Fûka était allongée par terre, contemplant le ciel... La nuit étoilée l'apaisait et la senteur des herbes, des fleurs et des arbustes de ce coin du jardin était merveilleuse. Fûka adorait cette endroit calme, en retrait du reste de la pension. Elle cultivait avec soin toutes les plantes et les rapportait à l'infirmière Belde.
Cet amour des plantes, Fûka le tirait de son enfance dans les vignes. Sara était toujours contente quand elle rapportait dans leur chambre un petit bouquet de fleur des champs. Au fur et à mesure, Sara avait appris à Fûka toutes les propriétés des fleurs et à les cultiver.
Comme Fûka était une sorcière de l'eau, les plantes l'aimaient immédiatement car les plantes sont attirés par l'eau. Le seul chemin pour lequel Fûka ne se perdait pas, c'est pour aller vers l'endroit des plantes médicinales.
Soudain, une branche craqua et Fûka aperçue une silhouette sombre se dirigeant vers elle.

Ami se dirigait lentement vers le coin des plantes médicinales. Elle profitait de la nuit.
Il était tellement rare que elle puisse se balader la nuit, dans son corps humain. En effet, la nuit sans lune arrivait environ une fois par an. Ce n'était pas qu'elle était caché par les nuages, non, mais tout simplement qu'elle n'était plus du tout éclairée par le soleil. Et dans ce cas, ses rayons lumineux mortels ne pouvaient plus atteindre Ami.
La nature était la meilleure amie de la louve. Elle marhat à pieds nus, foulant les herbes hautes. Elle avait tellement l'habitude de sentir les branches craquer sous ses pattes puissantes...
Elle respirait à pleins poumons l'odeur de la nature, et elle caressait chaque arbre, chaque buisson qu'elle croisait. Elle arrivait devant les plantes médicinales. Elle écarta doucement une branche qui émit un petit craquement.
Une fille qu'elle n'avait pas apreçue auparavant se retourna...

- Fûka ! dit-elle joyeusement.

- Fûka !

-Ami ! Sa fait longtemps !

Répondit Fûka en reconnaissant son amie.
Ami avait de grands yeux bleus et des cheveux violets. Elle ressemblait un peu à Arimi, dans un autres style.
Fûka l'interrogea :

-Tu viens faire quoi ici ?

- Ami ! Ca fait longtemps !

Fûka était allongée dans l'herbe. Elle contemplait la nuit étoilée.

- Tu viens faire quoi içi ? demanda t-elle.

-Baaaaahhh... En fait, je me baladait. Tu as surement remarqué que il n'y avait pas de lune. Donc, je ne me transforme pas. Je viens profiter de la nuit, en tant qu'humaine.
Et toi ? =D

Ami s'assit à côté de son amie, la tête levée vers le ciel.

-Baaaaahhh... En fait, je me baladait. Tu as surement remarqué que il n'y avait pas de lune. Donc, je ne me transforme pas. Je viens profiter de la nuit, en tant qu'humaine.
Et toi ? =D

-Moi ? Je viens me reposer ici... Et réfléchir à certaines choses qui me tracassent... Et non... J'avais pas remarqué... En fait, je croyais que les loups garous se transformais à volonté -_-' comme Shiro... Peut-être existe-t-il plusieurs races de loups-garous ?

Fûka regarda son petit jardin : elle était si fière d'avoir fait de ce coin abandonné un jardin pour plantes médicinales...

-Moi ? Je viens me reposer ici... Et réfléchir à certaines choses qui me tracassent... Et non... J'avais pas remarqué... En fait, je croyais que les loups garous se transformais à volonté -_-' comme Shiro... Peut-être existe-t-il plusieurs races de loups-garous ?

- Qui te tracassent ? Peut-être que je peux t'aider... ? Oh, excuse-moi, je devrais me mêler de ce qui me regarde...
Quand aux loup-garous... Oui, peut-être que il y a plusieurs "races"... Je ne crois pas que l'on saura un jour.

Ami marqua une pause. Elle embrassa du regard les différentes plantes qui se trouvaient là.

- Dis-moi, c'est un très jolie coin ici... C'est des plantes médicinales tout ça, non ?

- Qui te tracassent ? Peut-être que je peux t'aider... ? Oh, excuse-moi, je devrais me mêler de ce qui me regarde...
Quand aux loup-garous... Oui, peut-être que il y a plusieurs "races"... Je ne crois pas que l'on saura un jour.

Ami marqua une pause. Elle embrassa du regard les différentes plantes qui se trouvaient là.

- Dis-moi, c'est un très jolie coin ici... C'est des plantes médicinales tout ça, non ?

Fûka acquiesça :

-Oui... J'en cultive... C'est utile pour l'infirmerie.

Fûka s'allongea elle aussi dans l'herbe et regarda les étoiles :

-Ami, es-tu amoureuse ?

-Oui... J'en cultive... C'est utile pour l'infirmerie.

Ami fut étonnée.

"C'est donc elle qui as fait tout ça ?! Je ne savais pas qu'elle aimait jardiner... "

Fûka s'allongea dans l'herbe et regarda elle aussi les étoiles.

-Ami, es-tu amoureuse ?

Ami ne dit mot. Elle réfléchit longuement.

- Je... Non. Je ne crois pas. Toi si, n'est-ce pas ? Justement, je réfléchissais... Toutes les amies que j'ai eues içi son tombées amoureuses... Je n'arrive pas à comprendre. Dis, Fu', tu trouves ça bien de tomber amoureuse, toi ?

" Question idiote..." pensa Ami.

- Je... Non. Je ne crois pas. Toi si, n'est-ce pas ? Justement, je réfléchissais... Toutes les amies que j'ai eues içi son tombées amoureuses... Je n'arrive pas à comprendre. Dis, Fu', tu trouves ça bien de tomber amoureuse, toi ?

-Oui, tomber amoureuse... c'est merveilleux... Mais peut-être que je dis ça juste parce que la personne que j'aime m'aime aussi... Ce sentiment éveil des choses en toi... C'est un tourbillon de choses si.... belles... Bref... Et puis, je me rend compte que la vie serait... fade, si je n'étais pas tombé amoureuse, j'aurais eu l'impression de passer à coté de quelque chose en voyant, par exemple, Ari-chan et Kizu. Ce sentiment vaut la peine d'être vécu...

-Oui, tomber amoureuse... c'est merveilleux... Mais peut-être que je dis ça juste parce que la personne que j'aime m'aime aussi... Ce sentiment éveil des choses en toi... C'est un tourbillon de choses si.... belles... Bref... Et puis, je me rend compte que la vie serait... fade, si je n'étais pas tombé amoureuse, j'aurais eu l'impression de passer à coté de quelque chose en voyant, par exemple, Ari-chan et Kizu. Ce sentiment vaut la peine d'être vécu...

Ami soupira.

- Oui... J'imagine.... En voyant tous ces couples se former autour de moi, j'ai l'impression de... D'être seule...

Un soupçon de tristesse perça dans la voix d'Ami.

- Oui... J'imagine.... En voyant tous ces couples se former autour de moi, j'ai l'impression de... D'être seule...

Un soupçon de tristesse perça dans la voix d'Ami.
Fûka tenta de la réconforter :

-Tu sais... On peut pas vraiment dire que je sors avec Kyo... Tu sais, c'est compliqué... Je l'aime, il m'aime mais imagines lui et moi se tenant par la main, échangeant des souris niais ou s'embrassant tout le temps ? Ce tableau ne colle pas trop... Mais rien que de savoir qu'il m'aime et qu'il me protégeras quoi qu'il arrive me comble de bonheur...
Et ne t'inquiètes, pas... Tu trouveras quelqu'un qui t'aime... J'en suis sûre... Peut-être est-il dans cette pension... Un nouvel arrivant ? On ne sait jamais...

-Tu sais... On peut pas vraiment dire que je sors avec Kyo... Tu sais, c'est compliqué... Je l'aime, il m'aime mais imagines lui et moi se tenant par la main, échangeant des souris niais ou s'embrassant tout le temps ? Ce tableau ne colle pas trop... Mais rien que de savoir qu'il m'aime et qu'il me protégeras quoi qu'il arrive me comble de bonheur...
Et ne t'inquiètes, pas... Tu trouveras quelqu'un qui t'aime... J'en suis sûre... Peut-être est-il dans cette pension... Un nouvel arrivant ? On ne sait jamais...

- Oui... Tu as raison.

Ami reprit le sourire, chassa ses mauvaises pensées.

- Tu viens souvent içi la nuit ? demanda t-elle.

-De tant en temps, pour réfléchir ou me calmer...J'ai eu une idée tout à l'heure... On organiserait pas un pique-nique avec tout le monde sur la plage ? Pour déstresser...
Sa ferait du bien à tous...

Fûka se leva et dit :

-Faudra faire çà... Un jour !

Elle se dirigea vers la pension, se retournant juste pour dire à Ami :

-Bonne nuit !

-De tant en temps, pour réfléchir ou me calmer...J'ai eu une idée tout à l'heure... On organiserait pas un pique-avec tout le monde sur la plage ? Pour déstresser...
Sa ferait du bien à tous...

Fûka se leva et dit :

-Faudra faire çà... Un jour !

Elle se dirigea vers la pension, se retournant juste pour dire à Ami :

-Bonne nuit !

Ami n'eut pas le temps de répondre.
Fûka était partie depuis quelques minutes, quand Ami se rendit compte que Fû avait oublié son pull dans le jardin. Ami se souvint que c'était sa nourrice, la personne auxquelle tenait le plus Fûka (elle lui avait raconté un jour, tandis qu'elles discutaient), qui lui avait donné. Elle se leva donc vite, ramassa le pull et cria ;

- Fûkaaaaaaaaa !!!!!! Revieeeeeens... !

Mais personne ne lui répondit. Alors, elle courut pour rattraper Fû. La porte de la pension était ouverte. Ami s'y engouffra. Aucune trace de son amie. Mais, à terre, Ami remarqua des traces de boue, récentes. Elle sourit. La jeune sorcière, étourdie, avait certainement oublié d'enlever ses chaussures, pour ne pas salir la pension. La femme de ménage allait encore raler....
Ami suivit les traces, sans regarer ou elle allait. Elle se baladait dans des couloirs, de plus en plus sombres. Elle n'avait jamais mit les pieds içi, mais elle ne s'en rendit pas compte, absorbé dans la poursuite de son amie. Elle tenait toujours le pulle sous son bras. Soudain, elle entendit du bruit venant d'une pièce ou les traces s'enfonçaient. Elle leva enfin la tête, et se rendit compte qu'elle était perdue. Elle observa la porte de la pièce sur laquelle était inscrit, d'une écriture dorée, effacée par le temps ;

"Mme la directrice"

Elle poussa la porte, qui émit un grincement pas rassurant du tout.

[SUITE AU BUREAU DE L'ANCIENNE DIRECTRICE]

[ Terminé. ]