Aiy ouvre la porte de la chambre et une douce lumière jaune se répend sur elle, il s'agit de la lumière extérieur, qui passe par la fenêtre entre-ouverte laissant passer la petite brise de saison. Elle affiche un sourire radieux " enfin chez moi", Elle avance de quelques pas et voit ce lit, dans le renfoncement est de la chambre, ce lit, à côté de cette grande armoire et de ce petit fauteuil, l'endroit idéal, elle avance jusqu'au lit et s'y installe, elle ouvre sa valise, range ses affaires puis s'allonge sur le lit en prennant un livre .

Elle entend la porte s'ouvrir.

Ah là là !

Après mille et une péripéties, Fûka avait enfin retrouvé sa chambre.
Fûka était une sorcière de l'eau avec de longs cheveux bleus qui lui descendait jusqu'aux reins. Son visage restait souvent impassible, ce qui gênait parfois ses interlocuteurs. Mais depuis son arrivé à la Pension, elle laissait plus facilement paraître ses émotions. Fûka avait souvent l'air triste et rêveuse, comme si un énorme poids l'écrasait.
Elle vit une fille-celle qui était partie pendant le cours de math- allongé sur son lit :

-Excuse moi, mais tu as pris mon lit... Je suis désolée, tu n'as pas dù te rendre compte qu'il était pris : je n'ai pas encore rangé ma valise... Elle traîne en dessous du lit.

Disant cela, Fûka se baissa et se contorsionna pour atteindre la valise qui trainait sous le matelas. Elle ouvrit l'armoire :

-Je suis vraiment désolée, tu vas devoir changer tes affaires de place, je peux t'aider si tu veux...

Maiya, qui était encore allongée sur la lit se releva d'un coup sec sur les paroles de la jeune fille ... Elle regarde cette fille aux yeux bleus fixement . Elle avait un visage froid mais un regarde , si tendre, si doux ... Que Aiy céderait presque à son désir ... Mais Ai est TRES têtue et n'aime pas se faire marcher sur les pieds ...

- Tu pourrais commencer par dire bonjours ...

Elle decendit du lit, s'approcha d'elle ... Se rapprocha encore ...

- Tu me plait ... Je laisse passer tes envies pour cette fois , je vais aller m'installer sur le lit là bas . Je ne préfère pas que tu m'aide ...

Maiya, heureuse d'entendre ses excuse Fit un petit sourire à Fûka [ comme ça » ^u^ ]. Elle commença a vider son armoire. Elle voyait que Fu' la regardait

- Ne reste pas plantée comme ça [ x) ] . Commence à débaler ta valise, je te fait de la place et je vais m'installer là bas . Oublions cette histoire !

Aiy qui avait alors commencé à ranger ses affaires en les pliant. Se recule et regarde fixement l'armaoire ... c'est alors ... qu'elle commence à tout faire tomber à l'aide de sa main . Formant un gros tas au sol qu'elle emprisonna dans ses mains et alla poser sus son nouveau lit .

- C'est plus rapide comme ça ... je trouve ...!

Fûka ria. Sa faisait longtemps. Un petit rire cristallin et doux.

En voyant le sourire se glisser sur les lèvres dFu', Aiy se mit à rire. Elles se regardèrent et rirent de plus belles !

Elle déballa sa valise. Aiy constata avec étonnement que les vêtements de Fûka étaient impeccablement pliés. Constatant cela, Fûka dit :

-C'est Sara, ma nourrice, qui a voulu tout plier comme ça. Je ne voulais pas qu'elle se donne autant de mal mais elle aime le travail bien fait (en l'occurrence ma fuite).

Le visage de Fûka s'était fait nostalgique à l'évocation de sa chère nourrice.

En voyant cet air nostalgique s'installer sur le visage de Fu', Aiy se rapprocha d'elle elle lui glissa dans l'oreille ...

- Elle te manque n'est-ce pas ... ? Je suis sûre et certaine que tu la reverras, un jour ... ou l'autre ...

Puis elle retourna à ses activitées de rangement d'affaires ... D'un coup, elle annonça :

- Et si ... après ce rangement, nous allions boire un coup en ville ? Pour fêter notre rencontre... Et oublier cette lassante nostalgie

- Et si ... après ce rangement, nous allions boire un coup en ville ? Pour fêter notre rencontre... Et oublier cette lassante nostalgie

Fûka trouva que c'était une excellente idée. Elle demanda juste une chose :

-Laisse moi d'abord aller me doucher !

Maintenant que Fûka avait exploré (contre son gré) toute la pension, elle revint rapidement dans la chambre, ses longs cheveux mouillés.
Elle mit le premier vêtement qui lui tomba sous la main et les deux jeunes fille partirent vers le centre ville.

[la suite au bar]

[ Terminé. ]