♪La La La...♪

Fûka chantonnait de sa voix mélodieuse dans le couloir. Elle se perdait de moins en moins ces derniers temps. Peut-être que le plan de la pension commençait à entrer dans sa cervelle de moineau ? En tout cas, elle était d'humeur joyeuse et il lui semblait que la nature l'était aussi :
au dehors, les oiseaux chantaient et le vent soufflait doucement. Un grand soleil brillait, bien qu'il fasse assez froid. Bref, c'était une belle journée.

La jeune sorcière d'eau se dirigeait vers sa chambre, voulant prendre un livre pour profiter du soleil et aller lire dans le parc. Ce jour là, la jeune fille portait une longue jupe blanche, très large, avec un chemisier de même couleur. Un chapeau, blanc lui aussi, était dressé sur ses cheveux bleus, preuve qu'elle venait de sortir de son cours de magie.

Fu' poussa la porte du dortoir. Il était illuminé par le soleil, les rayons se reflétant sur les lits et les draps immaculés. Milles reflets arc-en-ciel brillaient dans les larmes d'Ami, assise sur le lit.

MINUTE ! LES LARMES D'AMI ?!

Fûka se précipita vers le son amie. La louve tenait dans sa main une sorte de tube bleu et blanc, un truc que Fûka ne reconnut pas, bien qu'il lui semblait en avoir déjà vu à l'infirmerie. Ami avait son visage enfui dans ses mains et Fu' n'arrivait pas à distinguer si elle pleurait de joie ou de tristesse. Elle examina son amie du regard. Des vêtements assez moulants, comme à son habitude cependant son ventre semblait un peu rond... Ce n'était pas la forme correspondant à de la graisse et, de toute façon, Fû' savait très bien qu'il était impossible de prendre autant de poids en si peu de jours d'intervalles...

C'est là qu'elle percuta. Ami. Hase. La nuit. La louve lui avait dit, sans lui raconter. Non impossible... C'était tellement... formidable !
Fûka s'exclama :

- AMI ! C'est tellement merveilleux ! Je suis si heureuse pour toi ! Hase est-il au courant ?!

La sorcière d'eau virevoltait à travers la pièce, tout à sa joie. Ami attendait un enfant ! Elle sentait l'eau qui bouillonnait dans le ventre de son amie. Elle sentait la vie naître en elle. Et son instinct magique lui soufflait que cet enfant serait tout à fait particulier. N'y avait-il pas plus beau cadeau de noël ? C'est si beau !

Ami, assise sur son lit, la tête enfouie dans ses mains, pleurait à chaude larmes.
Le soleil laissait passer quelques rayons pâles à travers la fenêtre. De longues ombres s'étiraient par intermittence, créant des contrastes étranges. Le parquet luisait, preuve qu'il avait été ciré quelques minutes plus tôt. Il faisait une température agréable, comparable au temps.
Ami leva ses yeux embués, distinguant une silhouette bleue qui ressemblait à celle de schtroumphette. Elle devina que c'était son amie sorcière, mais elle ne réagit pas, encore sous le choc. Elle entendit ses cris, flous aux oreilles de la jeune louve. Elle comprit aisément qu'après s'être inquiétée, Fûka avait deviné la présence de l'être qui grandissait en elle. Elle la vit courir partout, heureuse.
Ami prit une grande inspiration, et releva la tête, posant le test qu'elle tenait encore dans sa main. Elle voulut parler, mais elle ne réussit qu'a bafouiller :

- F... Fûka...

Les larmes coulaient sans qu'elle puisse les arrêter. Etait-ce des larmes de joie, ou de tristesse ? Elle ne savait pas. Enfin, si, elle était extrêmement heureuse de ce qui lui arrivait, mais.... Elle n'avait pas encore réellement réalisé.
En tout cas, Fûka avait raison. Elle devait prévenir Hase. Elle essaya de se calmer, sans grand résultat.

- Euuh.... Fû ? Tu peux me passer mon ... Portable silteplait ?

- F... Fûka...

La sorcière d'eau se retourna et se précipita vers Ami. Elle s'agenouilla devant elle, lui prenant les mains :

- Oui ? Qu'est-ce que je peux faire ?

Les larmes ne cessaient de couler du visage de son amie. Fûka n'arrivait toujours pas à savoir si elles symbolisaient de la tristesse ou de la joie. Pour la sorcière d'eau, le fait qu'Ami soit enceinte était vraiment une joyeuse nouvelle, même si la grossesse n'étaient pas désirée, qu'il y avait-il de plus beau que de mettre une vie au monde ? Un joli bébé allait sortir du ventre d'Ami et Fûka était sûre qu'il serait magnifique et exceptionnelle, à l'image de la louve (elle ne savait pas pour Hase, ne l'ayant jamais rencontré...)
Finalement, Ami articula avec peine :

- Euuh.... Fû ? Tu peux me passer mon ... Portable s'il te plait ?
- Bien sûr ! Où est-il ?

La sorcière d'eau chercha l'objet des yeux et le trouva enfin, au bout de quelques minutes.
Elle l'attrapa et le tendit à son amie en disant :

- Courage Ami, sa va aller. Et même si... Fûka hésita ...le pire se produit, sache que je serais toujours là pour toi. Et le bébé.

Sur ce, elle posa le téléphone à côté de la louve et alla s'asseoir sur le lit, un sourire apaisant aux lèvres, pour transmettre du courage à la louve.

Son amie se retourna vivement vers Ami, et lui demanda :

- Oui ? Qu'est-ce que je peux faire ?

Fûka avait toujours les yeux qui brillaient, et elle semblait extrêmement heureuse. La louve souria à cette pensée, elle savait que son amie serait toujours là pour elle, quoi qu'elle fasse.

- Euuh.... Fû ? Tu peux me passer mon ... Portable s'il te plait ?
- Bien sûr ! Où est-il ?

Mais la sorcière le trouva rapidement, et le lui tendit. Elle s'assit sur le lit en lui murmurant des paroles réconfortantes.

- Courage Ami, sa va aller. Et même si... Fûka hésita ...le pire se produit, sache que je serais toujours là pour toi. Et le bébé.

Son sourire réconfortait Ami, et elle réussit à sécher en partie ses larmes. Elle prit une grande inspiration, ouvrit le téléphone, et compsa le numéro d'Hasegawa les doigts tremblants. De nouveau, elle respira très fort, plongea ses yeux dans le regard bleu de la sorcière, lui offrit un sourire, et lui dit :

- Merci.

Elle appuya sur la touche verte, et porta le téléphone à son oreille. Elle entendait son coeur battre, ne sachant pas comment allait réagir l'humain. Pour l'instant, c'était sa seule préoccupation. Elle lança un regard pas suppliant, mais presque, vers son amie, étant sur qu'elle comprendrait le besoin de solitude de la louve.
Puis, elle attendit, les sonneries trop longues l'impatientant. Finalement, elle entendit la voix chaleureuse d'Hasegawa. Sans lui laisser le temps de parler, elle lui dit :

- Il faut que tu viennes. Siteplait. Je suis dans mon dortoir... Viens me rejoindre. ... Je t'aime, ajouta-elle finalement.

Sa voix se brisa à la fin. Elle ferma le téléphone sans attendre sa réponse, trop anxieuse, mais sachant que, même si il était contre la grossesse de la louve, il viendrait.

J'étais à la bibliothèque, cherchant des renseignements... Je lisais un livre, ce livre, lorsque soudain j'entendis mon portable sonner. Je le sortis rapidement, sachant que la bibliothécaire n'aimait pas le bruit (qu'est ce qu'elle ferait en ville?) et répondit. J'eus simplement le temps de dire "Allô" que Ami me demanda de venir. J'avais ma petite idée du pourquoi elle me demander cela, et de toute façon, elle me demandait, donc j'y allais. Je rangea le livre, et sortit de la bibliothèque. Je gravis les marche, entra dans le dortoir des filles rapidement, sans me faire remarquer, et entra dans le dortoir d'Ami. Je regardait Ami assise sur son lit, pleurant encore quelques larmes. J'accourus à ses côtés, m'assit, et sécha de mon pousse les quelques larmes restante, avant d'apercevoir son ventre arrondis. JE souris, et regarda Ami. Et c'est seulement à ce moment que je capta qu'une autre personne était dans la pièce. Je me retourna et vit une jeune fille... aux cheveux bleus.

Bonjour. Je suis Hasegawa Aoki, vous êtes?se retournant vers Ami Que voulais-tu me dire Ma Louve adorée?

Ami avait murmuré un bref ''merci'' avant de prendre son téléphone. Elle expira un bon coup, rassemblant tout son courage, et composa le numéro. Fûka s'éloigna, histoire de lui laisser un peu d'intimité.
Finalement, Ami raccrocha, la voix brisé. Elle serra ses bras autour de son ventre, semblant anxieuse.
Fûka s'assit à terre en face d'elle, prenant sa main. Elles restèrent là, dans le calme et le silence qu'aucune d'elle ne venait perturber, quand un garçon -ou même un homme- pénétra discrètement dans la pièce, faisant assez de bruit cependant pour que les jeunes filles tournent la tête vers lui. Les yeux d'Ami s'illuminèrent. Fûke en conclu qu'il devait être le fameux Hasegawa. Elle se leva, prête à intervenir si les choses devaient mal tourner, mais également prête à partir pour laisser le couple s'ils s'entendaient.
Hesagawa était grand et musclé, un gilet ouvert dévoilait des abdos impressionnant, preuve d'une force brut. Fûka haussa un sourcil -pas du tout son genre- se demandant ce qu'Ami pouvait lui trouver. Néanmoins, il avait l'air gentil et sympathique, avec son visage et ses yeux bleus rieurs. Ses cheveux étaient d'une bizarre teinte argenté mais ceux de Fûka était bleus alors cela ne faisait ni chaud ni froid.
Il se précipita vers la louve et, une fois assit à côté d'elle, ses paumes dans les sienne, il s'adressa à la sorcière d'eau :

- Bonjour. Je suis Hasegawa Aoki, vous êtes ?

Ne laissant pas à Fûka le temps de répondre, il dit à Ami :

- Que voulais-tu me dire Ma Louve adorée?

Bon, apparemment, ça irait. Fûka dit :

- Fûka Hirakawa, sorcière d'eau et meilleure amie d'Ami.

Elle lança un regard pleins de prévention à Hase :

- Je lui suis redevable alors ne fais rien qui puisse lui faire du mal. Je n'en ai pas l'air, mais méfie toi.

Sur ceux, elle sortit de la pièce, ne pouvant s'empêcher toutefois de sourire en lançant d'un air joyeux :

- Et Félicitations !

La sorcière partit d'un rire cristallin et ferma la porte derrière elle. Avisant une chaise dans le couloir, elle s'assit et prit un livre, bien décidée à attendre que quelqu'un sorte et lui explique le fin mot de l'histoire.

[HRP] C'EST MOI QUI ECRIS EN BLEUS èé DEPUIS QUE JE SUIS SUR SHIINU èé ALORS TROUVE TOI UNE AUTRE COULEUR QUAND ON RP ENSMEBLE èé //part se pendre// [/HRP]

Toujours en larmes, sans pouvoir les arrêter ni les comprendre, Ami vit entrer Hasegawa dans la pièce. Il portait un beau gilet, dévoilant juste ce qu’il fallait de ses abdos. Elle vit aussi du coin de l’œil Fûka hausser légèrement le sourcil, et sourit faiblement. Il s’assit près d’elle, et passa un pouce sur ses joues, séchant miraculeusement les larmes. Son sourire s’agrandit. Il sourit aussi. On aurait dit qu’il avait compris. Oui, Ami se demandait vraiment pourquoi elle avait eu si peur de lui dire : il le prendrait bien. Elle en était certaine.
Hasegawa se tourna vers Fûka, et dit :

- Bonjour. Je suis Hasegawa Aoki, vous êtes ?

Sans attendre de réponse, il fixa de nouveau la louve, un éclat de malice pétillant dans ses yeux argentés.

- Que voulais-tu me dire, Ma Louve Adorée ?

Le surnom plut à Ami, et l’encouragea à prendre la parole. Alors qu’elle allait s’exprimer, son amie sorcière prit la parole, répondant à la question de l’humain :

- Fûka Hirakawa, sorcière d’eau et meilleure amie d’Ami.

Ami se tourna vers elle, captant le regard plein de menaces qu’elle lançait à Hase en disant ces mots :

- Je lui suis redevable, alors ne fait rien qui puisse lui faire du mal. Je n’en ai pas l’air, mais méfie-toi.

La louve soupira, avant d’éclater de rire, ce qui la fit tousser. Elle grimaça. Puis se prit a essayer de deviner qui pourrait l’emporter entre un combat contre Hase et Fû. Certes, son amie possédait la magie, mais Hase avait le pouvoir du temps, et la force surhumaine… Elle secoua la tête, chassant ces mauvaises pensées. Choisir entre ses amies et cet être qu’elle aimait tant, voilà son pire cauchemar.
Fûka sortit de la pièce, le pas sautillant, et son regard s’anima lorsqu’elle lança avec joie :

- Et Félicitations !

Ami sourit de nouveau, s’imaginant la sorcière aux cheveux bleus attendre derrière la porte. Oh ça oui, elle ne laisserait pas tomber comme ça. Elle ne les espionnerait pas, mais sera la première au courant de ce qui se passera.
Quand la porte fut fermée, et quand le silence revint s’installer dans la pièce éclairée faiblement par les rayons du soleil de l’après-midi, Ami put replonger son regard dans les yeux hypnotisant d’Hase. Ses lèvres se déformèrent encore une fois, et ses yeux se remplirent à nouveau de ce liquide salé qu’elle détestait tant. Elle se força à ravaler ses larmes, et laissa s’échapper ces quatre mots de ses lèvres entrouvertes :

- Tu vas être papa.

Sans attendre de réponse, anxieuse, elle se releva un peu pour saisir le visage d’Hasegawa dans ses bras et l’embrassa. Elle se laissa ensuite retomber sur son lit, ses yeux ne pouvant plus se détacher du regard brillant et légèrement bleuté de la personne qu’elle aimait le plus au monde.

Je me demandais vraiment de quoi Fûka s'inquiétait de ma présence... Mais bon, c'est normal, elle ne me connais pas et Ami est sa meilleure amie, donc c'est normal de s'inquiéter. Je souris légèrement à cette pensée: je ne pourrais jamais faire de mal à Ami, oh ça non! Elle sortis, nous félicita, je la remercia, et ferma la porte. Je n'entendis pas d'autre pas montrant qu'elle partait, elle devait donc rester dans le couloir. Le silence retomba, et Ami dit, les yeux remplis de cette eau salée, ces quelques mots:

-Tu vas être papa.

Je ne savais pas pourquoi Ami pleurait, mais cela détruisait mon cœur, me faisant mal de la voir dans cet état. Soudain, elle m'embrassa, et s'allongea dans son lit... Enfin je présume que c'est son lit. Je ne quittais pas son regard, et doucement, je m'allongeais à ces côtés, demandant:

-De quoi as-tu peur? Ou, pourquoi es-tu triste. N'es-tu pas heureuse de cet heureux évènement?

Je me mis sur le côté, appuyant ma tête sur mon bras, regardant d'un regard réconfortant l'être aimée. Je ne savais pas ce qui lui arrivait, mais j'espérais qu'elle ne souffrait pas pour quelque chose de grave. J'espérais surtout que ce soit des larmes de joie, mais ça, je ne peut pas le promettre, étant certain qu'Ami elle-même ne savait pas si c'était des larmes de joie ou de tristesse. J'avais complètement oublié la présence de Fûka, il faut dire que ce n'était pas très important à mes yeux, pour moi, il n'y avait qu'Elle, l'Être aimée, et moi. Seuls, dans cette pièce éclairée et réchauffée par quelques maigres rayons de soleil. Qu'allait-il se passait? Même moi je n'en savais rien, alors que je pouvais parfaitement le savoir... si je le voulais. Non, moi je voulais savoir le moment venu, enfin concernant cet évènement. D'ailleurs, c'était une fille ou un garçon? Il fallait que je le lui demande, enfin, si elle le savait. Je n'ai pas trop d'idée pour le prénom, mais je suis sur qu'on trouvera un jolie petit nom pour note enfant... C'est bizarre de ce dire ça, que si jeune, nous seront bientôt parents. C'est très bizarre de savoir que nous serons pour notre enfant ce que nos parents étaient pour nous: la meilleur des protection, l'amour qu'un enfant a besoin. C'est bizarre, mais tellement heureux. Oui, quoi de plus joyeux que de mettre un enfant au monde? Enfin, je sais, c'est plus Ami qui le mettra au monde, mais bon.

Hasegawa s’allongea au côté de la louve, qui tourna légèrement la tête, et demanda :

- De quoi as-tu peur ? Ou, plutôt, pourquoi es-tu triste ? N’es-tu pas heureuse de cet événement ?

Il posa sa tête sur son bras, et regarda Ami en silence. Il semblait… Inquiet. Elle l’observa elle aussi longtemps, réfléchissant à la question qu’il avait posé. Son visage l’apaisait… Elle finit par se calmer, et sécher ses larmes. Non, elle n’avait pas peur. Elle n’était pas triste non plus. Et, si, elle était extrêmement heureuse de cet événement. Seulement, cela constituait un choc si grand… Elle lui répondit, la voix chevrotante :

- Je n’ai pas peur. Je suis très heureuse, mais… Je n’arrive pas encore à m’habituer à l’idée d’être mère… Mais ne t’en fais pas, c’est la chose la plus merveilleuse qui puisse nous arriver.

Elle réussie à faire un sourire rassurant, et soupira, l’embrassant de nouveau.

- Je t’aime… murmura t-elle pour la centième fois.

Je lui souris, avant de l'embrasser moi aussi, et de dire:

-Ne t'inquiète pas, je serais là si tu as besoin d'aide. Tu peut compter sur moi, n'ai pas de doute. Je t'aime tellement! Tu sais, je serais toujours là pour t'aider.

Je l'embrassa une nouvelle fois, et sentis que son ventre avait grossis depuis tout à l'heure. Légèrement, certes, mais il avait tout de même grossis. Je me demande si c'est possible que notre enfant grandisse plus vite que la normal... Oui c'est possible: je maîtrise le temps et Ami est une louve, c'est même tout a fait plausible. Je souris à Ami, et lui dit:

-Sais-tu si c'est une fille ou un garçon, Ami?

- Ne t'inquiète pas, je serai là si tu as besoin d'aide. Tu peux compter sur moi, n'ai pas de doute. Je t'aime tellement ! Tu sais, je serai toujours là pour t'aider.

Ces paroles firent grand bien à Ami, et le baiser qu'Hase lui rendit amplifia cette sensation. Son sourire se fit plus confiant, plus heureux.

- Sais-tu si c'est une fille ou un garçon, Ami ?

La louve se concentre un instant. Elle avait déjà réfléchie à cette question auparavant, et ce qu'elle avait ressentie qui avait fait pensé que c'était... Une fille. Elle fit part de ses doutes à l'humain :

- Je ... Pense que ce sera une fille. Mais je ne suis sure de rien....

Puis elle se blottit contre lui, une main posé sur son ventre, et l'autre posé sur l'épaule musclé d'Hasegawa.

-Une fille donc... Célesta, tu aimes comme prénom?

Je ne savais pas du tout ce qu'elle aimait comme prénom, et j'attendais pour savoir. Moi, pour le prénom de ma fille, il y a bien un nom que j'aimerais qu'elle ait, mais je voulais en premier connaitre les idées d'Ami, avant de dire ce prénom... J'entourai Ami de mes puissants bras, avec douceur pourtant, sans lui faire du mal, et la serra contre moi, humant le doux parfum émanant de ses cheveux. J'étais bien, là, à penser à notre avenir, avec notre enfant. Je travaillerait certainement, bien que j'ai des moyens, tout père travail non? Et pour les cours, ce n'est pas grave, je peut tout apprendre beaucoup plus vite que la normal, seulement je préfère apprendre à la vitesse des autres, je trouve ça plus "normal"...

- Une fille, donc... Celesta, tu aimes comme prénom ?

Ami respira de nouveau. Il fallait vraiment qu'elle arrête de se faire du souci, et qu'elle apprenne à se faire confiance...
Elle fronça les sourcils. Celesta... Non, celà ne lui plaisait pas trop.

- Euh... Pas vraiment, non. J'aurais plutôt dit... Lily, non ?

Hasegawa avait prit la louve dans ses bras, le menton posé sur sa tête. Qu'elle se sentait bien, là, entourée de ses bras puissants qu'elle aimait tant. Elle soupira, des milliers de questions lui trottant dans la tête. Car, en effet, ca n'allait pas être aisé de s'organiser correctement... Mais elle pourrait compter sur le soutien de plusieurs de ses amis. Ca, elle en était certaine... Fûka par exemple. Fûka, qui devait être derrière la porte, attendant impatiemment.. Puis, Akimito ? Hahah, la louve était pressée de voir sa réaction, à cette démone. Au fil de ses pensée, Ami se rendit compte qu'un sorte de joie, d'exhaltation était en train de s'emparer d'elle. Oui, elle était heureuse... Elle avait presque envie de courir partout, de sauter de joie. Son humeur avait radicalement changé. Les inquiètudes passée, la bonne humeur revenait. Elle émit un petit rire, presque imperceptible, et lança un grand sourire à Hasegawa.

Je sentais qu'Ami était de plus en plus heureuse, et j'en était content moi aussi. De toute façon, tant qu'elle sera heureuse, je le serais, ce n'est pas plus difficile que ça. Lily... Non, c'était proche, proche de ce prénom, mais ce n'était pas lui... Allait, je vais le lui proposer... Je ne sais pas ce qu'elle en pensera, mais j'accepterai son choix, qu'il soit positif ou négatif, ça j'en suis sur. Je dit donc, d'une voix de velour (non je recopie pas twilight ><):

-Hum... Lily... pourquoi pas Alyson? Tu aimes ce prénom?

J'ésperais qu'elle allait aimer, mais je ne pouvais pas lui forcer à aimer. De toute façon, n'importe quel prénom qu'elle aime me conviendrait. Il faut dire que je suis fou amoureux d'elle. ^^

Je fais un petit post pour rappeler ma présence :p

Fûka n'arrivait pas à se concentrer sur son livre... Elle se demandait sans cesse ce qu'il se passait dans la chambre, la réaction d'Ami... Et puis, LA question : une fille ou un garçon ? Fûka aimerait bien être la ''tante'' (elle se sentait proche d'Ami comme d'une soeur) d'un petit garçon. Il pourrait s'appeler Théo, en mémoire de son ami... Mais ça, c'était aux parents d'en décider. Si c'était une fille, Fûka verrait bien Lyla ou Iris, un nom de fleur, de joie et de douceur. Mais là encore, elle n'avait pas son mot à dire.
Puis la sorcière s'interrogea... Voulait-elle un jour être mère ? Elle repensa tristement à Kyo, s'imaginant une magnifique petite fille aux cheveux blancs neige et aux yeux émeraudes, ou un petit garçon aux cheveux bleus et aux yeux rouges-dorés. Et puis, à la place d'Ami, qu'éprouverait-elle à l'idée d'avoir un enfant si jeune ? Elle paniquerait, sans aucun doute. Mais si le père apportait son soutien...
Voilà à quoi pensait Fûka derrière la porte de sa chambre, attendant anxieusement que quelque chose se passe.

Hasegawa sembla réfléchir, et répondit finalement, d'une voix douce :

- Hum... Lily... Pourquoi pas Alyson ? Tu aimes ce prénom ?

Alyson. Alyson. C'était ça. Oui, exactement ça qu'il fallait. Son sourire s'élargit, elle se dégagea doucement de l'étreinte de son compagnon et s'assit sur le lit. Elle se retourna vers lui, et, les yeux brillants, lui dit d'une voix pétillante :

- Parfait ! Alyson... !

Elle caressa son ventre doucement, puis se leva et ouvrit les rideaux, laissant plus de lumière pénetrer dans la pièce. Puis, elle s'assit sur le genoux d'Hase, le sourire toujours accroché aux lèvres, lui murmurant de douces paroles.
Puis, elle sentit, grâce à son sixième sens de loup, une courte vague de tristesse envahir son amie devant la porte. Heureusement, Fûka sembla vite se reprendre, plongée dans ses pensée... Elle ignora les pensées fortes qui affluaient, ne voulant pas lui enlever son intimité. Parfois, avec certaines personnes, la louve pouvait... Sentir plusieurs sentiments, eu parfois des pensées... Celà dépendait.

Je souris, Ami venait d'accepter "Alyson" comme prénom pour notre enfant. Elle se leva, tira les rideaux, laissant apparaitre plus de lumière dans la pièce, et elle s'est assise sur mon genoux. Je la regarda heureux, sentant que l'embryon qu'elle portait était plus gros. Je me demande quel sera sa date de naissance, puis de toute façon, il faut profiter. Ami me murmurait de douces paroles, je lui répondit du même ton, avec aussi des doux mots. J'avais mes mains sur ses hanches, nous regardions tout deux un oiseau chantant qui venait d'entrer dans la pièce et se poser sur une table. J'étais bien, là. De toute façon, je ne pourrais qu'aller bien avec Ami. Lorsqu'une idée me parvint en tête, enfin une pensée.

-N'as-tu pas faim? JE ne sais pas... Ces émotions ne t'as pas donné faim? Je dis ça, je dis rien, je m'inquiète juste.

Hasegawa, les mains posés sur les hanches de la jeune louve, contemplait un oiseau coloré venu se poser sur la table basse du dortoir. Les personnes qui auraient vu la scène de l'exterieur auraient certainement cru à un compte de fée...
" Il vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants..."
Ami sourit. Après tout, ce n'était pas si loin de la réalité. Il fallait exclure, bien sur, le fait que le prince charmant avait des pouvoirs mystérieux, et que la princesse était un monstre... Ajouté à celà le fait qu'ils habitaient pour le moment dans une pension hantée par toute sortes de créatures, le conte devenait cauchemar... Mais bon, de toute façon, Ami avait besoin d'un peu d'action dans sa misérable vie. Et puis le fait d'avoir rencontré le fameux "prince charmant" lui suffisait... Elle sourit de nouveau quand Hasegawa lui rendit ses douces paroles. Puis il demanda :

- N'as-tu pas faim ? Je ne sais pas... Ces émotions ne t'ont pas donné faim ? Je dis ça, je dis rien, je m'inquiète juste...

Des fois, la louve se demandait vraiment si un de ses dons n'était pas de lire dans les pensées. Car, en y pensant, oui, elle avait faim. Et l'enfant qu'elle portait aussi, certainement.

- Si. Tu as raison. Je mangerai bien quelquechose..., dit-elle, toujours assise sur les genoux d'Hase.

Elle fronça les sourcils au gargouillement que lui répondit son ventre.

-Tu veut quoi? Ou tu veut venir avec moi? C'est toi qui choisit. Si tu choisis de rester, je ferais le plus vite possible, si tu vient, nous profiterons pour aller en ville, non?

Je n'avais aucune idée de ce qu'Ami voulait faire, mais j'approuverais toujours ces choix, ça j'en suis sûr. Bref, j'étais là, assis, elle toujours sur mes genoux, attendant qu'elle choisisse. Je leva délicatement ma main, pour venir caressait doucement ses cheveux, écoutant le doux chant de l'oiseau coloré. À quoi je pensais? Je ne vous le direz pas... Pour l'instant. Je devais en premier choisir le lieu, le moment, et tout les autres choses pour que ce moment soit parfait pour ce que je souhaiter faire. Vous avez trouvez ce que je veut faire? Très bien. Bref, je caressais tranquillement les cheveux d'Ami, attendant une quelconque réponse de sa part. J'avais complètement oublié la présence de l'amie d'Ami.

[Juste. Est-ce que je pourrais m'incruster ? Parce qu'en fait j'étais sensé être la première à être au courant (mais Ami a oublié sa parole -__-) donc bon, je veux bien être la deuxième (je compte pas Hase.) ! On pourra dire que Kara a senti le bébé dans Ami, et que donc j'ai accouru iwi ? Siouplay TwT]

[Moi ça ne me gêne pas, après c'est à Ami de voir^^]

Et n'oubliez pas de m'annoncer la nouvelle quand vous sortirez de la chambre ><

[HRP] Aki > Ok, pas de problème, on fait : Hase, Ami, Aki (et Fûka de temps en temps et quand on sortira de la chambre ?
Fûka > Oui, oui, t'inquiète x') [/HRP]

- Tu veux quoi ? Ou tu veux venir avec moi ? C'est toi qui choisis. Si tu choisis de rester, je ferais le plus vite possible, si tu viens, nous profiterons pour aller en ville, non ?

Ami sourit. On aurait dit qu'Hasegawa était toujours prêt à se plier à ses envies, et à ses choix. De toute façon, la louve n'était pas excessivement difficile. Elle hésita, et puis, sachant que de toute façon elle ne supporterai pas de rester cloîtrée dans sa chambre, se décida finalement :

- Je viens ! répondit-elle avec un grand sourire.

Oui, elle avait vraiment changé d'humeur. Tout lui paraissait plus beau, plus joyeux. C'est ainsi qu'après avoir déposé un léger baiser sur les lèvre du beau jeun homme, elle se leva énergiquement se passa un rapide coup de brosse sur ses cheveux violets. Elle enfila ses bottes grise en daim [Aki > J'ai pas pu résister. T'as qu'as dire qu'Aki a les mêmes ! XD] puis son manteau. Elle tendit la main à Hase, les yeux pétillants.

- On va où ? demanda t-elle.

[HRP] Hase, Aki & Fûka > On a qu'as dire qu'après, je veux dire quand Hase et moi on continuera le rp en ville (Je suppose qu'on va le continuer, non ?) vous partirez, non ? A moins que vou veniez avec nous... Enfin, comme vous voulez. Spas moi qui choisis >< [/HRP]
[HRP] Et allez vous faire foutre si vous dîtes que il y a plus de HRP que de RP dans mon post èwé. [/HRP]

Je veux venir >O< !

Hase, j'ai un avatar pour toi : (j'aurai pu le mettre dans la partie cadeau, mais flemme)