L'annonce d'une ( bonne !?) nouvelle.

L'annonce d'une ( bonne !? ) nouvelle.

Ami se baladait dans les couloirs, et l'air qu'elle portait sur son visage d'habitude, un air morose et nostalgique, s'était effacé, laissant place à un ravissant joli petit sourire. Elle sifflotait une petite mélodie, qui reflétait son expression. Ses doigts couraient le long du mur, et ses pas, malgré elle, sautillaient légérement. Elle avait presque envie de crier son bonheur à cette pension, qui avait permis tout ça. Ses yeux brillaient, le reflet de sa joie y flottait. La robe d'hiver qu'elle portait, rouge, marron et noire, voletait autour d'elle. Elle portait des bottes bordée de fourrure (fausse, bien sure !) qui lui tenait chaud. Ses cheveux mi-longs, ondulaient, suivant les mouvements de sa jupe.
Oui, aujourd'hui, Ami était heureuse. Car la louve attendait un heureux événements. L'arrivée d'un petit garçon, ou d'une petite fille. Le choc avait été dur à encaisser à cette idée, mais elle avait finie par se faire à l'image d'elle, louve-garous de 15 ans, tenant dans ses bras un bébé. Elle aurait pu être triste, encaissant tout les côtés négatifs de cette situation, mais elle n'arrivait pas. Pas en sentant l'enfant remuait dans son ventre. A ce sujet, elle s'inquiétait légèrement. Cela ne faisait que quelques jours qu'elle était enceinte, et pourtant, la petite créature semblait déjà bien développée... Un éclair d'inquiétude passa dans ses yeux, assombrissant la flamme de bonne humeur qui y régnait, mais partit bien vite : elle s'inquiéterai plus tard.
La louve voulait prévenir tous ses amies, espérant de tout son cœur qu'ils le prendraient bien. Elle voulait leur communiquer cette joie si intense, tout en sachant que si elle en faisait trop, ils risquaient de se lasser. Enfait, elle ne se posait de question que pour une personne : Akimito Fumei. Elle ne savait pas du tout comment la petite démone allait prendre la chose... Elle réfléchit un moment, s'imaginant la scène :

"- Aki, je suis enceinte. (Un peu cru, tout de même, se dit-elle.)

- Quoi ?

Une petite grimace de dégout se forma sur le visage d'Akimito dans la tête d'Ami."

Elle ne put s'empêcher d'exploser de rire, puis reprit ses esprits, tandis qu'elle espérait que la démone se ferai à l'idée à un moment donné.
Soudain, au bout du couloir, la silhouette d’une jeune fille apparut. Ami dut plisser les yeux pour s’aperçevoir qu’il s’agissait de quelqu’un qu’elle connaissait, elle l’avait déjà vue… C’était … Meïko, se souvint-elle après un moment de réflexion. Elle se précipita vers son … Amie ? C'était comme ça qu'elle la voyait. Chevelure rousse, silhouette fine et élégante, oui c'était bien elle.

Ce jour là, Meïko n'attendait rien de particulier. Ce jour là, il ne devait rien se passer de spécial. A priori.
Elle traînait donc, des pensées plein la tête, dans les couloirs de la pension. Nous étions un samedi comme les autres, la jeune rousse venait de manger, et se baladait sans but précis. Cependant, quelque chose lui trottait dans la tête, un petit souci, un petit désagrément. Voilà au moins quatre bonnes nuits qu'elle n'avait pas vu son amie Ami, à leur rendez vous près du rocher du fond du jardin. Elle l'avait cherché, mais elles n'étaient pas dans la même classe, ni dans la même chambre, et avec les cours, Meïko n'avait pas vraiment eu le temps de faire des recherches approfondies. Il était vrai que se transformer avec Ami certains soirs, c'était presque un plaisir. La nuit tombait très tôt, et Meïko devait résister au besoin de regarder la lune, même pendant la fin des cours... Alors se sentir entourée, c'était pour elle quelque chose de vraiment rassurant. Mais, pourquoi donc Ami Kasane pouvait-elle "disparaître" sans la prévenir ? La pension était grande, mais tout de même...

Meïko soupira, se passa une main dans sa chevelure rousse. Elle portait son jean un peu usé, et une sorte de débardeur beige avec de la dentelle marron sur le dessus. Elle n'avait absolument pas froid, il devait au moins faire 25°, mais dans les gens qu'elle croisa, plusieurs la regardèrent comme une extraterrestre. Quelle importance, être la cible des brimades, elle avait l'habitude, et pour une simple histoire de T-shirt, c'était dérisoire. Les adolescents qu'elle croisait, elle n'y faisait donc nullement attention, sauf lorsqu'elle entendit un pas pressé derrière elle, voir quelqu'un qui semblait la suivre. Sur le moment, elle n'y prêta pas attention, mais la personne se rapprochait de plus en plus. Meïko réagit au quart de tour, comme souvent, et se retourna vers l'inconnu en une vitesse folle. Mais, non ce c'était pas un inconnu ! C'était bel et bien elle, la louve, Ami Kasane ! Elle eu un petit choc, c'est toujours étrange de croiser quelqu'un alors qu'on pensait justement à lui... Mais elle fut cependant la première à prendre la parole :

-A... Ami !

(J'aime pas du tout mon RP. Il est... bizarrement fait je trouve ._.)

[HRP : Ah bon ? =O Non, moi je l'aime bien :3]

Meïko se précipita vers elle, semblant étonnée. Elle s'écria :

-A... Ami !

Le sourire qu'avait Ami s'agrandit encore plus.

- Meï !

Puis, elle rélféchit, et se dit qu'après tout son amie avait droit à des explications. Celà faisait plusieurs jours que la fille aux cheveux violets était absente de leurs rendez-vous. Alors, pour la première fois depuis quelques temps, son sourire s'effaça, laissant place à une expression d'excuse.

- Ah, euuuh... Je suis désolée, je sais que ça fait plusieurs fois que je ne suis pas là à notre rendez-vous, excuse-moi...

Automatiquement, la louve passa une main sur son ventre rond en murmurant :

- Enfait je.... Le mot eu du mal a sortir de sa bouche. Elle ne s'y ferait donc jamais... Je suis enceinte, lâcha t-elle.

Son sourire reprit un peu, ainsi que le scintillement dans ses yeux.

- C'est pour ça que je n'étais pas là... Je crois que je ne me transformerais plus jusqu'a ce que le bébé soit né.

Ami savait que celà constituerait sans doute un choc pour son amie, et elle sentit le rouge lui monter au joues. Il est vrai qu'a 15 ans...

[Merdeee... tout mon texte s'est effacééé iwi. Allez, je recommence èé]

Ami lui sourit naturellement, elle semblait heureuse, plus que d'habitude.

-Meï ! s'exclama t-elle joyeusement.

Meïko sourit elle aussi en retour, même si le sourire, ce n'était pas tellement son fort. Elle eut vaguement envie de la prendre dans ses bras, mais c'était le genre de contact impersonnel qui était trop gênant pour Meï. Alors elle se contenta de la regarder, heureuse qu'elle aille bien. Elle n'avait pas l'air blessée, ou malheureuse, c'était une bonne chose. Sans que Meïko put dire quelque chose, le sourire joyeux d'Ami disparu pour un sourire un plus gêné.

- Ah, euuuh... Je suis désolée, je sais que ça fait plusieurs fois que je ne suis pas là à notre rendez-vous, excuse-moi... En fait je...

Ami avait l'air confuse, voir un peu perturbée. Elle se passait la main sur le ventre, rougissait un peu, n'affrontant pas le regard de Meïko. Était-elle malade ? Meïko commença à s'inquiéter un peu... pourquoi ce silence ? Elle espérait cependant qu'il n'y avait rien de grave, vu comme elle était souriante il y a quelques secondes.

-Je suis enceinte, lâcha t-elle subitement, d'un ton presque neutre.

Meïko cligna plusieurs fois des yeux, signe de son incompréhension. Elle s'était attendue à tout, cancer, perte de mémoire, voir pire, mais alors vraiment pas à une grossesse. Une grossesse à 15 ans ? Elle ne comptait tout de même pas élever un bébé à son âge ? Des tas de questions s'enchaînèrent en une vitesse folle dans la tête de la jeune fille. Les yeux d'Ami se remirent à pétiller de joie, tandis que ceux de Meïko restaient grands ouverts.

- C'est pour ça que je n'étais pas là... Je crois que je ne me transformerais plus jusqu'a ce que le bébé soit né.

Meïko rougit. C'était un peu trop d'informations à la fois. Elle en savait pas trop que dire, que faire... il fallait être délicate, ne pas blesser son amie. Elle n'osa pas la regarder, pointant ses pupilles vers le sol. Pauvre Ami qui devait être pendue à ses lèvres, qui devait connaître sa réaction !

-C'est... Hage... Hasegawa ? Le type dont tu m'avais parlé ?

Elle regarda les mains un peu tremblantes d'Ami, et se décida à en saisir une. Vraiment, ce n'était pas dans le genre de Meïko de toucher quelqu'un ainsi, mais peu importait, c'était un cas d'urgence.

-Tu vas le garder donc ? dit-elle d'une voix neutre, en essayant de ne porter aucun jugement.

Meïko semblait déjà légèrement inquiète, mais quand Ami lui annonça ce qu’il lui arrivait, elle écarquilla les yeux. Son beau visage prit une teinte colorée, tandis qu’Ami attendait toujours sa réponse avec une pointe d’inquiétude. La jeune fille était timide, et elle baissa les yeux.
Mauvais signe… Pensa Ami.
Finalement, Meïko dit :

- C’est… Hage… Hasegawa ? Le type dont tu m’avais parlé ?

Ami acquiesça. Son amie semblait… Choquée. Oui, bien sure. Quelle idiote. Elle s’était attendue à ce que tout le monde la comprenne, et soit joyeux aussi… Elle s’en voulait. C’était tout à fait anormal d’avoir un enfant à 15 ans. Elle baissa elle aussi la tête, honteuse cette fois. Elle se mordit la lèvre inférieure. Ses mains s’étaient mis légérement à trembler. A son grand étonnement, Meïko, son amie, si timide d’habitude, en saisit une. Ses mains étaient froides, mais réconfortaient tout de même la louve. Elle releva la tête, penaude.

-Tu vas le garder, donc ?

Ami soupira. Oui, bien sur qu’elle allait le garder. Elle n’aurait jamais pu s’en séparer. Même si ce n’était qu’un présence, pas encore formée. Cet enfant faisait partie d’elle, maintenant.

-Oui, répondit-elle après un instant. Je vais le garder.

Elle laissa une pause, n’osant pas regarder l’expression de l’autre, louve, puis continua :

- Je… J’ai déjà pensé à … A … Avorter, mais… je ne peux pas m’y résoudre. Elle tenta un petit sourire qui se transforma en grimace. Je sais ce que tu dois penser, mais… Enfin… Je veux le garder.

Ami releva la tête. Pendant quelques secondes, le silence plana, ce fut rapide, mais c'était un lourd silence. Meïko se sentait un peu honteuse, elle ne savait trop que faire. Ami avait l'air gênée, peut être même triste. Et ça Meïko ne le voulait pas, non, elle ne voulait que son bonheur.

-Oui. Je vais le garder.

Ami avait relevé la tête, mais elle ne regardait pas Meïko. Elle n'osait certainement pas. Sa main, que la jeune rousse tenait toujours tendrement, était froide. Où était passé la chaleur et le sourire d'Ami ?

- Je… J’ai déjà pensé à … A … Avorter, mais… je ne peux pas m’y résoudre. Elle tenta un petit sourire qui se transforma en grimace. Je sais ce que tu dois penser, mais… Enfin… Je veux le garder.

-Nan, je ne pense pas ce que tu crois ! répliqua Meïko automatiquement.

C'était venu tout seul, et c'était vrai. C'est vrai qu'elle était jeune, que ça allait être difficile. Avoir un enfant à 15 ans c'était abandonner toute vie d'adolescent. C'était se ranger, vieillir d'un coup. Et Meïko avait seulement peur pour Ami, elle avait peur que ses épaules fragiles ne tiennent pas le coup.

-C'est une bonne nouvelle Ami... c'est même .. ! C'est même miraculeux. Non, garde le... réussit à articuler Meïko.

Elle sentait sa gorge se serrer, presque des larmes coulées sur ses joues. Elle regarda la main d'Ami. Elle eut tant envie de la prendre dans ses bras. Il lui suffisait simplement de tirer un peu sa main, pour qu'elles se rapprochent, et de passer son autre bras autour de sa taille. Au fond d'elle, Meïko savait qu'Ami en avait besoin. Elle ne cessait de se répéter "Allez, fais le, réconforte la ! Allez imbécile, c'est toi l'aînée ! Elle en a besoin !"
Et puis, dans un geste comme désespéré, Meïko saisit l'autre main de son amie, et les réunit dans les siennes. Elle la regardait, droit dans les yeux.

-Nan, je ne pense pas ce que tu crois ! répliqua Meïko automatiquement.

Ami regarda son amie. Elle était sincère. Et quand elle comprit cela, la louve ressentit un immense soulagement. La louve rousse continua :

-C'est une bonne nouvelle Ami... c'est même... ! C'est même miraculeux. Non, garde-le...

Les yeux de Meï étaient pleins de larmes, et Ami vit qu’elle fit un très léger mouvement vers l’avant, puis repris sa position normale. Elle s’interrogea sur la raison de ce mouvement, mais son amie prit son autre main, et la regarda dans les yeux. Ami souria, soulagée et heureuse à la fois. Elle était aussi étonnée, d’habitude Meïko ne montrait pas autant ces sentiments… C’est pourquoi elle hésita une poignée de seconde avant de se jeter sur elle et de la serrer dans ses bras. C’était son aînée, oui, mais elle s’en fichait. En ce moment, la louve avait plus besoin d’une grande sœur, et Meï la comprenait tellement bien… Elle se demanda si la jeune fille allait reculer, mais tant pis, se dit-elle. L’immense sourire qu’elle avait avant se dessina de nouveau sur ses lèvre, et ses yeux reprirent vie.
Elle recula légèrement la tête, tout en continuant a serrer son amie contre elle, de façon a ce qu’elle puisse voir son visage. Elle murmura :

- Merci…

[Désolée, petit texte :S]

On ne peut même pas imaginer à quel point Meïko fut soulagée, lorsqu'elle vit sur le visage d'Ami, un tendre sourire se glisser. Elle eut l'impression qu'on lui enlevait un poids, elle se sentit légère. Ouf, Ami avait sourit. C'était rare, mais Meïko avait dut trouver les mots justes, des mots qui, mêmes s'ils ne sont pas très forts et un peu maladroits, semblaient avoir plut à son amie.
Et puis, sans prévenir, Ami se jeta sur elle. Elle la serra avec beaucoup de tendresse, une vraie tendresse qu'on peut attendre d'une vraie amie. C'était assez nouveau pour Meïko, ou tout du moins, ça datait de longtemps. Elle fut si surprise qu'elle rougit comme une tomate. Son visage devenait presque aussi rouge que ses cheveux !
Elle n'osa cependant pas serrée Ami en retour, mais quand celle ci dégagea un peu son visage, histoire de glisser un 'Merci', la jeune fille laissa son émotion prendre le dessus, et la serra un peu en retour. Meïko ne répondit rien. Ami était heureuse et souriait joyeusement.
Il ne passa rien c'est vrai, pendant une bonne minute. Puis Meïko se retira un peu.

-Tu auras besoin de soutien... lui dit-elle.

C'est vrai, Ami aurait besoin de beaucoup de soutien. Allait-elle élever son bébé dans la pension ? Cela paraissait difficile. Le père comptait-il l'aider ? Était-il au courant, tout d'abord ? Allait-elle arrêter les études ? Oui Ami avait vraiment de soutien désormais. Et Meïko espérait qu'elle s'était déjà posé ses questions... si ce n'était pas le cas, de l'organisation était nécessaire. Et même si Meïko pensait que c'était un joyeux évènement qui allait secouer Shiinu, elle ne put plaindre un peu Ami.

-Comment tu vas t'organiser ? finit-elle par dire, en se décollant complètement d'elle.

Meïko, comme l’attendait Ami, rougit. Puis, elle la serra de nouveau, à son grand étonnement.
Après un moment, elle se retira légérement.

-Tu auras besoin de soutien... lui dit-elle.

Oui, c’était vrai. Et la louve le savait. Mais elle savait aussi qu’elle en aurait. Il y avait déjà Hasegawa. Puis Fûka. Et peut-être d’autres… Meïko se retira complétement, et demanda :

-Comment tu vas t'organiser ?

-Je ne sais pas trop, répondit Ami.Mais je crois que je vais prendre un studio, avec Hasegawa. Ce sera mieux.

Elle s’appuya légérement contre le mur, et demanda à son tour :

-Et toi, comptes tu prendre un studio ?

Elle attendit la réponse de la jeune fille rousse en entortillant une mèche violette autour de ses doigts. Au fil du temps passé dans la pension, elle avait fini par se lier d’amitié avec pas mal de monde, et de se rapprocher de certains autres, comme Meïko, par exemple.

-Je ne sais pas trop, répondit Ami. Mais je crois que je vais prendre un studio, avec Hasegawa. Ce sera mieux.

Naturelle, et détendue, Ami s'appuya contre le mur du couloir. Elle se tortillait une mèche de cheveux, comme si de rien n'était. Meïko trouva que c'était des manières qui faisait vraiment adolescente. Elle vit dans son regard toute cette innocence que l'on a à 15 ans, mais pourtant, elle allait être mère. Meïko sentit son cœur battre, et eut d'un coup une grande vague de compassion à l'égard de son amie. Ami allait prendre un studio, s'installer, arrêter les études, faire sa vie, sa vie qui sera toujours dépendante d'un enfant...

-Et toi, comptes tu prendre un studio ?

Meïko fut coupée dans ses pensées. Un studio ? c'est vrai qu'ils étaient disponibles maintenant pour les pensionnaires de Shiinu. Ils étaient situés à deux pas de la pension, et on pouvait habiter à l'extérieur, et retourner sans souci en cours. C'est vrai, qu'elle y avait déjà penser.

-Euh... oui peut-être. J'y ai déjà réfléchis, répondit Meïko.

Elle s'approcha alors un peu plus d'Ami, avec un vague regard à droite et à gauche. Elle lui glissa discrètement, comme si c'était le plus important des secrets :

-Ce n'est pas facile de me transformer avec des colocataires. A force de ne plus me trouver dans mon lit le matin, comme le jour se lève tard, les filles de ma chambre se posent des questions. Je crois qu'elles ne croient plus à mon excuse bidon. Je leur ai dit que je me levais toujours très tôt, genre à 6 heures, poursuivit-elle avec une touche d'ironie. [Oui, Meïko est capable de faire de l'ironie]

Elle se redressa en souriant, puis vérifia, toujours aussi discrètement, que personne n'avaient pu les entendre ? Un peu paranoïaque, Meïko ? Mais non, allons, pensez vous...

Mais une chose qu'avait dite Ami tout à l'heure lui revint à l'esprit. Elle n'en n'avait pas finit de la questionner à propos de sa grossesse. Elle prit un ton plus sérieux, finit la plaisanterie.

-Ami, dit-elle un peu gênée, Hasegawa, le père... il est prêt à s'occuper de l'enfant ?

- Euh… Oui peut-être. J’y ai déjà réfléchis, répondit Meïko.

Elle sembla se rapprocher alors de la louve, lançant un regard méfiant autour d’elle. Ami se releva légèrement, à l’écoute. Elle lui glissa en un murmure :

- Ce n’est pas facile de me transformer avec des colocataires. A force de ne plus me trouver dans le lit le matin, comme le jour se lève tard, les filles de ma chambre se posent des questions. Je crois qu’elles ne croient plus à mon excuse bidon. Je leur ai dit que je me levais toujours très tôt, genre à 6 heures… continua t-elle avec un petit sourire ironique qu’Ami ne lui connaissait pas.

Elle se redressa, reprenant une position normale. Ami fit de même. Elle vit quand même son amie jeter très rapidement un petit coup d’œil à gauche et à droite… Ce qui arracha un petit sourire à la louve. Oui, Meïko était assez méfiante. Mais après tout, cela peut-être une qualité. Ami voulut lui répondre à propos de son inquiétude, mais la jeune fille rousse reprit un visage plus sérieux, plus concentré, et Ami comprit qu’elle voulait en savoir plus sur l’enfant qu’elle portait. Elle ne protesta pas, elle préférait assumer les conséquences plutôt que se dérober à ses amies. Elle attendit la question, qui ne tarda pas à venir.

- Ami, Hasegawa, le père… Il est prêt à s’occuper de l’enfant ?

Elle avait repris un petit air gêné, son visage avait pris de nouveau une légère teinte rosée.

- Oui, répondit Ami avec une once de fierté dans la voix. Il va jouer son rôle de père.

Le sourire se fixa de nouveau sur son visage. Bien sur, elle paraissait surement irresponsable. Bien sur, ce n’était qu’une adolescente. Mais l’amour qu’elle ressentait pour Hasegawa et son enfant était indescriptible, et elle ne pouvait que s’en réjouir.

- Tu le connais ? demanda Ami en parlant toujours d’Hase.

Le sujet était si délicat, que Meïko, à chaque question qu'elle posait, s'inquiétait de la réaction de son amie. Elle semblait toujours souriante en apparence, mais au fond, que ressentait-elle ? Meïko, inquiète de nature, savait qu'Ami était heureuse d'être enceinte... mais... il y avait toujours ce 'mais' !

- Oui, répondit Ami à propos de Hasegawa. Il va jouer son rôle de père.

Meïko la sentit un peu fière, mais il y avait de quoi. Ami se remit à sourire, alors Meïko fit de même, et afficha un sourire tendre. Avoir un père à ses côtés était vraiment une très bonne chose. et Ami avait l'air si ... amoureuse. C'était parfait.

- Tu le connais ? poursuivit-elle.

Pendant qu'Ami parlait, Meïko se cala elle aussi contre le mur, à ses côtés. A la question d'Ami, elle réfléchit un peu, et tenta de chercher dans ses souvenirs si le nom d'un certain 'Hasegawa' lui disait quelque chose. Mais hélas, elle ignorait tout de lui, jusqu'à quoi il ressemblait. Elle hocha alors les épaules et fit une mine hésitante :

-Non je ne crois pas... peut être....

Elle regarda les yeux pétillants de bonheur d'Ami. Puis son regard se baissa sur son ventre. Le rôle du père d'un bébé était important.

-Quel genre d'homme est-ce ? Il a quel âge ?

C'est vrai, comment était-il cet Hasegawa ? Arriverait-il à s'occuper d'Ami, l'amie la plus précieuse qu'avait Meïko sur Shiinu ? Intérieurement, la jeune fille se promit que s'il faisait quoi que ce soit qui pourrait la blesser, elle se vengerait. S'il n'était pas compétent, elle lui ferait payer, il fallait qu'il assume de l'avoir mise enceinte.
Mais bien sûr, ce genre de pensées assez agressives, Meïko les garda pour elle.

[Meïko est décidément bien inquiète O.O Elle fais peur...]

[HRP] XD [/HRP]

Meïko s'appuya contre le mur, aux côtés de la louve. Elle sembla réfléchir, mais répondit finalement négativement :

- Non je ne crois pas ... Peut-être...

Ami vit son regard se poser sur son ventre.

- Quel genre d'homme est-ce ? Il a quel âge ?

Ami réfléchit a comment le décrire véritablement, sans que ses sentiments interviennent... Dur dur.

- Il a dans les 18 ans. Oui, il a trois ans de plus que moi. Physiquement, il est... Musclé. Elle rie. Il a des cheveux argentés, des yeux bleus-gris. Moralement, il a... Comment dire.. Une sorte de respect... Comme... Un gentleman, si tu vois ce que je veux dire. Elle rie de nouveau. Mmh... Disons qu'il est "gentil", même si je n'aime pas beaucoup ce terme.

C'était vraiment dur de décrire quelqu'un qu'on aime a une de ses amies.

[HRP] Désolée pour le petit rp [/HRP]

Meïko écouta silencieusement Ami décrire celui qu'elle aimait. Pour elle, c'était presque l'homme parfait. Musclé, gentleman beau, gentil. Un homme qui avait beaucoup de respect pour une femme. Cela rassura Meïko, après tout c'était ce genre de personne qu'il fallait à une ado' enceinte comme Ami. En la regardant parler d'Hasegawa, Meïko sentit Ami amoureuse. Ça se lisait dans son regard, mais c'était assez inexplicable, ça se sentait, c'était tout. La jeune rousse se demanda alors si elle était ainsi quand elle parlait où quand elle pensait à Liin.

"Mais n'importe quoi ! songea soudain Meïko en rougissant malgré elle. Pourquoi je pense à lui dans un moment pareil ?! C'est Ami le principal, Ami ! C'est vraiment pas le moment, imbécile !"

Meï' ne s'étonnait plus de se parler à elle même, elle avait pris l'habitude. L'important, ce à quoi elle devait penser, c'était Ami et Hasegawa. Elle se reconcentra, arrêta de rougir et reposa les yeux sur son amie. Elle finit par se dire que la simple description qu'elle lui avait faite du futur père n'était pas suffisante. Peut être faudrait-il que Meïko le rencontre ? Mais ça lui paraissait dérisoire, elle n'était même pas une amie très très proche d'Ami . . .

-Et il est... enfin euh... spécial ? Tu vois je veux dire, comme nous ? balbutia Meïko à voix basse.

Il est vrai que l'idée lui était venue comme ça. Si Hase' était un pensionnaire de Shiinu, il y vait des chances pour que ça ne soit pas qu'un simple humain.

Tout en écoutant la description que la louve lui avait faite, Ami vit Meïko rougir subitement, et jeter un regard agacé autour d'elle, chose qu'elle ne compris pas vraiment. La louve se posa ensuite une question : est-ce que Meïko, elle, avait trouvé l'amour ? Elle voulut lui demander, mais se ravisa bien vite. Ca allait embarasser la jeune fille plus qu'autre chose, et ca ne servirait à rien. Après tout, si elle voulait lui en parler, elle le ferait. Ses pensées s'interrompirent quand les yeux bleus glace de Meï se reposèrent sur elle, et qu'elle demanda :

- Et il est... Enfin euh... Spécial ? Tu vois, je veux dire, comme nous ?

Ami fit un sourire. Il n'était pas "comme elles", mais il avait des pouvoirs... Au moins, lui, ce n'était pas un monstre.

- ... Eh bien, ce n'est pas un ... Elle baissa la voix. Loup, mais il a des pouvoirs. Il maîtrise le temps, et il a une grande force physique.

Elle réfléchit un moment, puis dit ensuite avec enthousiasme :

- Le mieux, ce serait que tu le rencontres, non ? Enfin, si tu veux bien sur...

Malgré les questions embarassantes, Ami souriait. Lorsque Meïko avait demandé si Hase était lui aussi spécial, elle avait encore sourit. C'était une question délicate, mais comme avec les autres, Ami ne fut pas gênée. Ou presque.

- ... Eh bien, ce n'est pas un ...

Elle sourait toujours, mais sa voix avait baissé. Meïko au fond d'elle fut persuadée qu'elle allait dire 'monstre'. Des monstres, voilà ce qu'elles étaient. En y réflichissant, Ami et elle ne s'étaient jamais dit les choses affreuses qu'elles avaient respectivement faites. Mais il n'y avait pas besoin de savoir, on pouvait deviner, qu'Ami comme Meïko était un... assassin ?
Il y eu un court silence, Meïko restait suspendue aux lèvres d'Ami. Pensait-elle à ce qualificatif ?

-Loup, mais il a des pouvoirs. Il maîtrise le temps, et il a une grande force physique.

Un nouveau silence suivit cette réponse, mais Ami ne fut pas déstabilisée. Meïko soupirait de soulagement, Hase était un puissant humain à pouvoir. Maîtriser le temps, elle se dit que c'était idéal et très pratique pour Ami. Et surtout, Ami n'avait pas dit 'monstre'.

- Le mieux, ce serait que tu le rencontres, non ? Enfin, si tu veux bien sur... enchaîna Ami en retrouvant son enthousiasme.

Devant son large sourire, Meïko sourit en retour. Elle réfléchit un peu avant sa réponse. Sur le moment, elle aurait voulu accepter, mais après tout, il n'y avait aucune raisons spéciales à organiser une rencontre. C'était peut être même carrément mal placé.
Plongée dans ces réflexions, elle se mordit la langue et placa dans sa tête chaque mots qu'elle devait dire. Meïko faisait assez spuvent ça, mais surtout avec Ami, elle craignait de dire une bêtise. En quelques secondes, elle parvint à une réponse parfaite, mais qu'elle eu un mal fou à dire.

-Si je t'aide pendant ta grossesse... ce que je vais faire hein ! commença t-elle maladroitement. Je serais ammener à le rencontrer, non ? Je veux dire, si lui aussi il t'aide, du coup ... euh ...

Meïko se mordit la lèvre inférieure, signe de concentration, pensa Ami. Après quelques secondes, elle répondit :

- Si je t'aide pendant ta grossesse... ce que je vais faire hein ! Je serais amenée à la rencontrer, non ? Je veux dire, si lui aussi il t'aide, du coup ... euh ...

Remarquant la maladroitesse de la jeune fille, Ami répondit aussitôt :

- Oui, c'est vrai, tu as raison.

Et elle contina :

- Euuuh... Et merci ... Pour l'aide.

Il était rare que la louve soit gênée, mais dans des circonstances pareilles... Puis elle soupira, et hésita un long moment, avant de poser la question qui lui brûlait les lèvres :

- Et euh... Toi tu... Elle baissa la voix. Enfin... Quelques nuits, tu arrives à ne pas te transformer ?

Elle se mordit les lèvres, et dit précipitemment :

- Désolée si.. Ca te dérange, ce genre de question... Simplement, je ne peux pas en parler à tout le monde, et ...

Elle soupira.

Ami avait une sorte de don pour mettre Meïko dans l'embarras, mais -et c'était ça, la chance-, elle savait aussi dire les bonnes choses pour la rassurer. Lorsque que Meïko lui expliqua maladroitement ce qu'elle comptait faire, Ami répondit calmement du tac au tac :

- Oui, c'est vrai, tu as raison. Euuuh ... Et merci pour l'aide.

Meïko lui sourit en retour, car comme d'habitude, la réponse de son amie lui avait enlevé sa gêne. Mais il y avait tout de même quelque chose qui changeait de d'habitude, Ami avait un peu rougit. Elle avait baissé les yeux, comme si elle, pour une fois, était gênée. Meiko fut assez étonnée, qu'est ce qui perturbait Ami ? Il devait bien y avoir un inconvénient qui la titillait dans le fait d'avoir un enfant ... Etait cela, qui fit que subitement, elle hésita à poser une question à Meïko ?
Après quelques 'heu' maladroits, Ami finit par ouvrir la bouche. Meïko eut l'impression de se voir en miroir, tant elle était hésitante (O.O)

-Quelques nuits, tu arrives à ne pas te transformer ? ... Désolée si.. Ca te dérange, ce genre de question... Simplement, je ne peux pas en parler à tout le monde, et ... dit-elle d'une voix basse.

Ami soupira, elle se sentait mal à l'aise. Meïko fut un peu... à la fois surprise et choquée de la question ? Ami ne le savait-elle pas déjà ? La jeune fille hésita un peu, mais Ami était bien la seule personne avec qui elle pouvait en parler, effectivement. Et puis elle la regarda, et elle vit une fille sensible et un peu troublée. Finalement depuis le début de la conversation, c'était plus Ami qui rassurait Meïko que l'inverse ... Enfin du moins, c'était ce qu'elle se disait. Elle avait bien fait comprendre à Ami qu'elle l'aiderait, même ça ne suffisait pas, Ami avait besoin de plus , de plus que de l'aide, elle avait besoin de se confier.
Après cette brève analyse psychologique, Meïko se racla la gorge. Elle fit tous les efforts du monde pour ne pas rougir, pour être encore, et toujours plus rassurante.

-Ami, je ... Tu sais, avant c'était pas facile pour moi de contenir mon... pouvoir, commença t-elle. Mais depuis que je te connais, j'y arrive mieux ! Je me sens mieux, et du coup je pense que cette... bête en moi se réveille moins souvent. Je peux rester plus de trois nuits sans ressentir ce besoin. Et c'est grâce à toi !

Emportée dans son beau discours, Meïko en avait même oublier de baisser là voix.

-Tu as peur pour ton bébé c'est ça ? Tu as peur de ne pas arriver à ne pas te transformer pendant 9 mois ? glissa t-elle d'une voix compatissante.

Ami remarqua que le regard de Meïko se modifia légérement, devint rassurant plutôt qu'inquiet. La louve attendait la réponse, sentant que les rôles commençaient à s'inverser. Et Ami vit son amie prendre un ton, et une expression qu'elle n'avait encore jamais vu chez elle.

Ami, je ... Tu sais, avant, c'était pas facile pour moi de contenir mon ... Pouvoir. Mais depuis que je te connais, j'y arive mieux ! Je me sens mieux, et du coup je pense que cette ... Bête en moi se réveille moins souvent. Je peux rester plus de trois nuits sans ressentir ce besoin. Et c'est grâce à toi !

Une vague de chaleur traversa le corps d'Ami. C'était exactement les paroles qu'elle voulait entendre. Car même si elle se doutait un peu de la réponse, elle avait besoin d'une confirmation, d'une preuve en quelque sorte. Les deux filles partageaient un lien unique, un lien qui leur permettrait à toutes les deux de combattre le monstre féroce qui sommeillait en elles. Meïko n'avait pas baissé la voix, mais Ami ne s'en était même pas rendue compte, tellement les paroles de Meï l'avait réconfortée.

Tu as peur pour ton bébé c'est ça ? Tu as peur de ne pas arriver à te transformer pendant neuf mois ?

Elle avait touché juste. Ami ne l'avait jamais vu comme ça. Et, sans hésitation, elle répondit :

Oui. Si jamais je me transforme... J'ai peur qu'il... Qu'il meure, ou bien encore que ce soit ... Enfin, qu'il soit comme moi.

Elle soupira de nouveau, puis regarda son amie.

Mais... Depuis que je l'ai... Le besoin est de moins en moins présent... Comme si ... Il y avait trop d'humanité en moi pour ça...

Elle ne savait pas si elle s'exprimait clairement, mais elle faisait du mieux qu'elle pouvait. Ce qu'elle ressentait était si étrange !

D'une voix moins hésitante, Ami se confia à Meïko. Visiblement, celle ci avait bien devinez en lui parlant de la transformation avec le bébé. Non, Ami n'hésita pas, elle se sentait le coeur ouvert, elle n'hésitait plus :

-Oui. Si jamais je me transforme... J'ai peur qu'il... Qu'il meure, ou bien encore que ce soit ... Enfin, qu'il soit comme moi ...Mais... Depuis que je l'ai... Le besoin est de moins en moins présent... Comme si ... Il y avait trop d'humanité en moi pour ça...

En écoutant chacun des mots d'Ami, Meïko la comprit. Il est vrai qu'elle ne s'était jamais posé la question 'Comment ferais je lorsque je serais enceinte ?' lorsqu'elle a appris qu'elle était un loup garou, et Ami ne l'avait sûrement jamais fait non plus. Il faut dire qu'avoir des enfants, ça n'a jamais trop été le rêve de Meïko, alors comment lui répondre efficacement ?

-Et bien c'est une bonne chose, cette ... affaire... d'humanité !

Meïko se demanda si cela voulait dire que, comme elles étaient des loups garous, elles n'étaient plus du tout humaines. Elle respira un grand coup. Elle n'était plus tout à fait sûre que ce qu'elle disait était vrai, mais elle ne voulait pas le montrer, et poursuivit tout de même :

-Si tu ne ressens pas le besoin de te transformer maintenant, et bah n'y pense pas ! Et crois moi, j'ai une intuition. Je suis sûre que cette grossesse va se passer vite et bien.

Elle lui sourit. Elle hésita même à la prendre de nouveau dans ses bras, mais une fois, c'était peut être déjà trop.

-

[HRP > ARGH. Désolée désolée désolée désolée. Je me connectais plus beaucoup ces temps-çi, alors... Vraiment désolée ><. Ca arrivera plus =3.]

Et bien c'est une bonne chose, cette ... Affaire ... D'humanité !

Meïko prit une grande inspiration, comme elle le faisait parfois losqu'elle voulait prendre la parole, et dit :

Si tu ne ressens pas le besoin de te transformer mainteant, et bah n'y pense pas ! Et crois-moi, j'ai une intuition. Je suis sure que cette grossesse va se passer vite et bien.

Elle sourit, et celà fit de nouveau du bien à Ami.

Oui, t'as surement raison. Je devrais arrêter de m'inquiéter.

Elle lui prit la main, la serra, le relâcha, puis fit quelques pas. Une question lui brûlait les lèvres, mais elle ne savait pas si ce serait bien vu...Oh, et puis, après tout, Meï était son amie. Si jamais elle ne voulait pas en parler, elle lui dirait.

Et toi ?

demanda t-elle simplement en se retournant.

Tu as... Rencontré quelqu'un ?

Elle lui lança un regard rassurant, et rajouta :

Si tu veux pas en parler... Je comprend, c'est pas grave.

La jeune fille n'étant pas très expansive sur ses sentiments, elle pouvait lui confier beaucoup de choses, mais là ça relevait carrément de la vie... Très privé, si on peut dire. La louve éspérait que ça ne la dérangerait pas trop...

-Oui, t'as surement raison. Je devrais arrêter de m'inquiéter. avoua Ami.

La confiance qu'avait Ami en Meïko la rassura. Une grossesse à son âge c'était dur, mais pas impossible.
La jeune louve prit la main de Meïko, et se serra contre elle, une nouvelle fois. En sentant le ventre d'Ami contre le sien, Meï' sentait la vie. Ami portait la vie, là, à quelques millimètres d'elle. Quel drôle de sentiment !

Et puis Ami se retira, fit quelques pas dans le couloir quasi désert, Meïko la suivit.

-Et toi ? demanda t-elle subitement en se retournant. Tu as... Rencontré quelqu'un ? ... Si tu veux pas en parler... Je comprend, c'est pas grave...

Meïko fut un peu surprise. Qu'entendait-elle par 'rencontrer quelqu'un ?'. Aimer quelqu'un ? Aimer comme elle aimait Aho ? Rien que de penser un peu au garçon, elle se sentait rougir. Oui, elle sentait qu'il se passait quelque chose, qu'ils s'aimaient. Alors, pouvait-elle dire qu'elle avait rencontrer quelqu'un ?

-Euh... hésita t-elle après un certain temps de silence. On va dire... que oui ... admit-elle timidement comme une petite fille.

(Ouh le petit, petit post :3)

Meïko rougit. Elle ne répondit pas immédiatement. Elle réfléchissait, sans doute, aux sentiments qu’elle éprouvait … Si sentiments pour quelqu’un il y avait. La jeune fille répondit finalement :

Euh… On va dire … que oui …

Ami sourit, se rappelant ce qu’elle éprouvait pour Hasegawa. C’était une sensation réconfortante, grisante… Elle était heureuse pour son amie. Et elle espérait de tout son cœur que ça se passerait bien pour elle. Pour la louve, ça avait été … Extrêmement rapide. Peut-être un peu trop, d’ailleurs. Mais elle n’en avait pas l’impression.
De nouveau, elle s’appuya contre le mur blanc du long couloir.

Et… Je le connais ? demanda-t-elle curieusement. En tout cas, j’espère vraiment que ça ira…

On aurait dit qu’en ce moment, à la pension, beaucoup de couples se formaient. Fûka lui avait déjà parlé d’un certain Kyo, qui semblait être revenu, Arimi d’un Kizu… Restait Aki. En l’imaginant au bras de quelqu’un, la louve rit intérieurement. C’était possible, bien sur, ils formeraient surement un couple très original, quel que soit le garçon en question. Elle secoua légèrement la tête, revenant pour l’instant à la question qu’elle avait posée à Meïko.

Souriante, Ami s'appuya contre le mur du long couloir désormais presque vide. Elle eu un air un peu amusé par la conversation. Il est vrai que les deux jeunes filles abordaient un sujet typique d'ado'. 'Les hommes', 'l'amour'... Ni l'une ni l'autre ne semblaient s'en rendre compte. Meïko en particulier, n'avait jamais vraiment rêvé d'avoir ce genre de conversations. Mais avec Ami, tout semblait évident, agréable...

-Et... je le connais ? demanda ensuite Ami avec curiosité. En tout cas, j’espère vraiment que ça ira…

Meïko lui sourit. la question revenait dans son esprit : Est ce que ça se passera bien entres eux ? Elle l'espérait, car elle se sentait inévitablement amoureuse. Mais en fait, entre Liin et elle, tout était si étrange ! La remarque attentionnée d'Ami la plongea finalement dans une intense réflexion... Une réflexion qui se prolongea, qui aborda tout de leur relation.
Puis Meïko releva la tête, et rabattit ses cheveux derrière son oreille. Elle s'appuya également contre le mur. Elle commençait à avoir mal au jambes d'être ainsi debout sans rien faire.

-Je ne sais pas, peut être, il est dans la pension, avoua t-elle en rougissant.

Dès que Liin était entré dans la conversation, Meïko en avait presque oublié la nouvelle que venait de lui annoncer son amie.

Il y eut un long silence qui suivit la question d’Ami. La louve ne le brisa pas, sachant qu’une simple relation donnait matière à réfléchir. Elle observait Meïko en silence, attendant que la réflexion de son amie se termine. Enfin, celle-ci releva la tête, et s’adossa contre le mur à son tour.

Je ne sais pas, peut-être, il est dans la pension, avoua-t-elle en rougissant.

Dans la pension… Hum, il est vrai qu’Ami ne connaissait pas énormément de garçons dans la pension. Il y avait… Light, Kizu qu’elle connaissait un peu, et puis quelques autres… Mais bon. Si ce garçon pouvait rendre heureuse son amie, c’était le principal. De plus, s’il était dans la pension, ils pourraient se voir souvent…

Ben, j’suis contente pour toi, alors !

Un sourire éclatant déforma de nouveau ses lèvres, puis elle se mit à bailler.

Excuse-moi… Avec tout ça, j’suis crevée !

Elle réfléchit un moment. Ca faisait quelques temps que les deux filles étaient là, dans le couloir…

Après un moment, elle proposa :

Ca te dit d’aller te balader quelque part ? Enfin je veux dire, à l’extérieur…

[A toi de voir si t’as envie de continuer le rp… Comme tu veux ! ^^]