées, ses oreilles de chats se dressèrent d’un coup. Elle atterrie sur terre. Quelqu’un était entré. Alice resta un temps figée sur place. Elle commençait légèrement à angoisser. Elle se demandait qui était entrer. Avec un peu de chance, c’était un animal ! Sauf qu’Alice n’avait jamais de chance. Elle se retourna doucement. Elle appréhendait, pourtant elle savait très bien ce qui avait fait son entrée dans ce temple abandonné. L’espoir fait vivre et là, Alice espérait.

Ses yeux se posèrent alors sur une jeune femme. Elle n’avait même pas fait un quart de tour sur elle-même. Alice l’avait vu du coin de l’œil et cela lui suffit amplement. Elle était à présent en compagnie d’une humaine. Du moins, en apparence elle l’était et cela était assez pour qu’Alice ai peur. Son visage se décomposa, c’était comme si son esprit sortait de son corps. Elle reprenait doucement sa position initiale. Regardait droit devant elle le grand mur qu’il s’étendait de tout son long, dégradé par le temps.

Elle ne bougeait pas, c’était pas faute d’essayer pourtant. Sa peur la paralysait. Stupide phobie. Alors que la jeune femme fouillait dans son sac en vain, les oreilles d’Alice recommençèrent à bouger. Elle allait bientôt pouvoir fuir. Elle décida cependant de faire ça doucement. Comme si la jeune femme était un animal sauvage qui pouvait devenir imprévisible à n’importe quel moment. Alice commença alors à marcher rapidement pour se mettre dans le fond de la salle, dans l’un des angles, plongée dans le noir. Elle s’appuya contre le mur puis se laissa tomber sur le sol, assise, les jambes replier vers sa poitrine, fixant la jeune femme sans pouvoir détacher son regard. Elle aurait aimé aller plus loin, mais la pièce ne le permettait pas. La jeune femme paraissait agacée. Une raison de plus pour se faire toute petite. Sa respiration était saccadée et le temps dehors ne s’arrangeait pas.

La pluie avait l'air de s'intensifier à l'extérieur, l'intérieur était moins beau que l'on pouvait croire, tout était en désordre. Chiikura regarda un instant l'autre personne qui avait l'air d'avoir très peur, elle ne faisait que fixer Chiikura, ce qui as eu le don de l'énerver. Ce levant donc avec paresse, elle ce posa sur un pilier encore intact et s'adressa à cette personne qui c'était recroquevillé dans un coin. Comme la pièce était assez petite elle pouvait parlé comme elle voulait, donc doucement.

"Sa sert à rien d'avoir peur, je vais pas te mangée... Je mange pas les hybrides en tout cas..."

Ne faisant ni regard rassurant, ni de sourire doux, si cette créature avait confiance ce serait bien à un moment ou un autre. Cela ne posait pas de problème d'un côté si elle avait peur.

"Enfin si tu veut partir je t'en prie, avec la pluie dehors je pense pas que tu iras très loin, et là de vrais bêtes te dévoreront"

Elle y ajouta une sorte de rire satanique, pensant qu'elle avait assez effrayé cette pauvre créature, elle alla ce placer dans un coin à l'opposé. N'ayant pas ses pouvoirs elle ne pourrait rien tenter de toute manière. Et ce n'était en aucun cas son attention de toute manière. Maintenant il fallait juste attendre que cette pluie finisse rapidement, tout en s'ennuyant dans un endroit assez étranger et surtout supprimant ses pouvoirs. Cela avait le don de l'exaspérée, pourquoi devait elle être sans défense à un moment pareil? Mais bon après tout des personnes mal attentionnée ne pourrait pas entré ici... Bien que le doute s'installa, si Chiikura réussi à y entrée, alors n'importe qui pourrait. Daignant de nouveau regardé la fille qui la regardait toujours avait autant d'insistance, n'ayant pas vraiment envie de faire la conversation, elle ce contenta de la regardée aussi mais sans insistance. Juste un regard ennuyé.

Elle chercha de nouveau dans son sac pour voir ce qui pouvait bien y avoir d'intéressant, à part à manger il n'y avait rien. Elle sortit donc des barres chocolatées et en ouvrit une pour la manger. Pendant un moment elle regarda l'autre personne en face d'elle, comme la générosité n'était pas dans ses habitudes elle ne proposa rien. Néanmoins si cette personne aurait faim, elle lui laisserait de quoi manger dans un coin. Chiikura était quelqu'un d'assez brusque et balança une plaquette de chocolat près du pilier où elle était tout à l'heure. Si elle avait faim, elle prendrait cette tablette sans hésiter. Quand elle eut finit sa barre chocolatée elle s'empara directement d'une pomme bien rouge et croqua sans hésiter dedans. Juteuse, comme elle les aimaient...

En même temps qu'elle mangeait sa pomme elle attrapa un manga et commença à le feuilleté tranquillement. La nuit s'annonçait longue, alors autant s'occuper.

Alice se sentait en sécurité nul part. L’être humain pose ses marques partout et envahit tout. Il ne peux après s’empêcher de détruire ce qu’il a découvert. Le maître d’Alice l’avait détruise en créant en elle -en plus des atrocités qu’il lui avait fait subir, la phobie de l’être humain. En y réfléchissant, même si elle avait été une humaine à part entière, Alice se serait dégoûtée elle-même. Elle ne supportait pas le fait que l’Homme se sente obliger de tout contrôler et tout détruire. Elle n’aurait eu aucune fierté à avoir été humaine. Si Dieu existait, il devrait rougir de sa création qu’il a chasser un jour du jardins d’Eden. Alice savait que tout les êtres humains n’étaient pas forcément mauvais. Mais elle préférait s’en méfier tout de même.

Alors qu’elle essayait tant bien que mal de maîtriser sa peur, la jeune femme qui était entré peu après s’approcha d’un des piliers du temple puis s’y appuya. Il fallait qu’elle se calme, ce n’était plus possible de vivre comme ça. Sa phobie l’empêchera toujours d’aller vers l’avant. Pourquoi s’être enfuie si c’était pour vivre toujours dans la peur ?


- Sa sert à rien d'avoir peur, je vais pas te mangée... Je mange pas les hybrides en tout cas...

Alors qu’elle prononçait les premiers mots, les oreilles d’Alice se baissèrent en arrière et elle ferma les yeux, comme si son interlocutrice allait lui crier dessus. Ce qui ne fut pas le cas. Au fur et a mesure qu’elle parlait, les oreilles d’Alice se redressèrent normalement. Elle avait parlé doucement, sa voix n’était pas agressive pour un sous, on sentait de l’indifférence dans sa façon de parler. Cela voulait quand même dire qu’elle mangeait des êtres humains en général ? Alice ne savait pas trop quoi en penser. Ou c’était peut-être de l’humour ? On aurait pas dit pourtant. Enfin, si elle mangeait des humains, ce n’était pas un problème pour Alice, même si quelque part, cela lui semblait assez trivial. Alice ne savait déjà pas comment elle avait débarqué ici, elle ne savait encore moins qu’elle genre de personnes vivaient sur cette île.

Aucunes raisons d’avoir peur comme elle l’avait dit … Mais Alice ne contrôlait malheureusement pas sa peur. Si seulement elle le pouvait … La jeune femme aux cheveux gris blancs et aux yeux bleus reprit ensuite :


- Enfin si tu veut partir je t'en prie, avec la pluie dehors je pense pas que tu iras très loin, et là de vrais bêtes te dévoreront.

Alice baissa son visage pour le poser sur ses genoux lorsque le rire satanique de la jeune femme retentit dans toute la ruine du temple. Elle le savait bien, c’était d’ailleurs pour ça qu’elle était venue se réfugier ici. Enfin, durant son petit camping en forêt, elle n’avait rencontrer aucune bête qui aurait voulue la manger. En même temps, elle dormait perchée dans un arbre et en descendait seulement pour aller chercher de quoi manger. Elle se sentait en sécurité perchée sur son arbre.

Plus elle y pensait, moins cette jeune femme lui paraissait humaine complètement. Ne serais-ce que pour son allusion à son régime alimentaire et son rire démoniaque. Si quelqu’un avait envie de manger des êtres humains, il ne devait pas avoir peur de tomber malade. Elle n’était assurément pas humaine. En apparence si, c’était un fait mais pour le reste … Alice doutait. Elle continuait de se méfier et d’avoir peur, ses tremblements se calmaient peu à peu. Elle n’était cependant pas détendue, et cela n’arriverait sûrement jamais.

La jeune femme changea encore une fois de place et vint se placer dans l’un des trois angles qui restaient étant donné qu’Alice en occupait déjà un. Elles étaient maintenant placées à opposé. Mais elles pouvaient toujours se voir bien que la pénombre s’étalait et le temps dehors n’y arrangeait rien. Le jour, ici, Alice aurait été trop à découvert. Elle décida de n’y rester que les jours de mauvais temps, sauf si elle trouvait un autre endroit. Mais celui-ci lui convenait pour l’instant, en dehors de possibles visites de gens, il était parfait.

Elle jeta ensuite un regard à Alice. C’est alors que celle-ci détourna le sien. Ça y est, elle était arrivé à s’en défaire, elle ne fixait plus la jeune inconnue. Elle se contentait de regarder le sol, fixement, un peu tremblante. Puis, des bruits se firent entendre de nouveaux, les mêmes qu’auparavant, les oreilles d’Alice les avaient reconnus. Elle n’osa pas la regarder alors qu’elle avait passé son temps à la fixer avec stupeur et tremblements. De nouveaux bruits vinrent s’ajouter aux précédents. Alice songea que la jeune femme avait enfin trouver ce qu’elle cherchait. D’un côté, Alice essayait de se rassurer en se disant qu’elle ne reverrait plus jamais cette jeune femme étrange. Elle ne resterait là que pour un temps toutes les deux. Une chance ?

En effet, la jeune femme mangeait. Alice l’entendait très bien, elle n’osa regarder de quoi il s’agissait. Elle sentit son regard bleu se poser sur elle durant un cours instant. C’est alors qu’un bruit sourd résonna dans le temple, ses oreilles ainsi qu’Alice elle-même se dressèrent et regarda en direction du dit bruit. Elle vit une chose rectangulaire envelopper de papier plastique. Alice ne savait pas ce que s’était, mais elle en sentait l’odeur jusqu’où elle était. Du chocolat ?! Alice n’en avait jamais vu sous cette forme, mais il fallait admettre que cela semblait plus facile à transporter. Elle détourna ses yeux de la barre chocolatée puis regarda la jeune femme. Cela venait d’elle, c’était évident, les barres chocolatées ne tombent pas du ciel.

Elle mangeait maintenant une pomme en lisant quelque chose. Alice n’arrivait pas à voir de quoi il s’agissait. Ses pupilles de chats grossirent pour pouvoir voir, c’était un manga. Alice n’avait jamais eu l’occasion d’en lire. Tout ce que son maître lui permettait de lire étaient les grands classiques de la littérature. Pas très amusant en somme. Alice s’approcha alors doucement, à quatre pattes, elle voulait voir ce qu’elle lisait, savoir de quoi ça parlait. Mais elle se ravisa, elle ne voulait pas la déranger, elle ne pouvait prévoir comment elle allait réagir.