[T’inquiète il est très bien ton post ^^ hé T‘es a 300 post dans le Rp ! Ça se fête =D !]

La scène était vraiment incroyable, inimaginable, Hikaru n’aurait jamais cru que ce genre de chose pouvait vraiment arriver, c’était plutôt le style d’épisode qu’on voit dans les fictions. A l’étage supérieur un couple en train de faire on ne préfère pas savoir quoi, et en dessous deux abrutis cachés et bien dans la merde. Pourtant Hikaru n’était pas trop apeuré, au contraire plutôt excité, enfin excité, pas parce qu’au dessus il se passait des choses, mais juste parce qu’ils étaient vraiment dans la merde. Fallait quand même être Masochiste pour apprécier une telle situation. De son coté Suki n’avait pas l’air trop mal non plus au contraire elle commença à glousser, le fou rire de la jeune fille failli déclencher celui d’Hikaru qui eut un grand sourire sur le visage, sourire qu’il tentait de contrôler en vain, il se boucha les oreilles. Quand il avait envie de rire il se bouchait toujours les oreilles et ça passait. Il ferma les yeux un instant pour se calmer.
Il s’approcha de Suki et, a quelques centimètre de son oreille il lui souffla :

« il faut qu’on se tire… »

Il lui fit signe du doigt de sortir de dessous le lit, il se mit alors a ramper lentement. Il se trouva alors allongé sur le sol de la chambre entre le lit et la porte, il tourna la tête pour voir s’il avait été repéré mais non, le couple était trop occupé à s’embrasser et à… Se déshabiller… Hikaru se mordit la lèvre inférieur comme pour s’empêcher de rire ou de faire tout autre chose qui pourrait le faire repérer… Il s’accroupit lentement près de la porte et fit signe à Suki de le rejoindre. La manœuvre était plus que risqué mais bon… Il tourna la tête afin que si jamais repéré, les profs ne voient pas son visage, il plaça également une main devant son visage écartant légèrement les doigts pour regarder ce qu’il se passait sous le lit et non pas sur, quoi que ce qu’il y avait dessus était intéressant, ce qui comptait à l’instant présent c’était la situation de Suki. Un fois qu’elle serait près de la porte il faudrait agir très vite, l’ouvrir et sortir le plus vite possible en espérant que les profs n’est pas le temps de les voir, puis ils traverseraient le couloir à tout allure, grâce à l’adrénaline, leur corps développeraient une puissance comme pas permis. C’est quelque chose que Hika adorait, selon les émotions qu’il avait, il était capable de beaucoup plus de chose qu’à la normale.

[ 300, déjà ? oo' ]

Suki n'en pouvait déjà plus de se retenir de rire, mais ce fut encore pire lorsqu'elle vit qu'Hikaru se bouchait les oreilles pour s'arrêter. Mais ça sembla marcher. Et pour elle aussi lorsqu'il lui dit qu'il fallait qu'ils s'en aillent. Elle acquiesça vivement, trouvant l'idée très bonne. Elle le laissa passer en premier, retenant son souffle, espérant qu'il ne se ferait pas repérer. Mais le jeune homme s'en tira à merveille. Il s'arrêta devant la porte et lui intima de venir. Suki rabattit sa capuche sur sa tête et s'exécuta donc, rampant sur le sol sans bruit. Elle réussit elle aussi à aller jusqu'à la porte sans que les deux profs, trop occupés apparemment, ne l'aperçoive. Sa curiosité l'emporta et Suki prit tout de même le temps de regarder à qui ils avaient affaire. Et elle reconnut l'une des deux personnes comme étant sa prof de maths... Elle eut une petite moue dégoûtée. Mais ils n'avaient pas le temps de rester là à observer, et, après avoir échangé un regard entendu avec Hikaru, elle ouvrit la porte et partit en courant dans ce qui semblait la direction des dortoirs des élèves. Elle retint d'une main sa capuche qui menaçait de tomber. Si on voyait une brune avec des oreilles de chat, on saurait qui c'était à coup sûr... Heureusement, aujourd'hui elle était en jean et en basket, ce qui était pratique pour la course. Elle n'imaginait même pas si elle avait été en Manolo avec 8cm de talons et une jupe courte... Enfin, Suki put éclater de rire, d'un rire un peu saccadé tout de même à cause de la respiration qui commençait à lui manquer. Elle avait peut-être de la force dans les jambes mais le souffle n'était pas ce qu'elle avait le plus. Ils arrivèrent enfin à un croisement, et Suki tourna sans hésiter. Elle se plaqua contre le mur et se laissa glisser contre, pour finir assise par terre. Elle essayait de reprendre sa respiration, en même temps que le fou rire qui l'avait prise continuait. Elle n'en pouvait plus. Elle enleva sa capuche et laissa sa tête basculer en arrière. Elle sentait le sang lui battre aux tempes. Mais ça ne lui faisait rien. Elle adorait ce sentiment... Ce sentiment de plénitude. C'était dans ces moments là qu'elle se sentait vivre à fond. C'était seulement dans ces moments là qu'elle se disait que la vie valait la peine d'être vécue. Sentiment peut-être étrange pour certains, au bord de l'arrêt cardiaque eux aussi mais qui se promettraient de ne plus jamais recommencer un truc dans ce genre. Ce n'était pas l'avis de Suki. La vie, sans prendre de risques, devenait fade et sans intérêt. Elle essaya de se calmer. Ce n'était pas encore finit. Si les profs avaient pris le même chemin qu'eux, ils pouvaient encore les trouver. Il fallait qu'ils regagnent leurs chambres, et assez vite... Une fois que Suki eut reprit une respiration à peu près normale, elle articula à l'intention d'Hikaru ;

- C'est quel numéro, ta chambre ?

Suki rampa à son tour jusqu’à la porte, elle était très discrète. Elle avait mit sa capuche, bonne idée, dommage, pour une fois Hikaru n’avait pas de capuche. Lorsqu’elle arriva près de la porte, ils échangèrent un regard qui voulait tout dire. Elle ouvrit la porte et partit en courant, Hikaru la suivit de près, il put entendre un gémissement de la part de la prof, peut-être parce qu’elle les avait vu ou bien pour tout autre chose hein… Il préférait pas trop savoir, quoi que la seconde option leur était plus favorable. Il se mit à courir comme il n’avait jamais couru, son corps s’emballait, il bougeait presque tout seul, c’était excellent comme sensation, il avait presque l’impression de planer quelque part… Suki tourna à un croisement et Hikaru fit de même, elle se laissa tomber le long du mur, lui continua un peu s’allongea complètement sur le sol, soufflant de grande bouffé d’air et explosant carrément de rire. Il sentait son cœur qui battait encore la chamade. Il se releva enfin et regarda Suki tout en lui adressant un magnifique sourire, après une expérience pareil, il débordait de joie de vivre.

« C’était… géniale ! Vraiment… »

Souffla-t-il. Puis il se mit debout, avança à coté de Suki et lui tendit la main, pour l’aider à se relever, elle demanda dans quelle chambre il était.

« la 8, vaudrait mieux filer… »

Elle avait laisser sa capuche, dans ce couloir allumé, il en profita pour la détailler un peu du regard et c’est là qu’il vit les oreilles qui dépassait de ses cheveux, ça attira son attention, mais il jugea un peu trop indélicat de lui demander ce qu’elle était au juste, et puis ce n’était pas trop le moment surtout… Une chose était sûre, il commençait à bien apprécier cette Suki, elle était étonnante et semblait elle aussi apprécier les situations de merde comme celle qu’ils venaient de partager ensemble.

[ L'inspiration de 8h du mat... ]

Suki prit la main qu'on lui tendait afin de se remettre debout. Elle lui fit un grand sourire pour exprimer son accord. C'est vrai. Elle aussi avait trouvé ça vraiment génial. Bon, maintenant elle était un peu out, mais ça en valait la peine.
Chambre n°8. Alors. En continuant dans le couloir, ils pourraient remonter pour arriver au bout du couloir où se situaient les premières chambres, dont la 8 et la 1, celle de Suki.

- C'est par là.

Indiqua-t-elle alors en commençant à marcher dans la direction qu'ils avaient prise pendant la course. Cette fois elle adopta un pas tranquille, car de toute manière c'était la seule chose à faire si elle ne voulait pas de nouveau manquer de s'arrêter de respirer.

- Ca va, toi ?

Suki lui posait cette question, qui en réalité revenait à "Est-ce que toi au moins t'as pas eu l'impression de mourir sur place ?". Mais bon, c'était presque la même chose.

Leur retour à la pension avait été plutôt riche en émotions. Les évènements s’étaient enchaînés si vite, Hikaru n’avait pas vraiment eut le temps dé réfléchir, il avait agit, suivit son instinct et les idées qui avaient survenu sur le moment. Maintenant que l’action était finit, l’adrénaline et l’excitation retombée il se sentait vidé, il espérait plus qu’une chose c’est aller dormir. Il faut dire que depuis leur départ de la plage il n’attendait que de retrouver son lit et pourtant il avait dû faire preuve d’une grande énergie pour tout ‘’ça ‘’. Il prirent donc le chemin de leur chambre sur un pas beaucoup, beaucoup plus calme.
C’est alors que Suki lui demanda s’il ça allait lui. Il répondit donc :

« A merveille… Encore un peu sur le cul mais je me sens je sais pas… Vide… Et toi ? Pas trop secouée ? »

Même sa démarche était étrange, il se balançait lentement entre le type complètement pété et le type trop H.S. Dans son cas c’était plutôt la fatigue ? Pas exactement, la raison n’était pas claire mais le résultat était là. Quoi qu’il en soit il se sentait apaisé comme jamais, encore pire que lorsqu’il sortait d’une session intensive de sport.
Ils arrivèrent dans le fameux couloir, leur chemin se séparait donc ici. Hikaru s’arrêta devant la porte de sa chambre puis regardant Suki droit dans les yeux il dit sur un ton vicieux, imitant celui de la prof :

« Tu viens dans ma chambre chérie ? »

Il s’était accoudé sur la porte position style ‘lover‘, et luttait très dure pour ne pas exploser littéralement de rire…

- Ca va... Ca fait du bien !

Lui répondit simplement Suki avec un petit sourire. Ils continuèrent à marcher dans le silence jusqu'à ce qu'ils arrivent devant la porte où était inscrit en gros caractère le numéro 8. Ils s'arrêtèrent tous deux, et Suki réfléchissait à ce qu'elle pouvait dire avant de s'en aller mais Hikaru la prit de vitesse. Suki ouvrit de grands yeux, puis éclata de rire (une fois de plus). Mais elle reprit vite son sérieux afin de lui répondre avec une hésitation feinte.

- Ça dépend... Si tu t'y prends aussi mal que les deux qu'on vient de voir, non merci.

Bon, c'est vrai qu'ils n'avaient pas eu le temps de voir grand chose - bien que ce qu'ils avaient vu suffisait amplement à Suki. Elle continua de sourire à Hikaru de manière assurée, haussant un de ses sourcils et en faisant passer une de ses jambes derrière l'autre, posant sa main sur sa hanche dans une position similaire à celle du jeune homme. (version fille )

[ Et puis là euuh... C'est... L'inspiration de 21h ? xDD ]

A la proposition ironique d’Hikaru, Suki sembla s’abord étonné puis elle éclata de rire ce qui n’étonna pas tellement notre jeune homme qui se mit à sont tour à rigoler. Puis elle entra dans son jeu en lui répondant que ça ne l’intéressait pas s’il si prenait aussi mal que les autres… Elle prit ensuite une pause de séductrice, à les voir tout les deux comme ça dans le couloir c’était d’un ridicule ! En tout cas ça le faisait bien marrer Hikaru. Il se calma enfin pour lui répondre :

« Pour qui tu me prends évidement que je sais m’y prendre… A toi de voir… Pas non plus envie de perdre mon temps avec un Mauvais coup… »

Il ricana un peu mais se calma assez vite. Quelle bande d’idiot ils faisaient. A faire les malins avec quelque chose dont-ils n’avaient pas vraiment idée (quoi que Hikaru j’dis pas //Sbaff//)… Toujours dans cette même position il ajouta :

« Mais sinon dis moi poupée, c’est quelle numéro ta chambre ? Des fois que je me sente seul cette nuit j’aimerais au moins pouvoir te rejoindre… »

Il ponctua sa phrase par un clin d’œil aguicheur. Et puis c’est vrai, elle, elle connaissait le numéro de sa chambre mais pas lui alors simple curiosité…

*N’importe quoi quand même… J’arriverais pas à le mettre mal à l’aise je crois… Dommage.*

Et oui, autre que pour s’amuser, s’il lui avait dit cela c’était avant tout pour voir sa réaction et éveiller chez elle un soupçon de malaise dont il se serait bien amusé. Mais non elle rentra dans son petit jeu, enfin remarque c’était tout aussi drôle à voir.

[Et moi l’inspi de 22h ^o^ ?]

[ Ito : Hika-tou-chounet, ( hiihii ) les actions doivent être en gras et pas en italique ; )

Suki fit mine de s'offusquer lorsqu'il parla de mauvais coup. Elle posa la main sur son cœur (ou sur sa poitrine, tout dépend comment on voit les choses...) et lui répondit par un ;

- T'insinuerais pas que je suis un mauvais coup quand même... ? Tu sais pas de quoi tu parles !

Mais avant même qu'il ait put répondre, Suki se remettait déjà à rire. Elle n'avait pas autant pleuré depuis longtemps, c'est vrai. Mais on pouvait aussi dire qu'elle n'avait pas autant rit depuis tout aussi longtemps. Hikaru lui demanda le numéro de sa chambre, la jeune fille lui répondit donc tout naturellement ;

- Numéro trois. Hésite pas à passer...

Ok, ok. Son vrai numéro de chambre, c'était la une. Mais ça, il ne le saurait pas... Si ? Suki essaya d'imaginer la scène, s'il essayait de la trouver en se pointant dans la mauvaise chambre. Remarque, il n'y avait rien de bien comique à cette situation mais bon... La jeune fille enroula une mèche de ses cheveux autour de son index sans vraiment y faire attention, reprenant une de ses vieilles manies, les yeux toujours dans ceux du jeune homme.

[Comment ça tu dis même pas le numéro de ta chambre !! Nan mais !! XD]

Suki fit mine de s’offusquer, posant de manière théâtrale sa main sur sa poitrine, ce qui fit bien rire Hika. Tout comme elle d’ailleurs. Décidemment elle ne s’arrêtait plus de rire. Elle lui dit ensuite qu’elle était dans la numéro trois. A vrai dire il ne savait pas si le fait de connaître le numéro de sa chambre lui servirait à quelque chose, il ne comptait pas, contrairement à ce qu’il avait dit, la rejoindre en pleine nuit. Mais du moins, pourquoi pas passer la voir dans sa chambre en pleine journée ? Cette idée fila vite de son esprit, ce n’était pas vraiment son genre d’aller toquer à la porte de la chambre de quelqu’un comme ça, surtout s’il s’agit de la chambre de quelqu’un que l’on connaît à peine…
Elle ne le lâchait pas du regard, enroulant ses cheveux autour de son doigt. Hika se mit à bailler mais un petit bâillement, un énorme, digne de godilla en personne, sa bouche s’ouvrit du plus qu’elle pouvait, son souffle fut long et accompagné d’un « Hhaa » peu gracieux, mais qu’il cacha par sa main étendu devant ses lèvres. Il appuya alors sur la poignet de sa porte, sans quitter la demoiselle des yeux, il ouvrit celle-ci, laissant apparaître un espace noir.

« Well darling… »

Souffla-t-il en faisant un pas dans la porte.

« Tu viens ou pas ? »

Acheva-t-il avec un regard des plus obscène, limite flippant. Il mettait fin à leur soirée, doutant fortement qu’elle pousse le jeu jusqu’à entrer dans sa chambre… D’ailleurs l’idée qu’ils allaient finir par se séparer éveilla en lui une sensation étrange, était il déçu que cette soirée s’achève enfin ? C’était toujours pareil, toute les bonnes choses ont une fin, et lorsque cette fin arrive, il y a toujours un fond de tristesse qui fait surface, car la routine revient et les bons moments passés sont déjà loin derrière presque oubliés… Aussi est-ce pour ça que Hika adorait s’éclater, mais détestait la fin des bonnes soirées…

Suki jeta un coup d'œil par la porte maintenant ouverte. Il n'avait pas de colocataires ? La jeune fille se posait cette question seulement maintenant. Elle partageait pour sa part sa chambre avec trois autres filles. D'ailleurs elle trouvait ça plutôt sympa, elles s'entendaient bien et trouvaient toutes amusant le fait de cohabiter... Bien que ça ait des petits désavantages. Comme par exemple quand on voulait faire venir quelqu'un. Hikaru lui demanda si elle voulait entrer, et Suki hésita vraiment. Déjà, le jeune homme tirait une gueule de pervers inquiétante, même si elle savait qu'il n'en était pas (tout à fait) un. Mais finalement, la neko décida de continuer dans leur petit "jeu", et lui répondit d'une voix charmeuse ;

- Je n'attends que ça...

Son petit sourire en coin toujours plaqué sur son visage, elle semblait comme défier le jeune homme du regard. Elle attendait de voir s'il allait vraiment la faire entrer, où si il rigolerait un bon coup, mettrait fin à leur délire et lui fermerait quasiment la porte au nez. A vrai dire, Suki ne savait pas exactement ce qu'elle préfèrerait qu'il fasse. On peut supposer qu'elle aurait voulu aller plus loin, vu sa réponse... Et pourtant, pour la jeune fille, ce n'était pas aussi évident que ça.

( Edit-Ito-chou : Oulaaaaaaa ; Si y'a pas de suite avec un plan méchamment cul je me suicide .)